mardi 24 janvier 2012
En
janvier 2010, Apple dévoilait l’iPad et défrichait durablement le
nouveau marché des tablettes. Le produit était disponible début avril
aux Etats-Unis. Sur les six mois de l’année 2010, Apple a vendu plus de
7 millions d’unités de ce que l’on pourrait appeler un objet
informatique non identifié (OINI).
En 2011, sur la totalité de l’exercice fiscal, Apple a livré 32
millions d’unités de ce produit pour un chiffre d’affaires de 20
milliards de dollars, en faisant le deuxième contributeur derrière
l’iPhone. Gadget ou outil de travail, ou les deux ? L’utilisation de cet
équipement n’est sans doute pas encore stabilisée, mais l’enquête iPad for Business réalisée par IDC présente les différentes utilisations dans les populations d’informaticiens à ce jour.L’iPad est un équipement mobile multi-utilisation pour naviguer sur le Web, lire et écrire des mails, regarder des photos, écouter de la musique, jouer, lire et bien d’autres activités… Telle la définition que donne Apple dans son rapport annuel de ce nouveau produit comparable à aucun autre connu précédemment. Selon l’étude The Tablet Market - Not Carved in Stone que vient de publier le Boston Consulting Group, une majorité d’utilisateurs préfèrent un équipement multi-usage plutôt qu’un terminal spécialisé comme le Kindle.
Dans la lignée de l’iPod et de l’iPhone, l’iPad reçu un accueil immédiatement très positif. De telle sorte que tous les fournisseurs se sont engouffrés sur ce nouveau segment de marché pour obtenir sa part du nouveau gâteau. Pour l’instant, Apple reste de très loin le leader du marché des tablettes avec plus de 80 % du marché et sa position à cout terme n’est pas menacée même si rappelle le Boston Consulting Group, plus d’une centaine de modèles différents ont été introduit depuis janvier 2010, date de l’annonce de l’iPad. Les prévisions de Gartner font état de 108,2 millions de tablettes vendues cette année (contre 69,7 millions l'an dernier) et de 294,1 millions d'unités en 2015.
Deux catégories de tablettes
Il devrait, en effet, y avoir d'ici quelques années deux catégories de tablettes :
- les tablettes multimédia, dérivées des smartphones et tournant avec OS mobile (iOS, Android). Des tablettes équipées de processeurs peu puissantes et peu consommatrices d'énergie, sur lesquelles il est facile de naviguer et d'accéder à des boutiques d'applications en ligne, mais peu pratiques pour créer des contenus.
- les tablettes PC, plus orientées business, dérivées des PC portables et exploitant un système d’exploitation plus complet (Windows 7 et surtout Windows 8). Elles bénéficient de processeurs plus puissants, d'une mémoire plus importante, consomment plus d'énergie, mais permettent aussi de créer davantage de contenus grâce à différents outils bureautiques. Certaines marques, comme Lenovo et Samsung, ont d'ailleurs choisi d'entrer sur ce marché avec les deux types de produits au catalogue.
Un usage multiple
L’enquête d’IDC montre que les professionnels de l’informatique (au sens large) ont une utilisation plus large que les autres utilisateurs. Plus de la moitié d’entre eux indiquent qu’ils l’utilisent toujours au travail et 40 % de manière épisodique. Clairement, le terminal a une double utilisation, professionnelle et personnelle. Ce matériel traduit d’ailleurs l’évolution que l’on connaît déjà depuis plusieurs années et selon lequel les frontières entre les deux mondes sont de plus en plus floues.
Mais qu’il soit utilisé pour le travail ou les loisirs, l’iPad et les tablettes en général sont plus orienté vers la « consommation » de contenus - quels qu’ils soient - que leur production. Même si le clavier virtuel est beaucoup plus ergonomique qu’un clavier de téléphone mobile, il ne permet pas vraiment d’écrire de longs textes. Son utilisation sera plutôt orientée vers la messagerie électronique et les réseaux sociaux. L’enquête d’IDC montre que le Wifi vient en tête, ce qui n’est pas trop surprenant car tous les iPad ne sont pas vendus avec la connexion 3G intégrés et lorsqu’ils le sont, le terminal passe en mode Wi-Fi lorsqu’il est à proximité d’un réseau pour un confort d’utilisation plus grand.
Remplacement ou complément d’un matériel existant ? l’iPad s’ajoute déjà à une panoplie qui s’alourdit et compte déjà de nombreux objets numériques plutôt qu’il ne les remplace. L’étude du BCG confirme ce point. L’enquête d’IDC analyse les différences de comportement sur les différents continents. Deux particularités émergent pour l’Europe. D’abord, l’iPad est fourni par l’employeur plus fréquemment par les entreprises du vieux Continent qu’Etats-Unis. De même, l’iPad remplace le PC portable plus fréquemment en Europe qu’au niveau mondial (23 % contre 12 %).
Source: infoDSI.com
http://www.infodsi.com/articles/128006/ipad-gadget-outil-professionnel.html?key=
A savoir si l’iPad est un bon outil de travail, je pense que c’est à chacun de faire son choix. De mon côté j’utilise l’iPad depuis 2 ans au travail et j’ai mis longtemps avant d’y trouver un réel outil efficace. J’ai utilisé pendant un bon moment Evernote pour sa capacité de synchro mais ça manque de fonctionnalités pour prendre en compte les tâches, les to-do, bref pas assez complet pour faire du suivi. Mais un de mes collègues m’a parlé de Beesy, une app qui pme permet de gérer ma to-do en fonction des notes prises en réunion, et même de partager mes projets avec mes collaborateurs. Bref, l’app m’a bluffé, c’est pour ça que je vous la recommande. http://www.beesapps.fr/note-ipad-beesy/
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