jeudi 21 juillet 2011

Le Secteur Public va vers le cloud… hybride

Posté par Cloud Exp le 11 juillet 2011
L’étude Unit4-Coda montre un secteur public mondial plutôt hésitant et fataliste. Une résignation qui pourrait pourtant se transformer en optimisme.


Afin de récolter les opinions sur le cloud computing des moyennes et grandes organisations dans le monde, l’éditeur hollandais de progiciels Unit 4-Coda, a interrogé 700 d’entre elles, dont 123 du secteur public (entre janvier et février 2011). Ces organisations comptent entre 50 et 50 000 employés, ce qui donne un panel riche et assez large. Toutefois, l’enquête a privilégié celles dont l’activité repose essentiellement sur les technologies de back-office (finances-comptabilité, RH, production, logistique, gestion de projets, CRM, reporting, approvisionnement, fiches de paie ou service après-vente). Le cloud computing faisait référence à des services ou logiciels en ligne.

On s’était dit “rendez-vous dans dix ans”…
Sur les 123 organisations publiques, seules deux affirment avoir migré à 100 % leurs fonctions de back-office vers le cloud. Ce chiffre peut sembler peu significatif. Cependant, combien d’entreprises ont-elles réellement migré leur back-office vers le cloud ?
Les 48 % de sondés n’ayant encore déployé aucune fonction sur le cloud illustrent le potentiel de ce secteur. D’autant plus que selon l’étude, ce pourcentage serait « équivalent à celui du secteur privé ». Et si 43 % des organisations publiques ne prévoient aucun investissement sur le cloud, 16 % d’entre elles envisagent d’augmenter ces budgets.
Pourtant, 25 % des répondants pensent que 25 à 50 % de leurs applications de back-office auront migré vers le cloud dans 10 ans (52 organismes penchent pour moins de 50 %, et 39 pour plus de 50 %). Et 17 % évaluent même ce pourcentage entre 50 et 75 % !
Lors de la prochaine décennie, 81 % de l’échantillon misent sur une évolution hybride. En tête des applications migrées ou en cours de migration, on retrouve les fonctions financières et comptables à 39 % des réponses, devant les RH et l’approvisionnement.

Plus simple, mais sans contrôle ?
Parmi les facteurs mis en avant en faveur du cloud, on retrouve la facilité de maintenance à 53 %, les mises à jour automatiques et la simplicité de configuration tous deux à 39 %. Le message et les promesses du cloud semblent être bien passés.
Cependant, les décideurs impliqués jugent encore que le cloud montre des faiblesses, car il repose sur Internet (59 %), il implique une perte de contrôle (47 %) et il constitue une solution difficilement adaptable (29 %). Selon les diverses discussions sur le terrain, la seconde raison arrive bien plus souvent en première place, et perdre le contrôle est souvent perçu comme “perdre son travail”. Pourtant… Bref, encore des freins affectifs et psychologiques. Quant à l’intégration, mieux vaudrait essayer que de répéter ce que l’on a entendu six mois plus tôt…

Pourquoi donc considérer le cloud comme une fatalité ? Et quand bien même, pourquoi ne pas la transformer en opportunité en imaginant les choses différemment ? En mieux, bien entendu !

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