A lire sur: http://www.distributique.com/actualites/lire-le-pc-est-il-mort-les-reponses-d-acer-dell-hp-lenovo-20591.html
31 Jui 2013
Trimestre après trimestre, les ventes de PC en
entreprise semblent en forte baisse. Jusqu'où ira la chute ? Si Windows
8, ou l'invasion des nouveaux devices, ont fait figure de coupables, les
constructeurs gardent leur sang-froid. Comme en témoignent les quatre
que nous avons interrogés
Sabine Turkieltaub, Directrice marketing printing and personal systems
group de HP France tempère les diagnostics alarmistes. "Le PC reste malgré tout un pilier du marché, où l'on constate
une faible décroissance. Je crois que tous les formats vont trouver
leur place, on va aller vers du multi devices, mais le PC va rester le
premier choix. Desktops et PC en général ne sont pas morts ».
Un sentiment voisin se retrouve chez Acer. Pour Michaël Azria, Directeur de la division professionnelle : « J'attribue la baisse du marché en partie aux tablettes, mais beaucoup à la crise, c'est clair et net. Nos chiffres ne sont pas forcément ceux des grands cabinets d'études, ils montrent un marché plutôt flat. Un record dans la baisse a été atteint au premier trimestre 2013, il faut attendre un peu pour avoir les chiffres du deuxième trimestre et parler d'une éventuelle tendance alarmiste. Nous sommes plutôt des challengers chez Acer sur ce marché de l'entreprise, mais nous voyons beaucoup de projets de renouvellement de parcs et de nouveaux projets arriver. «
Pas d'alarmisme donc, mais plutôt des diagnostics de fond. C'est la ligne d'Alexis Oger, le directeur marketing de Dell : « Pour répondre à votre question, il faut regarder différents sujets, celui des usages et des nouvelles relations au travail, le cloud computing, la consumérisation qui entraînent de nouveaux enjeux. Je crois qu'il y a désormais deux catégories de personnes, celles qui consomment de l'information et celles qui la produisent, et les deux ont besoin d'un ou plusieurs terminaux. Donc, si on suit les chiffres, le PC décline, mais si on regarde les usages, la réponse est non. Fermement non. «
La tendance à l'hybride est forte
Constat unanime, les usages changent et les devices se multiplient : l'utilisateur en entreprise a son terminal PC, son terminal tablette, son terminal smartphone, appartenant ou pas à l'entreprise, pour des besoins pro et perso, avec de multiples variantes. La tendance à l'hybride est forte. Mais quel hybride ? Celui des usages où le collaborateur aura à la fois un PC de bureau et une tablette, celui du poste de travail où il est doté d'un Netbook qui fait tablette ? « Le plus important, souligne Alexis Oger de Dell, c'est de s'adapter à l'évolution, l'informatique est en totale transformation, il faut comprendre et accompagner cette transformation. Nous sommes à un tournant en termes d'usage, il faut maintenant que les applications métier suivent ».
Chez Lenovo, Alain Raison Directeur exécutif des produits entreprise pour la zone EMEA se montre plus nuancé : « on ne remplacera pas un PC par une tablette, ce n'est pas pareil, ni la même puissance, ni les mêmes usages. Il est vrai qu'aujourd'hui, le marché est en baisse, mais deux éléments sont à prendre en compte : un aspect conjoncturel et un aspect de fond. »
Sur le premier point, simple et brutal, l'économie souffre, tous les budgets sont resserrés, l'informatique et les services sont facilement impactés. Il semble que l'Europe du Sud le soit plus fortement. Pour l'autre aspect, Alain Raison se montre très prudent : « est-ce que vraiment on assiste à une cannibalisation des PC par les tablettes ? Je pense qu'il faut regarder les évolutions du PC en général et vérifier de près quels sont les produits impactés : PC portables ou PC de bureau ? Le PC portable est touché, c'est une évidence. Mais on ne remplacera pas un PC de bureau par une tablette, il faut être très clair. Et on ne sait pas encore quelle "form factor" va émerger ».
La fin du support de Windows XP
Un sentiment voisin se retrouve chez Acer. Pour Michaël Azria, Directeur de la division professionnelle : « J'attribue la baisse du marché en partie aux tablettes, mais beaucoup à la crise, c'est clair et net. Nos chiffres ne sont pas forcément ceux des grands cabinets d'études, ils montrent un marché plutôt flat. Un record dans la baisse a été atteint au premier trimestre 2013, il faut attendre un peu pour avoir les chiffres du deuxième trimestre et parler d'une éventuelle tendance alarmiste. Nous sommes plutôt des challengers chez Acer sur ce marché de l'entreprise, mais nous voyons beaucoup de projets de renouvellement de parcs et de nouveaux projets arriver. «
Pas d'alarmisme donc, mais plutôt des diagnostics de fond. C'est la ligne d'Alexis Oger, le directeur marketing de Dell : « Pour répondre à votre question, il faut regarder différents sujets, celui des usages et des nouvelles relations au travail, le cloud computing, la consumérisation qui entraînent de nouveaux enjeux. Je crois qu'il y a désormais deux catégories de personnes, celles qui consomment de l'information et celles qui la produisent, et les deux ont besoin d'un ou plusieurs terminaux. Donc, si on suit les chiffres, le PC décline, mais si on regarde les usages, la réponse est non. Fermement non. «
La tendance à l'hybride est forte
Constat unanime, les usages changent et les devices se multiplient : l'utilisateur en entreprise a son terminal PC, son terminal tablette, son terminal smartphone, appartenant ou pas à l'entreprise, pour des besoins pro et perso, avec de multiples variantes. La tendance à l'hybride est forte. Mais quel hybride ? Celui des usages où le collaborateur aura à la fois un PC de bureau et une tablette, celui du poste de travail où il est doté d'un Netbook qui fait tablette ? « Le plus important, souligne Alexis Oger de Dell, c'est de s'adapter à l'évolution, l'informatique est en totale transformation, il faut comprendre et accompagner cette transformation. Nous sommes à un tournant en termes d'usage, il faut maintenant que les applications métier suivent ».
Chez Lenovo, Alain Raison Directeur exécutif des produits entreprise pour la zone EMEA se montre plus nuancé : « on ne remplacera pas un PC par une tablette, ce n'est pas pareil, ni la même puissance, ni les mêmes usages. Il est vrai qu'aujourd'hui, le marché est en baisse, mais deux éléments sont à prendre en compte : un aspect conjoncturel et un aspect de fond. »
Sur le premier point, simple et brutal, l'économie souffre, tous les budgets sont resserrés, l'informatique et les services sont facilement impactés. Il semble que l'Europe du Sud le soit plus fortement. Pour l'autre aspect, Alain Raison se montre très prudent : « est-ce que vraiment on assiste à une cannibalisation des PC par les tablettes ? Je pense qu'il faut regarder les évolutions du PC en général et vérifier de près quels sont les produits impactés : PC portables ou PC de bureau ? Le PC portable est touché, c'est une évidence. Mais on ne remplacera pas un PC de bureau par une tablette, il faut être très clair. Et on ne sait pas encore quelle "form factor" va émerger ».
La fin du support de Windows XP
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