A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/vie-privee-l-eff-distribue-un-mauvais-point-a-apple-39790057.htm
Sécurité : Quel est le comportement
des grandes entreprises du numérique face aux requêtes des autorités qui
peuvent compromettre la vie privée ? L'Electronic Frontier Foundation
tente d'y voir plus clair.
L'Electronic Frontier Foundation (EFF), vénérable association de défense
des libertés en ligne, s'est piqué cette semaine de distribuer bons et
mauvais points aux géants du numérique en matière de vie privée, remarquait hier le blog Numérama.
Un tableau simple et lisible - plus il y a d'étoiles, mieux c'est - permet de comparer en un coup d'oeil et quelques coups de scroll les différents services utilisés chaque jour. Pas de jugement péremptoire ici, même Facebook obtient un 3/6, ce qui crédibilise la démarche dans sa volonté d'alerte et d'information.
Six critères objectifs
Les étoiles ne sont d'ailleurs pas une note arbitraire, ou en fonction de considérations sorties de la tête d'un militant de l'EFF. A chacune correspond un critère, en général assez objectif, qui est rempli ou non. Relativement binaire, notamment pour les derniers critères, mais cela a l'avantage de présenter des faits.
Les critères :
Twitter 6/6 ; Apple 1/6
Parmi les bons points distribués, on peut distinguer Twitter, qui remplit absolument tous les critères, mais aussi les outils de stockage de fichiers en ligne Spideroak et Dropbox, et le réseau social LinkedIn, qui omettent juste de se battre devant les tribunaux - l'un des deux critères les plus discutables, ainsi que Google, qui ne prévient simplement pas ses utilisateurs en cas de requête du gouvernement.
A l'inverse, Myspace ne remplit absolument aucun des critères, et Apple se contente de se battre auprès du Congrès. Yahoo, également mal noté, ne remplit qu'un critère : il défend la vie privée de ses utilisateurs devant les tribunaux. AT&T et Comcast sont également mal notés.
L'outil est au final assez intéressant. On pourra toutefois recommander la lecture plus approfondie des différents cas, certains expliquant mieux la pertinence des critères ou les éventuels écueils de la comparaison. Pour autant, on ne peut que se demander si le même exercice, dans un cadre économique et non juridique, n'aurait pas tout autant, voire plus, d'intérêt. En tous cas, il montrerait probablement un tableau différent.
Un tableau simple et lisible - plus il y a d'étoiles, mieux c'est - permet de comparer en un coup d'oeil et quelques coups de scroll les différents services utilisés chaque jour. Pas de jugement péremptoire ici, même Facebook obtient un 3/6, ce qui crédibilise la démarche dans sa volonté d'alerte et d'information.
Six critères objectifs
Les étoiles ne sont d'ailleurs pas une note arbitraire, ou en fonction de considérations sorties de la tête d'un militant de l'EFF. A chacune correspond un critère, en général assez objectif, qui est rempli ou non. Relativement binaire, notamment pour les derniers critères, mais cela a l'avantage de présenter des faits.
Les critères :
- Le service réclame un mandat pour la communication de contenus (aux autorités) ;
- Le service communique aux utilisateurs les requêtes du gouvernement ;
- Le service publie des rapports de transparence ;
- Le service publie des directives sur l'application de la loi ;
- Le service se bat en justice pour le droit à la vie privée de ses utilisateurs ;
- Le service se bat au Congrès pour le droit à la vie privée de ses utilisateurs.
Twitter 6/6 ; Apple 1/6
Parmi les bons points distribués, on peut distinguer Twitter, qui remplit absolument tous les critères, mais aussi les outils de stockage de fichiers en ligne Spideroak et Dropbox, et le réseau social LinkedIn, qui omettent juste de se battre devant les tribunaux - l'un des deux critères les plus discutables, ainsi que Google, qui ne prévient simplement pas ses utilisateurs en cas de requête du gouvernement.
A l'inverse, Myspace ne remplit absolument aucun des critères, et Apple se contente de se battre auprès du Congrès. Yahoo, également mal noté, ne remplit qu'un critère : il défend la vie privée de ses utilisateurs devant les tribunaux. AT&T et Comcast sont également mal notés.
L'outil est au final assez intéressant. On pourra toutefois recommander la lecture plus approfondie des différents cas, certains expliquant mieux la pertinence des critères ou les éventuels écueils de la comparaison. Pour autant, on ne peut que se demander si le même exercice, dans un cadre économique et non juridique, n'aurait pas tout autant, voire plus, d'intérêt. En tous cas, il montrerait probablement un tableau différent.
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