Dans le secteur de la santé mobile, les
applications seraient peu nombreuses à respecter la protection de la vie
privée de leurs utilisateurs.
Seules
43% des applications gratuites
possèdent un lien qui informe l'utilisateur sur leur politique de
confidentialité, et uniquement 20% dans le cas d'applications payantes.
C'est en effet ce que révèle une étude de
Privacy Rights Clearinghouse,
une organisation à but non lucratif californienne. Selon le rapport
Mobile Health and Fitness Apps : What Are The Privacy Risks ?. Une
chiffre alarmant quand on sait que les auteurs de l'étude se sont fondés
sur un échantillon de 43 applications, dont 20 payantes, et qu'aucune
d'entre elles n'a pu être ne semble être irréprochables concernant la
protection de la vie privée des utilisateurs.
Quelle fuite de données ?
Ainsi, pour 40% des applications, soit 17 sur les 43, ces logiciels
collectent des informations très sensibles : l'adresse, le nom complet,
la géo-localisation, la date de naissance ou encore le code postal de
l'utilisateur. 32% représentent un risque médian, à savoir que ces
applications peuvent capturer un courriel, les noms des amis, les
centres d'intérêts, et 28% vont capturer des données peu importantes,
comme le type d'appareil utilisé ou un pistage anonyme. D'ailleurs, 35%
des équipes derrière la conception des applications gratuites optent
pour un partage des informations avec des tiers-parties, contre 30% pour
les applications payantes. Ce genre de données peut ensuite être
revendu à des compagnies publicitaires afin de centrer leurs campagnes,
ce qui arrive, évidemment plus souvent avec des applications gratuites
que payantes (43% des applications gratuites, contre seulement une des
applications payantes).
Savoir se protéger
Afin de se protéger contre la fuite d'informations personnelles,
l'étude cherche aussi à conseiller les utilisateurs. Bien réfléchir à
quel type de données on entre dans un logiciel est, bien sûr, la
première des recommandations. Il faudrait aussi partir du principe que
tout ce qui sera informé sera revendu à des organisations tierces. La
compagnie Privacy Rights Clearinghouse conseille aussi de préférer les
applications payantes aux logiciels gratuits, considérées comme moins
dangereuses et de toujours essayer de les utiliser en les configurant
avec le moins de données sensibles possibles. Enfin, une démarche qui ne
serait pas toujours effectuée par les utilisateurs, celle d'effacer les
profils enregistrés et de supprimer les applications de leurs appareils
mobiles.
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