Le
nombre d'internautes cette année est passé à 2,1 milliards[1],
connectés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec un outil supplémentaire
: leurs applications personnelles. Nouveaux modes d'achat, nouveau
rapport à l'information, accélération des échanges... Les individus
seront dépendants des « apps » d'ici à 2020. Les entreprises doivent
alors prendre en compte ce phénomène pour tirer le meilleur parti de ce «
social business ».
Le « Lab VINT[2] » Sogeti dresse une cartographie des implications de cette nouvelle ère post-PC pour les personnes, les entreprises et la société. Cette seizième publication de Sogeti décrit les 10 effets des « apps » qui tendent à l'autonomisation des individus, des communautés et des organisations bien au-delà des niveaux du Web 2.0. Il en résulte un choc des cultures où les systèmes traditionnels et les entreprises sont mises à l'épreuve par deux tendances importantes. D'une part, l'utilisation intensive des médias sociaux incite les entreprises à s'engager dans un dialogue actif avec leurs publics, d'autre part les réseaux subversifs ou « réseaux parallèles » comme WikiLeaks, Anonymous et autres « hacktivistes » les forcent à être parfaitement transparentes.
Ainsi, le consommateur « futé » et « ultra-connecté » gagnera-t-il en pouvoir sur les structures et les systèmes.
Le livre aborde les dix effets suivants :
1 - L'effacement des limites sectorielles : les « apps » facilitent les innovations « trans-sectorielles ». La communauté des systèmes du management de l'Energie de Panasonic en est une illustration : une entreprise initialement spécialisée dans les technologies audiovisuelles fait son entrée dans le secteur de l'énergie.
2 - Des réponses directes, déclenchées par les « apps » : les sociétés se doivent être plus précises et plus rapides dans leurs solutions et leurs réponses aux attentes des utilisateurs.
3 - La responsabilisation des « digital natives » : les consommateurs ont la maîtrise totale des moyens de communication.
4 - Les attaques des mouvements de « contre culture » : l'approche peu orthodoxe des « hacktivistes » comme WikiLeaks et Anonymous force les entreprises à être totalement transparentes.
5 - Les logiciels aussi simples que des jeux : la montée en puissance des outils simples et fonctionnels renforce un comportement tout numérique.
6 - Le caractère intuitif de l'utilisation de l'information : le rapport naturel à l'information, comme un sixième sens, est en train de modifier radicalement notre mode de vie.
7 - L'addiction toujours plus importante : l'augmentation des besoins d'accès à l'information. Ce phénomène créera de nouvelles opportunités pour les sociétés qui répondent efficacement à ce besoin.
8 - L'intimité : les relations entre les individus et les entreprises deviennent de plus en plus personnelles et intègrent parfois un registre émotionnel. Des termes comme "B to C" (business to consumer) ou "B to B" (business to business) laissent place au "P to P" (people to people).
9 - La dépendance : la connaissance à portée de main devient un atout essentiel. Les individus sont entièrement dépendants de l'écran de leur appareil omniscient qui devient leur source d'intelligence annexe.
10 - Surchauffe ou blocage de la réflexion : pour garder le contrôle, nous avons besoin de contrepoids face au potentiel illimité du numérique.
L'addiction aux applications dans l'ère post-PC
Selon The Brookings Institution[3], les ventes d'appareils mobiles vont tripler dépassant de trois fois les ventes annuelles de PC. Le cabinet d'analyse suédois Berg Insight[4] prédit que plus de 98 milliards d'« apps » seront utilisées en 2015.
« Nous sommes à l'aube de ce que nous appelons l'ère post-PC - dans laquelle les consommateurs seront de plus en plus focalisés sur leur vie numérique et seront complètement dépendants des « apps » d'ici 2020. Cela leur rendra la vie plus simple et offrira aux entreprises de grandes possibilités dans une nouvelle économie », a déclaré Menno van Doorn, co-auteur du livre App Effet avec Sander Duivestein, Jaap Bloem et Andreas Sjöström.
Le Social est le nouveau capital
Les obstacles à la communication tombent et la distance se réduit entre les individus et les entreprises.
Nous avons sur nous en permanence, dans notre poche, les moyens d'accéder à notre organisation et notre réseau social. De nouvelles perspectives s'ouvrent ainsi pour les entreprises qui comprennent que l'« App Effect » est moins un problème de développement d'« apps » qu'un moyen pour construire une relation durable et transparente avec ses clients. Les entreprises doivent intégrer cette notion de « social business » pour tirer parti de l'« App Effect ».
Les auteurs soutiennent cette thèse en s'appuyant sur des exemples concrets, comme le social banking, ou l'émergence des principes de soins sociaux et d'énergie sociale par « Home and Comunnity Energy Management Systems ».
The App Effect aborde également des « fondamentaux du numérique » - un nouvel espace libre pour de nouveaux types de partenariats économiques et permettant ainsi de créer des passerelles entre secteurs économiques pour effacer les frontières actuelles. Prenons par exemple le projet pilote mené par le distributeur Intertoys pour lequel un magasin est simplement représenté par une affiche pouvant être apposé n'importe où. Le consommateur peut alors passer des commandes avec un smartphone en scannant un « code QR » (Quik Reponse), les produits seront ensuite livrés à son domicile. De telles initiatives pourraient facilement marginaliser les détaillants traditionnels.
Recherche à l'échelle mondiale
The App Effect a été écrit par Sogeti VINT et construit grâce à des recherches au niveau mondial et des interviews approfondies avec des scientifiques des experts spécialisés dans le comportement ainsi que des représentants de plusieurs sociétés et institutions renommées. Pour plus d'informations sur le livre, vous pouvez consulter : www.theappeffect.org
L'« App Effect » peut être téléchargé pour le coût d'un tweet.
Pour commander l’ouvrage
Ces dernières années, Sogeti VINT (www.vint.sogeti.com) a mené des recherches sur l'impact social de l'Internet. Par ailleurs, Sogeti VINT a réalisé plusieurs publications comme Open for Business en 2006 Me the Media en 2008, et Don't be Evil en 2010.
[1] Selon le moteur de recherche Pingdom - http://royal.pingdom.com/2012/01/17/internet-2011-in-numbers/
[2] Laboratoire d'études Sogeti : « Vision, Inspiration, Navigation, Tendances »
[3] http://www.brookings.edu/papers/2011/1208_mobile_broadband_west.aspx
[4] http://www.bgr.com/2011/10/07/berg-mobile-app-downloads-to-grow-57-annually-98-billion-in-2015/
Le « Lab VINT[2] » Sogeti dresse une cartographie des implications de cette nouvelle ère post-PC pour les personnes, les entreprises et la société. Cette seizième publication de Sogeti décrit les 10 effets des « apps » qui tendent à l'autonomisation des individus, des communautés et des organisations bien au-delà des niveaux du Web 2.0. Il en résulte un choc des cultures où les systèmes traditionnels et les entreprises sont mises à l'épreuve par deux tendances importantes. D'une part, l'utilisation intensive des médias sociaux incite les entreprises à s'engager dans un dialogue actif avec leurs publics, d'autre part les réseaux subversifs ou « réseaux parallèles » comme WikiLeaks, Anonymous et autres « hacktivistes » les forcent à être parfaitement transparentes.
Ainsi, le consommateur « futé » et « ultra-connecté » gagnera-t-il en pouvoir sur les structures et les systèmes.
Le livre aborde les dix effets suivants :
1 - L'effacement des limites sectorielles : les « apps » facilitent les innovations « trans-sectorielles ». La communauté des systèmes du management de l'Energie de Panasonic en est une illustration : une entreprise initialement spécialisée dans les technologies audiovisuelles fait son entrée dans le secteur de l'énergie.
2 - Des réponses directes, déclenchées par les « apps » : les sociétés se doivent être plus précises et plus rapides dans leurs solutions et leurs réponses aux attentes des utilisateurs.
3 - La responsabilisation des « digital natives » : les consommateurs ont la maîtrise totale des moyens de communication.
4 - Les attaques des mouvements de « contre culture » : l'approche peu orthodoxe des « hacktivistes » comme WikiLeaks et Anonymous force les entreprises à être totalement transparentes.
5 - Les logiciels aussi simples que des jeux : la montée en puissance des outils simples et fonctionnels renforce un comportement tout numérique.
6 - Le caractère intuitif de l'utilisation de l'information : le rapport naturel à l'information, comme un sixième sens, est en train de modifier radicalement notre mode de vie.
7 - L'addiction toujours plus importante : l'augmentation des besoins d'accès à l'information. Ce phénomène créera de nouvelles opportunités pour les sociétés qui répondent efficacement à ce besoin.
8 - L'intimité : les relations entre les individus et les entreprises deviennent de plus en plus personnelles et intègrent parfois un registre émotionnel. Des termes comme "B to C" (business to consumer) ou "B to B" (business to business) laissent place au "P to P" (people to people).
9 - La dépendance : la connaissance à portée de main devient un atout essentiel. Les individus sont entièrement dépendants de l'écran de leur appareil omniscient qui devient leur source d'intelligence annexe.
10 - Surchauffe ou blocage de la réflexion : pour garder le contrôle, nous avons besoin de contrepoids face au potentiel illimité du numérique.
L'addiction aux applications dans l'ère post-PC
Selon The Brookings Institution[3], les ventes d'appareils mobiles vont tripler dépassant de trois fois les ventes annuelles de PC. Le cabinet d'analyse suédois Berg Insight[4] prédit que plus de 98 milliards d'« apps » seront utilisées en 2015.
« Nous sommes à l'aube de ce que nous appelons l'ère post-PC - dans laquelle les consommateurs seront de plus en plus focalisés sur leur vie numérique et seront complètement dépendants des « apps » d'ici 2020. Cela leur rendra la vie plus simple et offrira aux entreprises de grandes possibilités dans une nouvelle économie », a déclaré Menno van Doorn, co-auteur du livre App Effet avec Sander Duivestein, Jaap Bloem et Andreas Sjöström.
Le Social est le nouveau capital
Les obstacles à la communication tombent et la distance se réduit entre les individus et les entreprises.
Nous avons sur nous en permanence, dans notre poche, les moyens d'accéder à notre organisation et notre réseau social. De nouvelles perspectives s'ouvrent ainsi pour les entreprises qui comprennent que l'« App Effect » est moins un problème de développement d'« apps » qu'un moyen pour construire une relation durable et transparente avec ses clients. Les entreprises doivent intégrer cette notion de « social business » pour tirer parti de l'« App Effect ».
Les auteurs soutiennent cette thèse en s'appuyant sur des exemples concrets, comme le social banking, ou l'émergence des principes de soins sociaux et d'énergie sociale par « Home and Comunnity Energy Management Systems ».
The App Effect aborde également des « fondamentaux du numérique » - un nouvel espace libre pour de nouveaux types de partenariats économiques et permettant ainsi de créer des passerelles entre secteurs économiques pour effacer les frontières actuelles. Prenons par exemple le projet pilote mené par le distributeur Intertoys pour lequel un magasin est simplement représenté par une affiche pouvant être apposé n'importe où. Le consommateur peut alors passer des commandes avec un smartphone en scannant un « code QR » (Quik Reponse), les produits seront ensuite livrés à son domicile. De telles initiatives pourraient facilement marginaliser les détaillants traditionnels.
Recherche à l'échelle mondiale
The App Effect a été écrit par Sogeti VINT et construit grâce à des recherches au niveau mondial et des interviews approfondies avec des scientifiques des experts spécialisés dans le comportement ainsi que des représentants de plusieurs sociétés et institutions renommées. Pour plus d'informations sur le livre, vous pouvez consulter : www.theappeffect.org
L'« App Effect » peut être téléchargé pour le coût d'un tweet.
Pour commander l’ouvrage
Ces dernières années, Sogeti VINT (www.vint.sogeti.com) a mené des recherches sur l'impact social de l'Internet. Par ailleurs, Sogeti VINT a réalisé plusieurs publications comme Open for Business en 2006 Me the Media en 2008, et Don't be Evil en 2010.
[1] Selon le moteur de recherche Pingdom - http://royal.pingdom.com/2012/01/17/internet-2011-in-numbers/
[2] Laboratoire d'études Sogeti : « Vision, Inspiration, Navigation, Tendances »
[3] http://www.brookings.edu/papers/2011/1208_mobile_broadband_west.aspx
[4] http://www.bgr.com/2011/10/07/berg-mobile-app-downloads-to-grow-57-annually-98-billion-in-2015/
Publié le mardi 14 février 2012
http://www.itrmobiles.com/articles/128977/succes-smartphones-tablettes-app-stores-provoque-lame-fond-precedent-societe-information.html?key=862d53eea2c1d2fe
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire