Selon une étude d’IDC, les entreprises d’Europe occidentale
vont se montrer plus prudentes en 2012 qu’en 2011. La tendance sur les
budgets IT sera à la stabilité, à moins que les conditions économiques
ne se dégradent.
Après des années de crise et de budgets revus à la baisse,
l’année 2012 devait être celle du retour aux investissements dans les
IT. Une tendance exprimée par les analystes qui semble se confirmer en
Asie et dans les pays émergents, et dans une moindre mesure en Amérique
du Nord. Les entreprises des pays d’Europe occidentale devaient suivre
le mouvement… Une étude d’IDC vient démontrer le contraire.
La situation est loin d’être réjouissante, car si selon IDC 43 % des entreprises européennes ont pu relever leurs dépenses en 2011, 20 % les ont abaissées. Cela se traduit par des dépenses informatiques qui, sur l’année 2011, ont été inférieures à ce qui était programmé. Les analystes d’IDC associent trois causes à ce phénomène : la réduction de la consommation, la chute de la confiance dans les entreprises et la détérioration des perspectives économiques tout au long de l’année.
Pour autant, les entreprises européennes continuent de se montrer intéressées par les technologies « de rupture », comme les projets de cloud computing ou le SaaS (Software as a Service), les nouvelles approches du stockage des données, la rationalisation de l’infrastructure et en particulier la virtualisation, ou encore la consumérisation des outils autour du poste de travail. Ainsi que le déploiement d’applications qui permettent de générer de nouveaux revenus… ou de couper dans les coûts de fonctionnement.
« Les organisations estiment qu’elles ont suffisamment réduit leurs dépenses au cours de 2011, en réponse à l’aggravation des conditions, et qu’elles espèrent maintenir pour cette année des niveaux de dépenses relativement proches, interprète pour sa part Thomas Meyer, vice-président européen systèmes et solutions d’infrastructure chez IDC. De nombreuses organisations disposent tout simplement de moins de potentiel pour réduire les dépenses externes, et elles peuvent s’être enfermées dans des contrats qui limitent leur marge de manœuvre pour réduire les dépenses informatiques. Les budgets actuels pourraient cependant être considérablement revus à la baisse en 2012 si les conditions économiques devaient se détériorer de façon spectaculaire. »
Crédit photo © Vege – Fotolia
Budgets IT : les espérances déçues
L’étude « IDC European Enterprise Pulse 4Q11: Organizations Batten Down the Hatches for 2012 », réalisée en décembre 2011, affirme que 40 % d’organisations européennes espèrent augmenter leurs budgets d’investissements IT externes (matériel, logiciel et service) en 2012. Elles étaient 43 % lors de la précédente étude 2011, ce qui marque un recul sensible. Corrélativement, 17 % ont déclaré que leur budget IT va s’afficher à la baisse. Elles étaient 14 % en 2011.La situation est loin d’être réjouissante, car si selon IDC 43 % des entreprises européennes ont pu relever leurs dépenses en 2011, 20 % les ont abaissées. Cela se traduit par des dépenses informatiques qui, sur l’année 2011, ont été inférieures à ce qui était programmé. Les analystes d’IDC associent trois causes à ce phénomène : la réduction de la consommation, la chute de la confiance dans les entreprises et la détérioration des perspectives économiques tout au long de l’année.
Pour autant, les entreprises européennes continuent de se montrer intéressées par les technologies « de rupture », comme les projets de cloud computing ou le SaaS (Software as a Service), les nouvelles approches du stockage des données, la rationalisation de l’infrastructure et en particulier la virtualisation, ou encore la consumérisation des outils autour du poste de travail. Ainsi que le déploiement d’applications qui permettent de générer de nouveaux revenus… ou de couper dans les coûts de fonctionnement.
2012 dans le prolongement de 2011… ou pire
« Les organisations d’Europe occidentale se réfugient vers le milieu de leurs budgets informatiques pour 2012 ; elles planifient plutôt la stabilité, a déclaré Douglas Hayward, directeur de recherche d’IDC en charge de l’étude. Ce sera une année conservatrice durant laquelle les dépenses discrétionnaires seront réduites à un minimum pour la plupart des organisations. Dans la réalité l’impact n’est pas nécessairement dramatique, les budgets 2012 ne seront pas significativement plus bas sur les dépenses réelles constatées durant l’année 2011. La tendance sur 2012 s’annonce être le prolongement de la fin de 2011… seulement un peu en pire. »« Les organisations estiment qu’elles ont suffisamment réduit leurs dépenses au cours de 2011, en réponse à l’aggravation des conditions, et qu’elles espèrent maintenir pour cette année des niveaux de dépenses relativement proches, interprète pour sa part Thomas Meyer, vice-président européen systèmes et solutions d’infrastructure chez IDC. De nombreuses organisations disposent tout simplement de moins de potentiel pour réduire les dépenses externes, et elles peuvent s’être enfermées dans des contrats qui limitent leur marge de manœuvre pour réduire les dépenses informatiques. Les budgets actuels pourraient cependant être considérablement revus à la baisse en 2012 si les conditions économiques devaient se détériorer de façon spectaculaire. »
Crédit photo © Vege – Fotolia
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