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14 AVR 2014
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14 AVR 2014
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Il faut comprendre les bénéfices qu'une technologie de rupture peut apporter avant de vouloir l'adopter, ont rappelé les partenaires de SAP sur l'Innovation Forum, le 10 avril.
Réorganisées au niveau européen, les forces commerciales de SAP cherchent les cas d'usage les plus pertinents pour les clients sur ses technologies temps réel et big data.
SAP a réorganisé ses forces commerciales sur l'Europe avec l'objectif affiché de porter l'innovation chez ses clients. En février, le Français Eric Verniaut a été nommé à la tête d'une organisation matricielle au niveau européen, avec le titre de « head innovation sales », et Didier Mamma est vice-président, responsable des ventes Big Data EMEA. Si HANA, la base de données en mémoire, constitue le fer de lance de SAP sur ces questions, l'éditeur met aussi en avant ses technologies d'analyse prédictive acquises avec le rachat de Kxen, en 2013, ainsi que l'illustre le témoignage de la radio Skyrock sur le récent SAP Innovation Forum.
L'équipe d'Eric Verniaut rassemble directement une centaine de personnes mais peut faire appel, au sein de SAP EMEA, à plus de 400 intervenants, notamment des consultants métiers. « Notre mission est d'aider nos clients à innover avec nos technologies, avec un accent fort mis sur les big data », nous a expliqué le responsable des ventes sur l'Europe, lors du SAP Innovation Forum organisé le 10 avril à Paris. « Nous avons atteint un point d'inflexion où HANA prend sa propre dynamique, les clients constatent la réussite de différents projets autour d'eux et mon rôle consiste à mobiliser toutes les forces de SAP pour les aider à créer leurs propres business case ». A ses côtés, consultants métiers, forces avant-vente et équipes projets sur la mise en oeuvre, l'infrastructure applicative et la gestion du changement.
Un millier de clients sur HANA dans le monde
L'éditeur sait que l'intérêt du temps réel apporté par la base en mémoire se démontre par les cas d'usages. Pour convaincre une entreprise, il lui faut trouver des modèles qui soient pertinents sur son activité. Et SAP compte sur ses projets phares déjà en place pour les convaincre. Ainsi, Pirelli, qui s'est dit inspiré par le cas d'usage présenté par MacLaren, ce dernier utilisant les données de télémétrie issues de ses Formule 1 pour améliorer les performances de ses pilotes. De son côté, le fabricant italien de pneus a lui-même mis en place de nouveaux services pour ses clients en analysant en temps réel les flux de données envoyés par des capteurs placés sur ses pneus, combinés avec des fonctions géospatiale et d'analyse prédictive.
Au niveau mondial, environ 800 clients utilisent maintenant HANA et 200 sont en cours d'installation. La majorité des projets concernent encore le décisionnel. Néanmoins, 150 entreprises ont aussi franchi le cap vers le transactionnel en temps réel en choisissant d'exploiter la Business Suite de SAP sur la base in-memory. Jusqu'à présent, le marché français n'avait pas adhéré aussi vite que d'autres à ces technologies, « mais on voit une accélération sur l'innovation », assure Eric Verniaut.
Des gains transverses à l'activité
Au cours de la matinée SAP Innovation Forum à Paris (le 10 avril 2014), le témoignage de plusieurs clients (cf Celio et Givaudan) et partenaires français a semblé attester d'une évolution sur l'intérêt des capacités temps réel apportées par HANA. « Pour toute technologie, il y a un temps d'apprentissage, des phases à respecter, il faut comprendre les bénéfices qu'elle peut apporter avant de vouloir l'adopter et peu à peu, on aide le client à passer ces différentes phases nécessaires », a notamment pointé Juan Carlos Martinez-Gil, de Capgemini.
La perception des clients vis-à-vis de la technologie HANA a évolué, a confirmé de son côté Stéphane Mirambeau, responsable directeur chez CSC. Pour lui, il y aura de toute façon une migration technologique pour aller la plateforme. « Je pense que le gain va être transverse aux activités de l'entreprise, en commençant par la réduction des chaînes de traitement batchs au quotidien, puis par les requêtes sur le transactionnel, avant de se projeter vers de nouveaux modèles », a-t-il indiqué en rappelant qu'au cours des années, les équipes IT avaient été limités par des contraintes technologiques qui, avec le temps, semblaient immuables (un MRP doit tourner toute la nuit, on ne fait pas de BI sur du transactionnel, etc.), contraintes maintenant levées par le in-memory. Dès lors, « la DSI n'est plus perçu comme un frein à l'innovation, mais peut inventer et fournir des solutions ».
L'équipe d'Eric Verniaut rassemble directement une centaine de personnes mais peut faire appel, au sein de SAP EMEA, à plus de 400 intervenants, notamment des consultants métiers. « Notre mission est d'aider nos clients à innover avec nos technologies, avec un accent fort mis sur les big data », nous a expliqué le responsable des ventes sur l'Europe, lors du SAP Innovation Forum organisé le 10 avril à Paris. « Nous avons atteint un point d'inflexion où HANA prend sa propre dynamique, les clients constatent la réussite de différents projets autour d'eux et mon rôle consiste à mobiliser toutes les forces de SAP pour les aider à créer leurs propres business case ». A ses côtés, consultants métiers, forces avant-vente et équipes projets sur la mise en oeuvre, l'infrastructure applicative et la gestion du changement.
Un millier de clients sur HANA dans le monde
L'éditeur sait que l'intérêt du temps réel apporté par la base en mémoire se démontre par les cas d'usages. Pour convaincre une entreprise, il lui faut trouver des modèles qui soient pertinents sur son activité. Et SAP compte sur ses projets phares déjà en place pour les convaincre. Ainsi, Pirelli, qui s'est dit inspiré par le cas d'usage présenté par MacLaren, ce dernier utilisant les données de télémétrie issues de ses Formule 1 pour améliorer les performances de ses pilotes. De son côté, le fabricant italien de pneus a lui-même mis en place de nouveaux services pour ses clients en analysant en temps réel les flux de données envoyés par des capteurs placés sur ses pneus, combinés avec des fonctions géospatiale et d'analyse prédictive.
Au niveau mondial, environ 800 clients utilisent maintenant HANA et 200 sont en cours d'installation. La majorité des projets concernent encore le décisionnel. Néanmoins, 150 entreprises ont aussi franchi le cap vers le transactionnel en temps réel en choisissant d'exploiter la Business Suite de SAP sur la base in-memory. Jusqu'à présent, le marché français n'avait pas adhéré aussi vite que d'autres à ces technologies, « mais on voit une accélération sur l'innovation », assure Eric Verniaut.
Des gains transverses à l'activité
Au cours de la matinée SAP Innovation Forum à Paris (le 10 avril 2014), le témoignage de plusieurs clients (cf Celio et Givaudan) et partenaires français a semblé attester d'une évolution sur l'intérêt des capacités temps réel apportées par HANA. « Pour toute technologie, il y a un temps d'apprentissage, des phases à respecter, il faut comprendre les bénéfices qu'elle peut apporter avant de vouloir l'adopter et peu à peu, on aide le client à passer ces différentes phases nécessaires », a notamment pointé Juan Carlos Martinez-Gil, de Capgemini.
La perception des clients vis-à-vis de la technologie HANA a évolué, a confirmé de son côté Stéphane Mirambeau, responsable directeur chez CSC. Pour lui, il y aura de toute façon une migration technologique pour aller la plateforme. « Je pense que le gain va être transverse aux activités de l'entreprise, en commençant par la réduction des chaînes de traitement batchs au quotidien, puis par les requêtes sur le transactionnel, avant de se projeter vers de nouveaux modèles », a-t-il indiqué en rappelant qu'au cours des années, les équipes IT avaient été limités par des contraintes technologiques qui, avec le temps, semblaient immuables (un MRP doit tourner toute la nuit, on ne fait pas de BI sur du transactionnel, etc.), contraintes maintenant levées par le in-memory. Dès lors, « la DSI n'est plus perçu comme un frein à l'innovation, mais peut inventer et fournir des solutions ».
Par Maryse Gros
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