A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/les-messages-instantanes-ont-supplante-les-sms-en-2012-39789931.htm
Avis d'expert : L'essor des smartphones et des applications à vocation sociale explique cette tendance qui plombe les revenus des opérateurs.
Le SMS est-il une star sur le déclin ? On peut le croire, car depuis
l'explosion des smartphones, le bon vieux message texte est de plus en
plus concurrencé par des outils tiers.
Il s'agit principalement des outils de messagerie instantanée comme BBM ou de services intégrés dans des applications populaires comme Skype ou encore Facebook.
Ces applications proposent par ailleurs plus de richesse et de souplesse que les SMS. Enfin, le succès planétaire d'applications rendant interopérables ces outils, comme WhatsApp, accentue le succès de la messagerie instantanée face aux SMS.
Perte de revenus pour les opérateurs
Ainsi, selon les calculs d'Informa Telecom & Media, environ 19 milliards de messages instantanés ont été expédiés chaque jour en moyenne en 2012 contre 17,6 milliards de SMS.
En 2014, on comptera 50 milliards de messages instantanés par jour contre 21 milliards de SMS.
Ce basculement n'est pas une bonne nouvelle pour les opérateurs. Le SMS reste encore dans de nombreux pays une source non négligeable de revenus alors que les messages instantanés transitant à travers des application ne leur rapportent rien.
Selon le cabinet Ovum, le manque à gagner commence à devenir colossal pour les opérateurs de la planète, déjà pénalisés par la baisse du coût de la voix et de la data.
Il estime que ces acteurs ont perdu 23 milliards de dollars à cause de ce transfert en 2012 contre "seulement" 13,9 milliards de dollars en 2011. Cette perte sera de 32,6 milliards cette année, 54 milliards de dollars en 2016 et 86 milliards en 2020, estime le cabinet.
Le spécialiste estime par ailleurs que la part des revenus des SMS pour les opérateurs passera de 45% en 2012 à 35% d'ici 2016.
Pour Ovum, il n'y pas 36 solutions : les opérateurs doivent se positionner sur le terrain du 'social messaging' pour limiter la casse. Mais la marge de manoeuvre est limitée. On sait que les solutions propriétaires développées par les opérateurs n'ont jamais fonctionné.
Il s'agit principalement des outils de messagerie instantanée comme BBM ou de services intégrés dans des applications populaires comme Skype ou encore Facebook.
Ces applications proposent par ailleurs plus de richesse et de souplesse que les SMS. Enfin, le succès planétaire d'applications rendant interopérables ces outils, comme WhatsApp, accentue le succès de la messagerie instantanée face aux SMS.
Perte de revenus pour les opérateurs
Ainsi, selon les calculs d'Informa Telecom & Media, environ 19 milliards de messages instantanés ont été expédiés chaque jour en moyenne en 2012 contre 17,6 milliards de SMS.
En 2014, on comptera 50 milliards de messages instantanés par jour contre 21 milliards de SMS.
Ce basculement n'est pas une bonne nouvelle pour les opérateurs. Le SMS reste encore dans de nombreux pays une source non négligeable de revenus alors que les messages instantanés transitant à travers des application ne leur rapportent rien.
Selon le cabinet Ovum, le manque à gagner commence à devenir colossal pour les opérateurs de la planète, déjà pénalisés par la baisse du coût de la voix et de la data.
Il estime que ces acteurs ont perdu 23 milliards de dollars à cause de ce transfert en 2012 contre "seulement" 13,9 milliards de dollars en 2011. Cette perte sera de 32,6 milliards cette année, 54 milliards de dollars en 2016 et 86 milliards en 2020, estime le cabinet.
Le spécialiste estime par ailleurs que la part des revenus des SMS pour les opérateurs passera de 45% en 2012 à 35% d'ici 2016.
Pour Ovum, il n'y pas 36 solutions : les opérateurs doivent se positionner sur le terrain du 'social messaging' pour limiter la casse. Mais la marge de manoeuvre est limitée. On sait que les solutions propriétaires développées par les opérateurs n'ont jamais fonctionné.
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