Dans une question adressée au ministre de la Culture, le
député Jean-Pierre Brard (Gauche démocrate et républicaine) invite le
gouvernement à revenir sur la loi Hadopi. Selon l'élu de
Seine-Saint-Denis, l'activité de l'autorité « n'a eu aucun impact sur le téléchargement ».
Le député Jean-Pierre Brard estime que l'activité de l'Hadopi a été jusqu'à présent « inefficace et coûteuse ». Il critique l'action de l'autorité après lecture de son premier rapport d'activité et considère que la lutte contre le téléchargement n'a pas évolué. Précisément, il explique que : « la Hadopi n'a eu aucun impact sur le téléchargement, elle a juste amorcé un mouvement de migration des utilisateurs des logiciels peer-to-peer vers des sites payants de téléchargement direct tel Rapidshare ou Megaupload ».
Pour sa défense, l'Hadopi avait réalisé en mai dernier un sondage sur un panel d'internautes. L'autorité insistait sur le côté psychologique de la riposte graduée en expliquant que ses messages sont dissuasifs pour les internautes. Selon le sondage, presque la moitié des internautes interrogés se dirigent plus facilement vers des services légaux de téléchargement. 41 % des personnes interrogées aurait donc suivi ce raisonnement mais pas forcément suite à un message de l'Hadopi.
Autre critique, le député estime que le budget alloué à l'autorité grève les activités de l'Etat. Pour rappel, lors de son bilan d'activité, l'Hadopi avait expliqué qu'elle disposera pour 2012 de la somme de 11 millions d'euros. Un budget en baisse puisque pour l'année 2010, la haute autorité avait bénéficié d'un budget de 13,7 millions d'euros dont 11,4 millions provenant de subventions de l'Etat.
Jean-Pierre Brard invite le gouvernement à revoir sa copie en matière de lutte contre le téléchargement illégal. Il réintroduit l'idée de payer une somme forfaitaire afin de pouvoir disposer de plusieurs contenus et propose de « lancer une réflexion afin d'élaborer des politiques économiques et culturelles nouvelles » mais également de « valoriser, grâce à ce média, la diffusion libre d'œuvres artistiques et non plus assujetties aux majors […] de promouvoir une juste rémunération des artistes créateurs et non pas des seuls producteurs ».
En septembre dernier, Eric Walter, secrétaire général de l'Hadopi avait souhaité tordre le coup au « simplisme des idées toutes faites » auxquelles il oppose « un travail acharné de détermination. En ce sens, l'Hadopi aborde son deuxième exercice en toute confiance et donne rendez-vous en juin 2012 »…
Le député Jean-Pierre Brard estime que l'activité de l'Hadopi a été jusqu'à présent « inefficace et coûteuse ». Il critique l'action de l'autorité après lecture de son premier rapport d'activité et considère que la lutte contre le téléchargement n'a pas évolué. Précisément, il explique que : « la Hadopi n'a eu aucun impact sur le téléchargement, elle a juste amorcé un mouvement de migration des utilisateurs des logiciels peer-to-peer vers des sites payants de téléchargement direct tel Rapidshare ou Megaupload ».
Pour sa défense, l'Hadopi avait réalisé en mai dernier un sondage sur un panel d'internautes. L'autorité insistait sur le côté psychologique de la riposte graduée en expliquant que ses messages sont dissuasifs pour les internautes. Selon le sondage, presque la moitié des internautes interrogés se dirigent plus facilement vers des services légaux de téléchargement. 41 % des personnes interrogées aurait donc suivi ce raisonnement mais pas forcément suite à un message de l'Hadopi.
Autre critique, le député estime que le budget alloué à l'autorité grève les activités de l'Etat. Pour rappel, lors de son bilan d'activité, l'Hadopi avait expliqué qu'elle disposera pour 2012 de la somme de 11 millions d'euros. Un budget en baisse puisque pour l'année 2010, la haute autorité avait bénéficié d'un budget de 13,7 millions d'euros dont 11,4 millions provenant de subventions de l'Etat.
Jean-Pierre Brard invite le gouvernement à revoir sa copie en matière de lutte contre le téléchargement illégal. Il réintroduit l'idée de payer une somme forfaitaire afin de pouvoir disposer de plusieurs contenus et propose de « lancer une réflexion afin d'élaborer des politiques économiques et culturelles nouvelles » mais également de « valoriser, grâce à ce média, la diffusion libre d'œuvres artistiques et non plus assujetties aux majors […] de promouvoir une juste rémunération des artistes créateurs et non pas des seuls producteurs ».
En septembre dernier, Eric Walter, secrétaire général de l'Hadopi avait souhaité tordre le coup au « simplisme des idées toutes faites » auxquelles il oppose « un travail acharné de détermination. En ce sens, l'Hadopi aborde son deuxième exercice en toute confiance et donne rendez-vous en juin 2012 »…
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