mardi 8 novembre 2011
Le marché du conseil reste très hétérogène et très éclaté (TOP 50 des cabinets de conseilUne confiance sous surveillance),quels que soient les segments, du conseil en stratégie au conseil en infrastructures informatiques et télécoms. Mais globalement il devrait suivre à peine la croissance de l’économie pour2012. C'est ce que constate Pierre Audoin Consultants (PAC) dans son étude « Le marché du Conseil en France » qui montre que les incertitudes qui pèsent sur les perspectives économiques risquent de freiner la croissance de ce marché à court terme. Ces prévisions sont en ligne avec celles du Gartner selon lesquelles les dépenses informatiques des entreprises de la zone EMEA devraient être en baisse de 1,4% par rapport à l'an dernier (Vers une baisse des dépenses IT en Europe).
Après une reprise marquée des activités de conseil en 2010 et sur le premier semestre de l'année 2011, les prévisions sur les prochains mois sont moins prometteuses. De nombreux grands donneurs d'ordres, essentiellement dans les secteurs de l'Industrie et de la Banque, prennent depuis l'été 2011 des positions défensives quant à la gestion de leurs dépenses. « Les arbitrages en cours portent principalement sur une optimisation accrue de la productivité et une sélectivité dans les projets d'investissements. Le marché du conseil, positionné très en amont dans les cycles d'investissements, devrait manifestement être le premier impacté », explique Vincent Gelineau, directeur chez PAC.
Selon PAC, les perspectives de croissance sur ce marché sont estimées inférieures à 1% en 2012, au vu des prévisions économiques actuelles (croissance PIB de 1%).
La situation est nuancée selon les typologies de prestations de conseil, avec des opportunités sur des thèmes de conseil en management, tels l'optimisation des organisations avec le déploiement de modèles transnationaux et l'adoption de nouveaux modèles économiques en phase avec l'émergence de l'économie numérique. « Des opportunités existent également autour du conseil en infrastructures IT et Télécoms, portées par l'adoption progressive du Cloud Computing et les stratégies de réduction des coûts et de sourcing», ajoute Vincent Gelineau.
PAC propose une analyse structurée de cinq segments de marché :
- Conseil en stratégie ;
- Conseil en organisation/transformation ;
- Conseil métier et applicatif ;
- Conseil en infrastructures IT ;
- Conseil en STIE (informatique Scientifique, Technique, Industrielle et Embarquée).
Selon cette analyse, les leaders varient selon les segments :
En 2011, le marché du conseil représente 5 milliards d'euros, avec comme principal contributeur le segment du conseil en organisation/transformation, qui représente 37% du marché, tandis que le marché du conseil en STIE correspond seulement à 5% de l'ensemble.
En termes de secteur, la Banque/Assurance occupe près du tiers du marché du conseil en France. L'étude Conseil de PAC analyse également la dynamique du marché par secteurs d'activité. Dans le secteur de la Banque/Assurance, les enjeux portant sur l'orchestration multi canal et le risk management restent majeurs.
On notera que les expertises sectorielles et l'émergence de l' « entreprise numérique », sont les principales clés et accélèrent la convergence entre le conseil en management et le conseil IT. La modernisation de l'Etat et la gestion de la relation aux citoyens sont les thèmes de prédilection dans le secteur public. Le secteur des Utilities restera très dynamique, avec des enjeux portant notamment sur des projets de type « Smart Cities ».
Principales sociétés considérées au sein de l'étude :
Accenture, Aedian, Alten, Altran, AT Kearney, Atos, Bain&co, BCG, BearingPoint, Booz&co, Capgemini Consulting Services, CSC, CVA, Deloitte, Devoteam, Ernst&Young, Eurogroup, IBM, KPMG, Kurt Salmon, McKinsey&co, Logica Business Consulting, Octo Technology, Oliver Wyman, Orange Business Services, PWC, Sia Conseil, Solucom, Sopra Group,
Source: infoDSI.com
mardi 8 novembre 2011
Le marché du conseil reste très hétérogène et très éclaté (TOP 50 des cabinets de conseilUne confiance sous surveillance),quels que soient les segments, du conseil en stratégie au conseil en infrastructures informatiques et télécoms. Mais globalement il devrait suivre à peine la croissance de l’économie pour2012. C'est ce que constate Pierre Audoin Consultants (PAC) dans son étude « Le marché du Conseil en France » qui montre que les incertitudes qui pèsent sur les perspectives économiques risquent de freiner la croissance de ce marché à court terme. Ces prévisions sont en ligne avec celles du Gartner selon lesquelles les dépenses informatiques des entreprises de la zone EMEA devraient être en baisse de 1,4% par rapport à l'an dernier (Vers une baisse des dépenses IT en Europe).
Après une reprise marquée des activités de conseil en 2010 et sur le premier semestre de l'année 2011, les prévisions sur les prochains mois sont moins prometteuses. De nombreux grands donneurs d'ordres, essentiellement dans les secteurs de l'Industrie et de la Banque, prennent depuis l'été 2011 des positions défensives quant à la gestion de leurs dépenses. « Les arbitrages en cours portent principalement sur une optimisation accrue de la productivité et une sélectivité dans les projets d'investissements. Le marché du conseil, positionné très en amont dans les cycles d'investissements, devrait manifestement être le premier impacté », explique Vincent Gelineau, directeur chez PAC.
Selon PAC, les perspectives de croissance sur ce marché sont estimées inférieures à 1% en 2012, au vu des prévisions économiques actuelles (croissance PIB de 1%).
La situation est nuancée selon les typologies de prestations de conseil, avec des opportunités sur des thèmes de conseil en management, tels l'optimisation des organisations avec le déploiement de modèles transnationaux et l'adoption de nouveaux modèles économiques en phase avec l'émergence de l'économie numérique. « Des opportunités existent également autour du conseil en infrastructures IT et Télécoms, portées par l'adoption progressive du Cloud Computing et les stratégies de réduction des coûts et de sourcing», ajoute Vincent Gelineau.
PAC propose une analyse structurée de cinq segments de marché :
- Conseil en stratégie ;
- Conseil en organisation/transformation ;
- Conseil métier et applicatif ;
- Conseil en infrastructures IT ;
- Conseil en STIE (informatique Scientifique, Technique, Industrielle et Embarquée).
Selon cette analyse, les leaders varient selon les segments :
En 2011, le marché du conseil représente 5 milliards d'euros, avec comme principal contributeur le segment du conseil en organisation/transformation, qui représente 37% du marché, tandis que le marché du conseil en STIE correspond seulement à 5% de l'ensemble.
En termes de secteur, la Banque/Assurance occupe près du tiers du marché du conseil en France. L'étude Conseil de PAC analyse également la dynamique du marché par secteurs d'activité. Dans le secteur de la Banque/Assurance, les enjeux portant sur l'orchestration multi canal et le risk management restent majeurs.
On notera que les expertises sectorielles et l'émergence de l' « entreprise numérique », sont les principales clés et accélèrent la convergence entre le conseil en management et le conseil IT. La modernisation de l'Etat et la gestion de la relation aux citoyens sont les thèmes de prédilection dans le secteur public. Le secteur des Utilities restera très dynamique, avec des enjeux portant notamment sur des projets de type « Smart Cities ».
Principales sociétés considérées au sein de l'étude :
Accenture, Aedian, Alten, Altran, AT Kearney, Atos, Bain&co, BCG, BearingPoint, Booz&co, Capgemini Consulting Services, CSC, CVA, Deloitte, Devoteam, Ernst&Young, Eurogroup, IBM, KPMG, Kurt Salmon, McKinsey&co, Logica Business Consulting, Octo Technology, Oliver Wyman, Orange Business Services, PWC, Sia Conseil, Solucom, Sopra Group,
Source: infoDSI.com
http://www.infodsi.com/articles/125216/marche-conseil-pression-2012.html?key=
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