A lire sur:  http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/technologie-tendances-biometrie-965/#xtor=EPR-23-[HEBDO]-20130704-[DOSS-Les-tendances-de-la-biometrie]

Panacée à l’heure où l’électronique et le numérique s’introduisent dans le moindre des objets ou bien signe avant coureur de l’instauration d’une société orwellienne ? La biométrie soulève autant de curiosité que de méfiance. Où en est la technologie aujourd’hui ? Quelles sont ses forces et faiblesses ?

06/04/2010 - Par Daniel Ichbiah

Sommaire

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  Les tendances de la biométrie

   
• 2/7 Reconnaissance digitale : le premier pas en biométrie
• 3/7 Utilisation et généralisation
• 4/7 Reconnaissance de l’iris : des méthodes presque sans ...
• 5/7 Ou tout un visage !
• 6/7 Biométrie : technologie coûteuse et parfois mal vue
• 7/7 Des initiatives pour gagner la confiance du grand public

 

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Panacée à l’heure où l’électronique et le numérique s’introduisent dans le moindre des objets ou bien signe avant coureur de l’instauration d’une société orwellienne ? La biométrie soulève autant de curiosité que de méfiance. Où en est la technologie aujourd’hui ? Quelles sont ses forces et faiblesses ?

La voiture qui ne démarre que lorsque l’on pose ses doigts sur le volant existe depuis plusieurs années déjà chez Daimler. Il en est de même pour certains ordinateurs ou téléphones mobiles qui ne reconnaissent que leur propriétaire.

Détection de l'iris IRISPASS-M de Oki

Généralisons de tels outils et nous verrons disparaître à l’horizon tous ces divers sésames qu’il faut mémoriser : code de la carte de crédit, de porte d’immeuble, mot de passe de messagerie, identifiant du réseau informatique, mot de passe réclamé par certains sites Web... La biométrie simplifie toutes ces procédures en ne réclamant qu’un seul identifiant : votre corps. Elle se vante de pouvoir mesurer et certifier des caractéristiques physiques telles qu’empreinte digitale, visage, iris, forme de la main…

Pourquoi alors de telles applications ne sont-elles point répandues ? En premier lieu pour des raisons de coûts. En deuxième lieu pour des raisons qui peuvent être liées à la culture d’un pays ? et la France avec sa tradition de défense des libertés est un exemple typique. N’oublions pas enfin un autre facteur : à tort ou à raison, l’informatique n’est pas considérée comme une science exacte et ses anomalies, qu’il s’agisse du bug du Pentium d’Intel ou celui qui était attendu au passage de l’an 2000 ont donné naissance à un chapelet de plaisanteries qui resteront dans les annales !