A lire sur: http://www.itchannel.info/articles/142304/migration-postes-travail-est-priorite-valorise-long-terme.html
Pour convaincre les moins motivés à effectuer la transition depuis XP, les revendeurs devront leur présenter une analyse réaliste des coûts de leur immobilité, conseille Victor Goncalves. Il faudra y inclure notamment le coût des services de support Windows Premier Support, dont le montant minimum estimé est de 200 $ par machine la première année, selon une source du Gartner. L’investissement dans des services supplémentaires pour protéger le réseau des attaques sera également à prendre en compte.
Cette analyse devrait aboutir à la conclusion qu’il coûte plus cher de rester sous XP que de migrer vers de nouveaux systèmes. Vient ensuite le choix du nouveau système d’exploitation. Windows 7 et Windows 8 offrent tous les deux des améliorations de performance et d’administration ; Windows 8 apporte en plus des fonctionnalités spécifiquement adaptées aux interfaces tactiles de demain. Mais les entreprises commencent aussi à s’ouvrir à d’autres systèmes d’exploitation.
Quelle que soit leur décision, les entreprises auront besoin d’aide et de conseils pour réussir leur transition, et ce à trois niveaux : déploiement matériel, installation et applications.
" En phase de préparation, côté matériel, il est primordial d’établir l’inventaire des équipements, des licences de logiciels et des autres actifs IT en place. Cette tâche, normalement récurrente, est essentielle pour administrer correctement les systèmes et actifs. Pourtant, nombre d’entreprises ne s’y prennent pas bien ; beaucoup continuent de procéder manuellement en tenant à jour des feuilles de calcul, avec ce que cette pratique suppose de risque d’erreurs et d’omission de détails ".
Pour les revendeurs, proposer des services d’aide à la gestion d’inventaire est un premier pas judicieux, qui conditionne la réussite de la migration future. " C’est un bon moyen aussi d’indiquer au client quels sont les équipements dont il ne pourra plus se servir après la migration et quelles économies il pourrait réaliser en se débarrassant des licences de logiciels devenues inutiles ".
En phase de préparation, il convient également de vérifier la compatibilité des applications avec Windows 7 et 8 ; plus particulièrement quand l’entreprise a ses propres applications développées en interne, qu’il va aussi falloir migrer.
" Il faut aussi penser à créer des images des différents types de systèmes d’exploitation et à planifier les déploiements, poursuit Victor Goncalves. Que les collaborateurs souhaitent utiliser leurs propres terminaux ou des machines fournies par l’entreprise, le déploiement des images des OS et des applications sur ces nouveaux PC mobilisera nécessairement quantités de ressources du client. Recommander au client d’automatiser ces tâches de déploiement peut ici lui apporter une valeur ajoutée supplémentaire, et être une source de renseignements utiles sur les problèmes qui risquent de se poser à l’avenir ".
L’aspect important à vérifier ici est que la solution de création d’image et de déploiement choisie soit compatible avec tous les systèmes d’exploitation de postes de travail que le client souhaite utiliser. Ceci suppose de veiller à la parité des fonctions de toutes les variantes possibles de Windows et Apple OS X, pour les tâches IT de déploiement de correctifs, de mises à jour et d’applications, ces systèmes d’exploitation étant désormais ceux que l’on retrouve le plus souvent dans les environnements professionnels. Les revendeurs dont les solutions permettent de déployer et d’administrer des logiciels sur n’importe quel desktop seront davantage en mesure de justifier l’investissement et donc de convaincre leurs clients.
Se pose aussi le choix de continuer avec des PC traditionnels ou d’adopter les nouvelles stratégies basées sur la virtualisation des espaces de travail. L’analyse comparative des coûts des nouveaux modèles centralisés et des modèles IT historiques est aussi l’occasion pour les revendeurs de démontrer aux clients quels sont les potentiels d’économies initiales et d’avantages à long terme.
" A l’issue de l’inventaire et une fois que le client et le revendeur se sont entendus sur les choix des technologies de postes de travail, il est temps de migrer. Pour les machines préexistantes, qu’il va falloir mettre à niveau vers un nouveau système d’exploitation, une approche progressive s’impose afin que l’impact sur les utilisateurs soit minime et gérable. Pour les machines que l’on décide de remplacer, la procédure sera plus rapide encore ".
Les services IT ont intérêt également à planifier les conditions de personnalisation des postes de travail et à prévoir des formations en ce sens. En effet, il est tout à fait possible d’automatiser le redéploiement des paramètres utilisateur d’une machine sur une autre. Cette étape doit donc être prise en compte dans la planification du projet. Ce faisant, les utilisateurs se familiariseront plus rapidement avec leurs nouvelles machines et le support technique aura moins de demandes d’assistance à traiter. Au final, la migration coûtera moins cher à l’entreprise.
Les postes de travail tels que nous les connaissons vont continuer à évoluer : les salariés demandent et obtiennent l’autorisation d’utiliser leurs propres terminaux pour travailler ; on considère de plus en plus les smartphones et les tablettes comme des outils de travail légitimes, et les dernières innovations de virtualisation des desktops rendent cette technologie plus abordable financièrement et accessible à davantage d’entreprises.
La vente de services de migration des postes de travail promet également des opportunités sur le long terme. Au lieu d’accompagner simplement le client du point A au point B, l’analyse de son environnement et des différentes solutions de déploiement et d’administration système peut transformer un contrat ponctuel en une relation durable. Pour pouvoir satisfaire les besoins changeants des utilisateurs, il faut bien comprendre toutes les possibilités de distribution de services à un « poste de travail » et connaître les outils permettant d’administrer celui-ci et de le maintenir à jour. L’aspect administration système peut faire de tout projet de migration une proposition « gagnant-gagnant », source d’une plus grande valeur ajoutée pour le client et d’une rentabilité accrue pour le revendeur.
* Statistiques publiées par Net Applications en février 2013.
Vendredi 19 Juillet 2013
Près
de 40 % des PC utilisés dans le monde sont toujours sous Windows XP *.
Si la fin annoncée du support du système d’exploitation par Microsoft
est pour moins d’un an, nombre d’entreprises hésitent encore en effet
quant au choix de leur stratégie de migration vers les nouvelles offres,
Windows 7 ou 8 entre autres, note Victor Goncalves, Responsable
Avant-ventes Dell Software. " Plusieurs points méritent une
attention particulière, or il est difficile, dans cette situation, de
planifier d’autres projets liés aux postes de travail, plus stratégiques
et qui généreraient davantage de valeur sur le long terme que le simple
remplacement d’un système d’exploitation par un autre. Il apparaît donc
judicieux de penser cette migration imposée en termes de valeur ajoutée
pour l’entreprise et d’économies financières ".Pour convaincre les moins motivés à effectuer la transition depuis XP, les revendeurs devront leur présenter une analyse réaliste des coûts de leur immobilité, conseille Victor Goncalves. Il faudra y inclure notamment le coût des services de support Windows Premier Support, dont le montant minimum estimé est de 200 $ par machine la première année, selon une source du Gartner. L’investissement dans des services supplémentaires pour protéger le réseau des attaques sera également à prendre en compte.
Cette analyse devrait aboutir à la conclusion qu’il coûte plus cher de rester sous XP que de migrer vers de nouveaux systèmes. Vient ensuite le choix du nouveau système d’exploitation. Windows 7 et Windows 8 offrent tous les deux des améliorations de performance et d’administration ; Windows 8 apporte en plus des fonctionnalités spécifiquement adaptées aux interfaces tactiles de demain. Mais les entreprises commencent aussi à s’ouvrir à d’autres systèmes d’exploitation.
Quelle que soit leur décision, les entreprises auront besoin d’aide et de conseils pour réussir leur transition, et ce à trois niveaux : déploiement matériel, installation et applications.
" En phase de préparation, côté matériel, il est primordial d’établir l’inventaire des équipements, des licences de logiciels et des autres actifs IT en place. Cette tâche, normalement récurrente, est essentielle pour administrer correctement les systèmes et actifs. Pourtant, nombre d’entreprises ne s’y prennent pas bien ; beaucoup continuent de procéder manuellement en tenant à jour des feuilles de calcul, avec ce que cette pratique suppose de risque d’erreurs et d’omission de détails ".
Pour les revendeurs, proposer des services d’aide à la gestion d’inventaire est un premier pas judicieux, qui conditionne la réussite de la migration future. " C’est un bon moyen aussi d’indiquer au client quels sont les équipements dont il ne pourra plus se servir après la migration et quelles économies il pourrait réaliser en se débarrassant des licences de logiciels devenues inutiles ".
En phase de préparation, il convient également de vérifier la compatibilité des applications avec Windows 7 et 8 ; plus particulièrement quand l’entreprise a ses propres applications développées en interne, qu’il va aussi falloir migrer.
" Il faut aussi penser à créer des images des différents types de systèmes d’exploitation et à planifier les déploiements, poursuit Victor Goncalves. Que les collaborateurs souhaitent utiliser leurs propres terminaux ou des machines fournies par l’entreprise, le déploiement des images des OS et des applications sur ces nouveaux PC mobilisera nécessairement quantités de ressources du client. Recommander au client d’automatiser ces tâches de déploiement peut ici lui apporter une valeur ajoutée supplémentaire, et être une source de renseignements utiles sur les problèmes qui risquent de se poser à l’avenir ".
L’aspect important à vérifier ici est que la solution de création d’image et de déploiement choisie soit compatible avec tous les systèmes d’exploitation de postes de travail que le client souhaite utiliser. Ceci suppose de veiller à la parité des fonctions de toutes les variantes possibles de Windows et Apple OS X, pour les tâches IT de déploiement de correctifs, de mises à jour et d’applications, ces systèmes d’exploitation étant désormais ceux que l’on retrouve le plus souvent dans les environnements professionnels. Les revendeurs dont les solutions permettent de déployer et d’administrer des logiciels sur n’importe quel desktop seront davantage en mesure de justifier l’investissement et donc de convaincre leurs clients.
Se pose aussi le choix de continuer avec des PC traditionnels ou d’adopter les nouvelles stratégies basées sur la virtualisation des espaces de travail. L’analyse comparative des coûts des nouveaux modèles centralisés et des modèles IT historiques est aussi l’occasion pour les revendeurs de démontrer aux clients quels sont les potentiels d’économies initiales et d’avantages à long terme.
" A l’issue de l’inventaire et une fois que le client et le revendeur se sont entendus sur les choix des technologies de postes de travail, il est temps de migrer. Pour les machines préexistantes, qu’il va falloir mettre à niveau vers un nouveau système d’exploitation, une approche progressive s’impose afin que l’impact sur les utilisateurs soit minime et gérable. Pour les machines que l’on décide de remplacer, la procédure sera plus rapide encore ".
Les services IT ont intérêt également à planifier les conditions de personnalisation des postes de travail et à prévoir des formations en ce sens. En effet, il est tout à fait possible d’automatiser le redéploiement des paramètres utilisateur d’une machine sur une autre. Cette étape doit donc être prise en compte dans la planification du projet. Ce faisant, les utilisateurs se familiariseront plus rapidement avec leurs nouvelles machines et le support technique aura moins de demandes d’assistance à traiter. Au final, la migration coûtera moins cher à l’entreprise.
Les postes de travail tels que nous les connaissons vont continuer à évoluer : les salariés demandent et obtiennent l’autorisation d’utiliser leurs propres terminaux pour travailler ; on considère de plus en plus les smartphones et les tablettes comme des outils de travail légitimes, et les dernières innovations de virtualisation des desktops rendent cette technologie plus abordable financièrement et accessible à davantage d’entreprises.
La vente de services de migration des postes de travail promet également des opportunités sur le long terme. Au lieu d’accompagner simplement le client du point A au point B, l’analyse de son environnement et des différentes solutions de déploiement et d’administration système peut transformer un contrat ponctuel en une relation durable. Pour pouvoir satisfaire les besoins changeants des utilisateurs, il faut bien comprendre toutes les possibilités de distribution de services à un « poste de travail » et connaître les outils permettant d’administrer celui-ci et de le maintenir à jour. L’aspect administration système peut faire de tout projet de migration une proposition « gagnant-gagnant », source d’une plus grande valeur ajoutée pour le client et d’une rentabilité accrue pour le revendeur.
* Statistiques publiées par Net Applications en février 2013.
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