A lire sur: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73623.htm
Le corps humain est une
machine ultra-complexe, comparable à un ordinateur extrêmement
sophistiqué. En effet, un ordinateur reçoit une commande et "répond" de
manière appropriée ; le corps humain, lui, reçoit des millions de
stimuli imposés par l'environnement et réagit en fonction. Un vaste
champ d'études est né de ce constat. Il répond au doux nom
d'informatique biomoléculaire. Des chercheurs du Technion ont réalisé
d'importants progrès dans ce domaine.
L'équipe d'Ehud Keinan, chercheur à la Faculté de chimie Schulich du Technion, a développé un transducteur biologique bâti uniquement à base d'ADN et d'enzymes divers. Cet ordinateur d'un type nouveau ne possède ni disque dur, ni mémoire RAM. Son interface n'est pas le fruit d'un software quelconque téléchargé "online". Son programme est plus "naturel" puisqu'il repose sur des interactions moléculaires et des réactions chimiques.
Quelle est l'utilité d'un tel "ordinateur" biomoléculaire ? Cet ordinateur biomoléculaire ne permettra pas d'ajouter une nouvelle photo de profil à sa page Facebook ni même d'accéder au site de la revue Cell, dans laquelle est publiée l'étude de l'équipe du Technion. La réponse est plus simple, mais aussi plus ambitieuse : il pourrait aider à déchiffrer les codes du génome et, à terme, permettre des percées dans la thérapie génique et le clonage génétique.
Théoriquement, en interagissant avec le corps humain, qu'Ehud Keinan définit aussi comme un "ordinateur biomoléculaire", l'outil développé pourrait surveiller des gènes à risques, et même ordonner une mutation permettant d'éviter de graves maladies. Il est important de tempérer notre enthousiasme, car de nombreuses étapes restent à franchir, mais la révolution de l'informatique biomoléculaire est bien en marche.
Il est, d'un point de vue philosophique, passionnant de noter l'érosion de la barrière séparant la machine et l'humain. L'homme jusqu'ici intégrait en son sein les technologies naissantes pour accroitre ses facultés : Pacemaker, oreillette, puce implantée, etc. L'ordinateur biologique, quand a lui, dévoile une "humanisation" de la machine. Troublant...
L'équipe d'Ehud Keinan, chercheur à la Faculté de chimie Schulich du Technion, a développé un transducteur biologique bâti uniquement à base d'ADN et d'enzymes divers. Cet ordinateur d'un type nouveau ne possède ni disque dur, ni mémoire RAM. Son interface n'est pas le fruit d'un software quelconque téléchargé "online". Son programme est plus "naturel" puisqu'il repose sur des interactions moléculaires et des réactions chimiques.
Quelle est l'utilité d'un tel "ordinateur" biomoléculaire ? Cet ordinateur biomoléculaire ne permettra pas d'ajouter une nouvelle photo de profil à sa page Facebook ni même d'accéder au site de la revue Cell, dans laquelle est publiée l'étude de l'équipe du Technion. La réponse est plus simple, mais aussi plus ambitieuse : il pourrait aider à déchiffrer les codes du génome et, à terme, permettre des percées dans la thérapie génique et le clonage génétique.
Théoriquement, en interagissant avec le corps humain, qu'Ehud Keinan définit aussi comme un "ordinateur biomoléculaire", l'outil développé pourrait surveiller des gènes à risques, et même ordonner une mutation permettant d'éviter de graves maladies. Il est important de tempérer notre enthousiasme, car de nombreuses étapes restent à franchir, mais la révolution de l'informatique biomoléculaire est bien en marche.
Il est, d'un point de vue philosophique, passionnant de noter l'érosion de la barrière séparant la machine et l'humain. L'homme jusqu'ici intégrait en son sein les technologies naissantes pour accroitre ses facultés : Pacemaker, oreillette, puce implantée, etc. L'ordinateur biologique, quand a lui, dévoile une "humanisation" de la machine. Troublant...
Pour en savoir plus, contacts : Site du professeur Ehud Keinan : http://www.ehudkeinan.com/Ehud_Keinan/Home.html
Code brève, ADIT : 73623
Sources : "Technion Scientists Develop Advanced Biological Computer", newswise, 23 mai 2013 : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/jeOen
Rédacteurs : Benjamin Kupfer, Volontaire international chercheur à l'Université Bar-Ilan
Origine : BE Israël numéro 88 (31/07/2013) - Ambassade de France en Israël / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73623.htm
Code brève, ADIT : 73623
Sources : "Technion Scientists Develop Advanced Biological Computer", newswise, 23 mai 2013 : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/jeOen
Rédacteurs : Benjamin Kupfer, Volontaire international chercheur à l'Université Bar-Ilan
Origine : BE Israël numéro 88 (31/07/2013) - Ambassade de France en Israël / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73623.htm
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