A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/le-byod-un-marche-a-plus-de-200-milliards-de-dollars-d-ici-2020-39800565.htm
Mobilité : Que vaut le BYOD (Bring Your Own Device) ? La question peut paraître étonnante, mais plusieurs études ont tenté de mesurer cette valeur.
Deux études sur la valeur du BYOD ont récemment été publiées. La première, dévoilée par Markets and Markets, estime qu’en 2013, ce marché global a représenté 71,93 milliards de dollars et qu’il atteindra 266,17 milliards de dollars en 2019, le marché des États-Unis en tête, devant l’Europe et l’Asie-Pacifique. La seconde étude, réalisée par Grand View Research, estime pour sa part que le marché atteindra environ 240 milliards de dollars en 2020.
Que signifient ces chiffres ? Cela concerne le BYOD dans sa globalité, en somme, cela comprend aussi les ordinateurs, smartphones et autres tablettes tactiles payés par les employés et amenés au travail. Si cela ne comptabilisait que les outils et solutions liés purement à la pratique du BYOD (plateformes, serveurs, applications, etc.), la valeur serait bien évidemment plus faible. Néanmoins, cela permet de mesurer l’ampleur du phénomène.
Ces études montrent tout d’abord que l’Amérique du Nord reste un marché majeur en valeur, même si l’Asie (et surtout la Chine) est non négligeable. L’an passé, d’après Grand View Research, le territoire nord-américain a ainsi représenté 34,7 % du marché du BYOD mondial et il devrait rester la partie du monde numéro un du globe d’ici 2020. La croissance annuelle en Asie-Pacifique devrait toutefois être plus forte qu’aux États-Unis et atteindre 20,6 %, de quoi le rattraper en partie.
Mais cette valeur globale du BYOD n’est pas forcément intéressante en elle-même. Il faut surtout prendre en compte ce qu’elle implique. Que ce soit le vol des appareils concernés, la sécurité des données, les plateformes de gestion des périphériques mobiles (Mobile Device Management - MDM ou encore les Mobile Application Management – MAM), etc. voilà le véritable marché du BYOD.
Certes, il ne représentera pas des centaines de milliards de dollars par an. Mais dès lors que le nombre d’appareils se comptera en centaines de millions, le potentiel n’en reste pas moins gigantesque. Là est toute la clé, les deux études pariant sur une multiplication par trois ou quatre du marché entre 2013 et 2020, soit une croissance située entre +200 et +300 %. De quoi attiser les convoitises.
Les études permettent surtout de confirmer que le BYOD, c’est avant tout le smartphone. Certes, les tablettes ou encore les ordinateurs portables sont importants, mais du fait de son côté pratique, de sa puissance et de sa démocratisation, le smartphone est bien l’appareil le plus représentatif du BYOD, et cette situation perdurera encore de longues années.
Autre donnée importante pour le futur, le type d’entreprises. Pour le moment, le BYOD est une pratique non négligeable parmi les moyennes et grandes entreprises et ces dernières représentent 75 % des appareils concernés par le BYOD. Du côté des sociétés de petite taille, elles ne boycottent en rien la pratique puisqu’elles représentent un quart du parc analysé. Or d’après Grand View Research, elles ont plutôt tendance à penser que BYOD est facteur important pour la satisfaction de l’employé au travail ainsi que pour la rentabilité, ceci du fait de la réduction des coûts (non négligeables pour les petites structures), ceci sans compter la plus grande adaptabilité proposée.
L’importance du BYOD et de son évolution future est aussi à prendre en compte en terme d’investissements. Ces dépenses pourraient se réduire ou au moins s’adapter à la nouvelle situation, or cela se prévoit un minimum de temps en avance, en particulier dans certains secteurs sensibles, tels que ceux de la finance, de la santé, de l’éducation et administratif.
Enfin, selon Markets and Markets, « le plus grand défi pour les entreprises est la difficulté à adopter les ressources d’un serveur ou une infrastructure informatique sécurisée. Les éditeurs de logiciels spécialisés dans le marché du BYOD sont continuellement en train d’innover et de remodeler leur architecture afin de construire des systèmes supérieurs et plus avancés qui pourront permettre aux employés d'apporter leurs propres dispositifs au travail. »
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