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Jeff Bezos, fondateur et actuel CEO du site américain de vente en ligne Amazon. (crédit : D.R.)
Le 06 Aout 2013
Jeff Bezos, fondateur et actuel CEO du site américain de vente en ligne Amazon. (crédit : D.R.)
(Màj) Surprise, Jeff Bezos, fondateur et CEO
d'Amazon, met la main sur le Washington Post, l'un des quotidiens
américains les plus emblématiques.
L'acquisition du Washington Post par Jeff Bezos, PDG d'Amazon, pour
250 millions de dollars en numéraire se fait dans le cadre d'une
transaction privée distincte du rôle que joue le fondateur du site de
vente en ligne au sein de sa société.
Le dirigeant d'Amazon ne s'occupera pas du Post au jour le jour, explique-t-il dans une lettre adressée aux employés du journal créé en 1877. « Je vis heureux dans l'autre Washington où j'ai un travail que j'aime », écrit-il en faisant référence à l'Etat où se trouve le siège social du site de vente en ligne, sur la côte ouest des Etats-Unis, le quotidien se trouvant sur la côte est, à Washington D.C.
Jeff Bezos reconnait que cette acquisition pourrait susciter l'appréhension parmi les collaborateurs du quotidien, mais il assure qu'il poursuivra la mission du journal de suivre l'actualité, où que cela mène. Toutefois, il y aura des changements dans les années à venir, reconnaît-il aussi. « C'est essentiel », ajoute-t-il en soulignant que cela serait arrivé avec ou sans nouveau propriétaire. Internet transforme à peu près tout ce qui touche au traitement de l'information : il raccourcit les cycles, érode les sources de revenus sur lesquels on peut s'appuyer dans la durée et permet de nouvelles formes de concurrence, sur lesquelles ne pèse parfois aucun coût de collecte, rappelle Jeff Bezos dans sa lettre. Dans ce nouvel environnement, « il n'y a pas de carte et il ne sera pas facile de tracer le chemin à suivre », admet-il.
Katharine Waymouth reste à la tête du Post
L'éditrice et CEO du Washington Post, Katharine Waymouth, conservera son poste à la demande de Jeff Bezos, ainsi qu'elle l'indique elle-même dans une lettre adressée de son côté à ses employés. Elle est la petite-fille de l'éditrice Katharine Graham (décédée en 2001) qui présidait aux destinées du Post pendant la période où le journal a couvert l'affaire du Watergate. La famille de sa mère détient le journal depuis 1933 lorsqu'il a été racheté par son arrière grand-père Eugene Meyer. « C'est un jour que ni moi ni ma famille ne nous attendions à vivre », écrit-elle en préambule.
La transaction comprend aussi d'autres publications, Greater Washington Publishing, the Gazette newspapers, Express, El Tiempo Latino et Robinson Terminal. Dans sa lettre, l'éditrice souligne que Jeff Bezos acquiert le journal à titre personnel et non dans le cadre d'Amazon. Elle rappelle qu'il fait ses preuves comme entrepreneur, comme sa propre famille, et qu'il a une vision à long terme sur les investissements qu'il fait. Bien que la vente ne se fasse pas de gaité de coeur, elle pense que le fait que Jeff Bezos devienne propriétaire représente une opportunité pour le Washington Post et ses lecteurs.
L'annonce de la transaction a surpris, peu de personnes étant au courant que le Post était à vendre, écrit lui-même le quotidien dans l'article relatant l'acquisition.
Le dirigeant d'Amazon ne s'occupera pas du Post au jour le jour, explique-t-il dans une lettre adressée aux employés du journal créé en 1877. « Je vis heureux dans l'autre Washington où j'ai un travail que j'aime », écrit-il en faisant référence à l'Etat où se trouve le siège social du site de vente en ligne, sur la côte ouest des Etats-Unis, le quotidien se trouvant sur la côte est, à Washington D.C.
Jeff Bezos reconnait que cette acquisition pourrait susciter l'appréhension parmi les collaborateurs du quotidien, mais il assure qu'il poursuivra la mission du journal de suivre l'actualité, où que cela mène. Toutefois, il y aura des changements dans les années à venir, reconnaît-il aussi. « C'est essentiel », ajoute-t-il en soulignant que cela serait arrivé avec ou sans nouveau propriétaire. Internet transforme à peu près tout ce qui touche au traitement de l'information : il raccourcit les cycles, érode les sources de revenus sur lesquels on peut s'appuyer dans la durée et permet de nouvelles formes de concurrence, sur lesquelles ne pèse parfois aucun coût de collecte, rappelle Jeff Bezos dans sa lettre. Dans ce nouvel environnement, « il n'y a pas de carte et il ne sera pas facile de tracer le chemin à suivre », admet-il.
Katharine Waymouth reste à la tête du Post
L'éditrice et CEO du Washington Post, Katharine Waymouth, conservera son poste à la demande de Jeff Bezos, ainsi qu'elle l'indique elle-même dans une lettre adressée de son côté à ses employés. Elle est la petite-fille de l'éditrice Katharine Graham (décédée en 2001) qui présidait aux destinées du Post pendant la période où le journal a couvert l'affaire du Watergate. La famille de sa mère détient le journal depuis 1933 lorsqu'il a été racheté par son arrière grand-père Eugene Meyer. « C'est un jour que ni moi ni ma famille ne nous attendions à vivre », écrit-elle en préambule.
La transaction comprend aussi d'autres publications, Greater Washington Publishing, the Gazette newspapers, Express, El Tiempo Latino et Robinson Terminal. Dans sa lettre, l'éditrice souligne que Jeff Bezos acquiert le journal à titre personnel et non dans le cadre d'Amazon. Elle rappelle qu'il fait ses preuves comme entrepreneur, comme sa propre famille, et qu'il a une vision à long terme sur les investissements qu'il fait. Bien que la vente ne se fasse pas de gaité de coeur, elle pense que le fait que Jeff Bezos devienne propriétaire représente une opportunité pour le Washington Post et ses lecteurs.
L'annonce de la transaction a surpris, peu de personnes étant au courant que le Post était à vendre, écrit lui-même le quotidien dans l'article relatant l'acquisition.
Article de La Rédaction avec IDG News Service
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