mercredi 20 juillet 2011

La Commission européenne intime 20 Etats de transposer la réglementation télécoms

mardi 19 juillet 2011

La Commission européenne a envoyé des demandes de renseignements à vingt États membres de l'UE n'ayant pas encore notifié les mesures assurant la transposition complète de la nouvelle réglementation de l'UE en matière de télécommunications dans leur droit national. Le Parlement européen et le Conseil des ministres de l'UE avaient fixé la date limite de transposition au 25 mai 2011. Les demandes de renseignements prennent la forme de lettres de mise en demeure en application des procédures de l'UE en matière d'infractions.

La nouvelle réglementation confère de nouveaux droits aux entreprises et aux consommateurs dans les domaines de la téléphonie fixe et mobile et de l'accès à l'internet. Dans cette nouvelle réglementation figurent le droit des consommateurs à changer d'opérateur de télécommunications en un seul jour sans devoir changer de numéro de téléphone, le droit à une plus grande clarté sur les services qui leur sont proposés et une meilleure protection des données personnelles en ligne.

La mise en œuvre rapide et cohérente de cette réglementation constitue selon la Commission une priorité de la stratégie numérique pour l'Europe. Or, même si tous les États membres ont entamé le processus législatif et que la majorité d'entre eux ont informé la Commission de certaines mesures de mise en œuvre, seuls sept États membres (Danemark, Estonie, Finlande, Irlande, Malte, Royaume-Uni et Suède) ont fait savoir à la Commission qu'ils avaient pleinement transposé la nouvelle réglementation.

Les vingt autres États membres (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie) sont invités à répondre aux lettres de mise en demeure dans un délai de deux mois.

S'ils ne répondent pas ou si leurs réponses ne satisfont pas la Commission, celle-ci pourra leur adresser une demande formelle de mise en œuvre de la législation (demande qui prendra la forme d’un avis motivé en application des procédures de l’UE en matière d’infractions) et, à terme, saisir la Cour de justice de l'Union européenne.

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