mardi 12 juillet 2011

Systèmes d'information géographique : passez à la 3D

mardi 7 juin 2011
David De CaldasResponsable developpement, Axes ConseilAblon sur Seine, France
Même si la cartographie exploite depuis très longtemps les données altimétriques sous forme de courbes de niveau notamment, la carte est restée définitivement plate et les objets représentés ne s'observaient que d'en haut ! Impossible de contempler les façades des bâtiments ou de suivre l'évolution dans l'espace d'une conduite d'eau. Tout change avec la 3D : avec cette nouvelle dimension, les SIG (systèmes d'information géographique) permettent désormais de représenter tous les objets présents dans l'espace, sous réserve de disposer de l'information. Cette vision "volumétrique" de l'espace offre de nouveaux champs d'application, liés par exemple à des problématiques d'écoulements de flux (eau, air) ou de propagation de phénomènes (bruit, pollution...). Disposer d'objets en 3D permet également de travailler sur leur exposition (soleil, vent...) et leur forme (pente, volume, surface...). Ces aptitudes ont des applications directes dans des domaines variés : aménagement urbain (analyses d'impact, optimisation de l'exposition des constructions...), environnement (implantation de parcs éoliens, bruit, thermographie, pollution), risques (inondations, avalanches...), etc. Ces informations 3D peuvent être stockées sous forme d'attributs - données textuelles ou numériques associées à un objet - de vecteurs - chaque point de la géométrie de l'objet étant positionné dans l'espace par trois coordonnées - ou de matrices - chaque cellule contenant alors une donnée altimétrique. Pour obtenir une représentation des objets en 3D ainsi définis, on leur plaque des textures, plus ou moins réalistes en fonction de l'application. Les principales difficultés et coûts de ce type de projets résident avant tout dans l'acquisition et la mise à jour de la donnée 3D. Si les données topographiques constituent de bonnes sources d'information, les enrichir avec des informations sur mesure s'avère souvent coûteux. Il faut soit réaliser des mesures sur le terrain (GPS, laser...), soit utiliser un radar aéroporté, soit avoir recours à la photogrammétrie (utilisant la technique de la stéréoscopie sur les photos aériennes géo-référencées). D'autre part, si les techniques actuelles permettent d'acquérir des données sur de grandes surfaces pour se constituer des fonds de plans 3D, la mise à jour de la base de données 3D reste une action sensible. Pour ce faire, nombre d'acteurs développent leur propre processus suivant leurs usages et moyens.

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