Google ne souhaite pas activement filtrer ses résultats de recherche et refuse de modifier son algorithme.
Vendredi dernier, nous apprenions que plusieurs lobbys avaient monté un rapport pour le ministre de la culture britannique Ed Vaizey expliquant que les moteurs de recherche étaient une porte d'entrée majeure pour trouver du contenu illégal. Les diverses organisations représentant les intérêts des professionnels de l'industrie musicale, cinématographique et de l'édition, demandaient alors à ce que les moteurs puissent filtrer les contenus illégaux tout en mettant en valeur les offres certifiées.
Selon le magazine PaidContent, Daphne Keller, directrice du département légal chez Google, a été interrogée par plusieurs membres du parlement britannique au sujet de l'indexation de contenu jugé illégal. Pour ce faire, ces derniers sont revenus sur l'affaire Max Mosley, l'ancien président de la FIA ayant déposé une plainte contre Google pour ne pas avoir bloqué une vidéo montrant l'homme entouré de plusieurs prostitués et s'adonnant à des pratiques sadomasochistes.
M. Mosley ayant obtenu gain de cause, les membres du parlement s'interrogent sur la mise en place d'un éventuel système de filtrage sur le moteur de recherche de Google. Face à cette idée, Daphne Keller affirme : « si un utilisateur voit une violation de sa vie privée sur une page web et veut ôter cette dernière, nous mettons à sa disposition un formulaire afin qu'il nous prévienne ». Google explique avoir retiré des centaines d'URL de son index en se basant sur ce formulaire.
Au sujet d'un filtrage préventif la société explique qu'il s'agit d'un système techniquement possible à mettre en place mais « selon moi ce serait une mauvaise idée », explique-t-elle, « la décision sur la nature illégale ou non de quelque chose revient en dernier lieu à un être humain ».
Cet argument n'aura cependant pas suffit à taire le débat. « Je trouve vos réponses peu convaincantes, 99,9% des gens trouvent du contenu illégal au travers de votre moteur de recherche et vous pourriez empêcher cela », affirme ainsi le MP Ben Bradshaw, secrétaire de l'état pour la culture les médias et le sport.
Reste à savoir si le gouvernement britannique obligera Google à apposer un filtre sur son moteur. Si les lobbys obtiennent gain de cause, la pratique pourrait vite s'étendre sur les autres déclinaisons du service.
Vendredi dernier, nous apprenions que plusieurs lobbys avaient monté un rapport pour le ministre de la culture britannique Ed Vaizey expliquant que les moteurs de recherche étaient une porte d'entrée majeure pour trouver du contenu illégal. Les diverses organisations représentant les intérêts des professionnels de l'industrie musicale, cinématographique et de l'édition, demandaient alors à ce que les moteurs puissent filtrer les contenus illégaux tout en mettant en valeur les offres certifiées.
Selon le magazine PaidContent, Daphne Keller, directrice du département légal chez Google, a été interrogée par plusieurs membres du parlement britannique au sujet de l'indexation de contenu jugé illégal. Pour ce faire, ces derniers sont revenus sur l'affaire Max Mosley, l'ancien président de la FIA ayant déposé une plainte contre Google pour ne pas avoir bloqué une vidéo montrant l'homme entouré de plusieurs prostitués et s'adonnant à des pratiques sadomasochistes.
M. Mosley ayant obtenu gain de cause, les membres du parlement s'interrogent sur la mise en place d'un éventuel système de filtrage sur le moteur de recherche de Google. Face à cette idée, Daphne Keller affirme : « si un utilisateur voit une violation de sa vie privée sur une page web et veut ôter cette dernière, nous mettons à sa disposition un formulaire afin qu'il nous prévienne ». Google explique avoir retiré des centaines d'URL de son index en se basant sur ce formulaire.
Au sujet d'un filtrage préventif la société explique qu'il s'agit d'un système techniquement possible à mettre en place mais « selon moi ce serait une mauvaise idée », explique-t-elle, « la décision sur la nature illégale ou non de quelque chose revient en dernier lieu à un être humain ».
Cet argument n'aura cependant pas suffit à taire le débat. « Je trouve vos réponses peu convaincantes, 99,9% des gens trouvent du contenu illégal au travers de votre moteur de recherche et vous pourriez empêcher cela », affirme ainsi le MP Ben Bradshaw, secrétaire de l'état pour la culture les médias et le sport.
Reste à savoir si le gouvernement britannique obligera Google à apposer un filtre sur son moteur. Si les lobbys obtiennent gain de cause, la pratique pourrait vite s'étendre sur les autres déclinaisons du service.
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