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La restauration est une véritable terre promise pour la robotique. Aux quatre coins du monde, des restaurants utilisent déjà des robots encore basiques. Une première étape.
La restauration est une véritable terre promise pour la robotique. Aux quatre coins du monde, des restaurants utilisent déjà des robots encore basiques. Une première étape.
Au
Robot Restaurant, dans ville chinoise de Harbin, une vingtaine de
robots s’occupent de préparer certains plats et de les servir. - REUTERS
Après
les chaînes des constructeurs automobiles, après les réparations sur le
site de Fukushima, après l’exploration de Mars, les robots vont mettre
un pied dans un nouveau domaine, inattendu : les restaurants. L’histoire
est des plus sérieuses. Selon une étude McKinsey, les robots devraient
capter plus de 10% des emplois dans le domaine des services d’ici à
2025.
Or le secteur de la restauration,
et notamment de la restauration rapide, apparaît comme un terrain de
prédilection pour déployer une armée de robots chargés de préparer des
plats, de les servir ou encore de nettoyer les lieux. Aux Etats-Unis et
en Asie, plusieurs entreprises se sont d’ores et déjà lancées sur le
créneau, et commencent à équiper certaines adresses, pour l’heure
futuristes.
C’est le cas du Robot Restaurant
dans la ville chinoise de Harbin. Une vingtaine de robots y sont
chargés d’assurer le service et de cuisiner certaines préparations
sommaires (nouilles et ravioles). Les robots sont ici utilisés comme un
appât à clients avec succès : l’adresse a fait aujourd’hui le tour du
monde, et attire des milliers de touristes chaque année. Pour autant,
l’investissement est réel. Chaque robot a coûté plus de 25.000 euros
pièce. Au Japon, des restaurants de ce type se sont multipliés ces
dernières années, des établissements également des plus folkloriques.
Bien
loin de ces « parcs d’attraction robotique », un restaurateur de Pékin
a, lui, développé un véritable robot de cuisine, au sens le plus complet
du terme. « Chef Cui » (voir vidéo ci-dessus) est un robot basique qui
permet de préparer des nouilles à la chaîne, une opération
particulièrement répétitive. Ici, la logique du rendement prend le
dessus : un exemplaire de Chef Cui coûte environ 1.500 euros à l’achat,
là où le salaire moyen annuel d’un commis de cuisine est d’environ 3.600
euros.
Aux
Etats-Unis, la robotique de cuisine prend déjà des tournures
industrielles. A l’instar de la chaîne de production de hamburgers
élaborée par Momentum Machines
, une société basée à San Francisco. Cette chaîne robotisée assure,
entre autres, la découpe des tomates, la cuisson ou encore l’intégration
d’une dose de sauce. Ce robot peut assurer une cadence de 360
hamburgers par heure et permettre d'économiser, selon son concepteur,
135.000 dollars par an en masse salariale, service compris.
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