A lire sur: http://www.lemagit.fr/economie/business/editeurs/2013/04/29/le-top-100-du-numerique-made-in-france-pese-plus-de-10-mde/
Le 29 avril 2013 (17:12) - par Reynald Fléchaux
En cumulant dans leur top 100 éditeurs de jeux vidéos, éditeurs de
logiciels et fournisseurs de services Internet, l’Afdel et PwC donnent
un nouveau visage au numérique made in France. Avec trois poids lourds
dépassant le milliard d’euros. Dont deux dans les jeux.
Convergence
des modèles économiques, partage des mêmes problématiques (Big Data,
Saas, intégration des réseaux sociaux) : c’est sur la base de ces
arguments que l’Afdel (Association française des éditeurs de logiciels)
justifie le changement de physionomie de son top 100 des éditeurs. Le
crû 2012 de ce classement mêle en effet les acteurs du logiciel au sens
traditionnel du terme, aux fournisseurs de services Internet et éditeurs
de jeux. Résultat : ce rassemblement des forces permet au top 100
français de dépasser les 10 milliards de chiffre d’affaires en 2012 (à
10,5 Md€). Un doublement par rapport à l’édition précédente, presque
entièrement du au jeu vidéo dont les 7 acteurs présents pèsent ensemble
plus de 5 Md€, tandis que les 10 services Internet qui intègrent le
classement ne représentent qu’un apport environ dix fois plus modeste (à
600 M€).
Dassault Systèmes se sent moins seul
L’arrivée de ces deux secteurs débouche sur un classement revisité, mettant en avant les champions du numérique et non plus seulement ceux du logiciel. Symbole de cette mutation, le premier éditeur français, Dassault Systèmes, se voit déboulonné de sa première place par Activision Blizzard, qui à lui seul pèse plus de deux fois le spécialiste de la 3D (3,8 Md€ de CA contre 1,8). Un autre éditeur de jeux, Ubisoft, monte sur la troisième place du podium. Derrière ces trois acteurs au dessus du milliard d’euros, se positionnent le spécialiste des données CRM pour la santé Cegedim, un autre éditeur de jeux (Gameloft), deux services Internet (Criteo, 5ème, et Meetic, 10ème). Conséquence : les autres poids lourds français du logiciel B2B – Murex, Axway et Cegid – sont relégués entre la 7ème et la 9ème place.
Si on se limite au périmètre qui prévalait encore l’année dernière, le chiffre d’affaires cumulé des 100 premiers éditeurs de logiciels français progresse de 5 % (mais + 18 % pour les revenus issus du Saas). Un gain bien plus modéré qu’en 2010 et 2011 : lors des deux éditions précédentes, le classement de l’Afdel et de PwC faisait ressortir des croissances de 12 et 19 % respectivement. En 2012, 34 sociétés ont connu une baisse de chiffre d’affaires, deux fois plus que sur l’exercice 2011. Rappelons que, de son côté, le classement établi par Truffle Capital et le CXP – limité pour sa part à l’édition logicielle au sens strict – fait ressortir une croissance de 13,5 % à 5,9 Md€. Un bond il est vrai dopé par l’intégration de poids lourds comme Cegedim dans son ensemble et Prodware.
Dassault Systèmes se sent moins seul
L’arrivée de ces deux secteurs débouche sur un classement revisité, mettant en avant les champions du numérique et non plus seulement ceux du logiciel. Symbole de cette mutation, le premier éditeur français, Dassault Systèmes, se voit déboulonné de sa première place par Activision Blizzard, qui à lui seul pèse plus de deux fois le spécialiste de la 3D (3,8 Md€ de CA contre 1,8). Un autre éditeur de jeux, Ubisoft, monte sur la troisième place du podium. Derrière ces trois acteurs au dessus du milliard d’euros, se positionnent le spécialiste des données CRM pour la santé Cegedim, un autre éditeur de jeux (Gameloft), deux services Internet (Criteo, 5ème, et Meetic, 10ème). Conséquence : les autres poids lourds français du logiciel B2B – Murex, Axway et Cegid – sont relégués entre la 7ème et la 9ème place.
Si on se limite au périmètre qui prévalait encore l’année dernière, le chiffre d’affaires cumulé des 100 premiers éditeurs de logiciels français progresse de 5 % (mais + 18 % pour les revenus issus du Saas). Un gain bien plus modéré qu’en 2010 et 2011 : lors des deux éditions précédentes, le classement de l’Afdel et de PwC faisait ressortir des croissances de 12 et 19 % respectivement. En 2012, 34 sociétés ont connu une baisse de chiffre d’affaires, deux fois plus que sur l’exercice 2011. Rappelons que, de son côté, le classement établi par Truffle Capital et le CXP – limité pour sa part à l’édition logicielle au sens strict – fait ressortir une croissance de 13,5 % à 5,9 Md€. Un bond il est vrai dopé par l’intégration de poids lourds comme Cegedim dans son ensemble et Prodware.
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