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Le lancement de multiples porte-monnaie électroniques et la concurrence de nombreuses technologies de paiement mobile semblent en effet ralentir l'adoption de ces pratiques. eMarketer a donc dû revoir à la baisse ses prévisions d'octobre dernier et reculer de 2015 à 2016 l'année durant laquelle les paiements mobiles en magasin dépasseront les 20 milliards de dollars. En 2015, ils resteront a priori inférieurs à 10 milliards. Si la croissance est moins forte qu'anticipé, la raison en est principalement que cette année, les petits montants représenteront toujours la majorité de ces transactions. Leur hausse devrait néanmoins réaccélérer dès l'an prochain, le cabinet prédisant un bond jusqu'à 58 milliards de dollars en 2017.
Cette accélération correspondra à la hausse du nombre de consommateurs payant en magasin avec leur mobile, autant qu'à celle des montants qu'ils dépenseront par ce moyen. Ils seront 11 millions cette année, 29 millions en 2015 et 54 millions en 2017. Qui dépenseront de cette manière 100 dollars en 2013, 330 dollars en 2015 et plus de 1000 dollars en 2017, au fur et à mesure qu'ils adopteront ce mode de paiement sur une plus large variété de produits et de services. L'augmentation de leur fréquence d'achat dépendant évidemment de la vitesse à laquelle les marchands leur proposeront un paiement mobile d'une forme ou d'une autre. En la matière, l'exemple du NFC démontre combien le déploiement massif, aux Etats-Unis, de terminaux adaptés, ne suffit pas nécessairement à convaincre les consommateurs et les marchands.
Selon eMarketer, pour s'adonner fréquemment au paiement mobile en point de vente, les utilisateurs devront d'abord juger l'expérience suffisamment pratique et utile. Le couplage de ces fonctionnalités avec d'autres options de commerce sur mobile pourra encourager les usages. Le cabinet ajoute que si certains wallets ou méthodes de paiement mobiles parviennent à séduire des groupes suffisants d'utilisateurs, ils pourront alors se déployer à grande échelle et permettre aux paiements mobiles de proximité de dépasser ses prévisions.
De nombreux instituts de recherche se livrent à l'exercice consistant à estimer le poids des paiements mobiles dans le monde. En moyenne, ils tablent pour 2017 sur plusieurs centaines de milliards de dollars. Le périmètre qu'ils considèrent est cependant rarement le même, tout comme les facteurs qui selon eux tireront la croissance. Enfin, leurs prédictions sont régulièrement revues à la baisse. Soulignant donc surtout que le marché n'en encore est qu'à ses balbutiements.
Il faudra attendre 2014 pour que la hausse des montants
dépensés ainsi permettent au marché américain de s'envoler, selon
eMarketer.
Le paiement mobile en point de vente ne s'envole pas aussi rapidement
que prévu aux Etats-Unis, où les consommateurs comme les marchands
l'adoptent à un rythme encore raisonnable. Ces transactions regroupent
les achats de biens et de services réalisés en magasin, quelle que soit
la technologie qu'elles emploient (scan, check-in, NFC...). A ne pas
confondre, donc, avec les ventes à distance sur mobile du m-commerce. Si
ces paiements mobiles en magasin concernent souvent des achats de type
café à emporter, réalisés au moyen d'une transaction en circuit fermé,
ils portent également sur des montants plus élevés. Ce qui leur a permis
de tripler entre 2011 et 2012 pour atteindre 539 millions de dollars
l'an dernier, d'après une récente étude d'eMarketer. Mais cette année, ils devraient seulement dépasser le milliard de dollars de transactions.Le lancement de multiples porte-monnaie électroniques et la concurrence de nombreuses technologies de paiement mobile semblent en effet ralentir l'adoption de ces pratiques. eMarketer a donc dû revoir à la baisse ses prévisions d'octobre dernier et reculer de 2015 à 2016 l'année durant laquelle les paiements mobiles en magasin dépasseront les 20 milliards de dollars. En 2015, ils resteront a priori inférieurs à 10 milliards. Si la croissance est moins forte qu'anticipé, la raison en est principalement que cette année, les petits montants représenteront toujours la majorité de ces transactions. Leur hausse devrait néanmoins réaccélérer dès l'an prochain, le cabinet prédisant un bond jusqu'à 58 milliards de dollars en 2017.
Cette accélération correspondra à la hausse du nombre de consommateurs payant en magasin avec leur mobile, autant qu'à celle des montants qu'ils dépenseront par ce moyen. Ils seront 11 millions cette année, 29 millions en 2015 et 54 millions en 2017. Qui dépenseront de cette manière 100 dollars en 2013, 330 dollars en 2015 et plus de 1000 dollars en 2017, au fur et à mesure qu'ils adopteront ce mode de paiement sur une plus large variété de produits et de services. L'augmentation de leur fréquence d'achat dépendant évidemment de la vitesse à laquelle les marchands leur proposeront un paiement mobile d'une forme ou d'une autre. En la matière, l'exemple du NFC démontre combien le déploiement massif, aux Etats-Unis, de terminaux adaptés, ne suffit pas nécessairement à convaincre les consommateurs et les marchands.
Selon eMarketer, pour s'adonner fréquemment au paiement mobile en point de vente, les utilisateurs devront d'abord juger l'expérience suffisamment pratique et utile. Le couplage de ces fonctionnalités avec d'autres options de commerce sur mobile pourra encourager les usages. Le cabinet ajoute que si certains wallets ou méthodes de paiement mobiles parviennent à séduire des groupes suffisants d'utilisateurs, ils pourront alors se déployer à grande échelle et permettre aux paiements mobiles de proximité de dépasser ses prévisions.
De nombreux instituts de recherche se livrent à l'exercice consistant à estimer le poids des paiements mobiles dans le monde. En moyenne, ils tablent pour 2017 sur plusieurs centaines de milliards de dollars. Le périmètre qu'ils considèrent est cependant rarement le même, tout comme les facteurs qui selon eux tireront la croissance. Enfin, leurs prédictions sont régulièrement revues à la baisse. Soulignant donc surtout que le marché n'en encore est qu'à ses balbutiements.
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