Visiblement, la fonctionnalité à la mode dans les
smartphones et autres tablettes est la vidéo. En effet, beaucoup de
puces récentes prennent en charge le H.264 en 1080p « High Profile » et
utilisent cette compatibilité comme argument de vente. Expliquons.
Dans les puces ARM utilisées par les smartphones, les processeurs sont généralement incapables de lire des vidéos encodées en H.264 dans des définitions élevées — les modèles à base de Cortex A9 peuvent à peine lire du 720p — et les SoC (puce tout-en-un) intègrent donc souvent un composant dédié à la décompression (et parfois à l'encodage) de la vidéo. Et ces puces, malheureusement, ont des limites. Si un décodage logiciel permet d'accepter n'importe quelle norme — seule la puissance du processeur compte —, les puces dédiées ont des fonctions câblées qui n'acceptent que les normes définies au départ.
Notons un dernier problème : si les puces peuvent décoder les flux
facilement, il faut encore qu'elles soient utilisées. En effet, tous les
programmes n'utilisent pas le décodage matériel et certains systèmes
d'exploitation, comme iOS, ne donnent pas accès au décodage matériel aux
applications tierces, alors obligées de décoder les vidéos sur le
processeur.
A l'avenir, les smartphones et autres tablettes devraient peu à peu remplacer les boîtiers Media Center, la prise HDMI devenant un standard (parfois optionnel) et les capacités sans fil étant de plus en plus populaires.
http://www.presence-pc.com/actualite/1080P-HIGH-PROFILE-45684/
Dans les puces ARM utilisées par les smartphones, les processeurs sont généralement incapables de lire des vidéos encodées en H.264 dans des définitions élevées — les modèles à base de Cortex A9 peuvent à peine lire du 720p — et les SoC (puce tout-en-un) intègrent donc souvent un composant dédié à la décompression (et parfois à l'encodage) de la vidéo. Et ces puces, malheureusement, ont des limites. Si un décodage logiciel permet d'accepter n'importe quelle norme — seule la puissance du processeur compte —, les puces dédiées ont des fonctions câblées qui n'acceptent que les normes définies au départ.
Le « high profile »
Prenons l'exemple du Tegra de NVIDIA : si la puce est capable de décoder du H.264 en 1080p, le décodeur se limite au « main profile » avec un débit maximal de 20 mégabits/s. Dans les faits, c'est trop faible : beaucoup de vidéos (commerciales ou pas) utilisent le « high profile » (plus complexe) et travaillent avec des débits plus élevés. Avec Tegra 3, NVIDIA a donc modifié la puce de décodage : le « high profile » est maintenant supporté et le débit peut atteindre 40 mégabits/s. NVIDIA n'est pas la seule société a proposer cette prise en charge, qui devient un argument marketing : les OMAP4 de Texas Instrument et — nouveauté — la ZMS-20 de ZiiLABS supportent aussi le « high profile », comme le montre cette vidéo.
1080p
A l'avenir, les smartphones et autres tablettes devraient peu à peu remplacer les boîtiers Media Center, la prise HDMI devenant un standard (parfois optionnel) et les capacités sans fil étant de plus en plus populaires.
http://www.presence-pc.com/actualite/1080P-HIGH-PROFILE-45684/
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