vendredi 22 juillet 2011

Enquête IDC Les grandes entreprises sont matures pour le Cloud

jeudi 21 juillet 2011

90% des grandes entreprises sont en phase de virtualisation de leurs environnements serveurs, 25% des entreprises interrogées ont déjà virtualisé une partie de leurs postes clients et 72% des répondants estiment que le Cloud est adapté à leurs besoins et moins de 15% des entreprises sont prêtes à considérer un environnement de Cloud public. Telles sont les principaux résultats d’une enquête réalisée en France par la cabinet IDC auprès d’entreprises de plus de 2000 et commanditée par VMWare, Accenture et EMC. Des résultats qui confirment les propos de 3 présidents du Cigref (Pour lire l’article publié dans cette lettre : La DSI est-elle soluble dans le nuage ?).

Cette enquête indique que de nombreuses grandes entreprises en France ont entrepris la virtualisation de leurs environnements informatique, misant sur le cloud computing pour les aider à répondre à leurs besoins métier et augmenter leur agilité sur des marchés à forte compétitivité. L’étude fait le point sur la maturité des entreprises en matière d’industrialisation des services informatiques proposés à leurs utilisateurs, et montre comment la virtualisation et le Cloud computing s’inscrivent dans ce modèle de modernisation des infrastructures des entreprises.
IDC a retenu deux axes majeurs constitutifs de cette évolution : la virtualisation d’une part, et le niveau d’industrialisation et d’automatisation des services fournis par la Direction informatique d’autre part.

L’étude met aussi en exergue les résultats suivants :

- Les entreprises françaises adhèrent à la virtualisation du poste de travail : une entreprise sur quatre a d’ores et déjà virtualisé une partie de ses postes clients. 17% des entreprises interrogées prévoient de virtualiser leurs postes de travail d’ici 18 mois ;
- Elles sont de plus en plus nombreuses à penser que la virtualisation offre davantage que des réductions de coût : ce facteur était cité il y a 18 mois[2] comme le plus important par 80% des entreprises. Près de la moitié des entreprises misent aujourd’hui sur la virtualisation pour répondre aux besoins en disponibilité des applications, ou encore pour sa capacité à monter en charge ;
- La virtualisation conduit au cloud computing : 90% des entreprises interrogées ont engagé la virtualisation de leurs environnements serveurs et la moitié de ces entreprises sont les plus matures vis-à-vis du Cloud ;
- Les entreprises françaises ont une préférence pour le Cloud privé : la majorité d'entre elles préfèrent que la mutualisation des ressources IT reste confinée aux entités de leur groupe présentes en France (67% et 71% des entreprises interrogées, selon leur taille).

Le cloud, vecteur de la mutualisation

Cette maturité grandissante permet aux entreprises les plus en avance de considérer de manière plus concrète la mise en place d'un environnement fortement automatisé et industrialisé (catalogue de services, provisioning / déprovisioning automatisé, refacturation automatisée) de type Cloud. Bien que le Cloud computing soit une technologie nouvelle, les ¾ des entreprises interrogées (72%) estiment que le Cloud est adapté à leurs besoins.

En tout état de cause, la mutualisation doit rester limitée au contexte informatique maîtrisé par la Direction IT de l'entreprise : moins de 15% des entreprises sont prêtes à considérer un environnement de Cloud public.

Gouvernance et automatisation des services IT : la maturité progresse

- 49% des entreprises ont mis en place des engagements en matière de niveaux de services (SLA) sur tout ou partie du périmètre d’activité, en réponse aux fortes attentes des métiers tant sur la disponibilité quotidienne des services que sur la réactivité en mode projet de la DSI sur de nouveaux besoins applicatifs ;
- Près de 44% des entreprises ont simplifié les démarches concernant les demandes en matière de services IT en proposant un catalogue de services via un portail web, représentant un premier pas vers l’industrialisation des services IT ;
- 40% des DSI réfléchissent avec les directions utilisatrices aux modèles de facturation qu’elles pourraient mettre en place et 21% des entreprises sont aujourd’hui dans une optique de refacturation des services, et le suivi des indicateurs qui y sont associés.


[1] Enquête conduite auprès de plus de 80 entreprises
[2] Source : enquête IDC France 2009

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire