A lire sur: http://www.decideo.fr/Le-Census-Bureau-passe-de-la-carte-perforee-a-l-application-mobile_a6854.html
18 MARS 2014
A l’origine de l’utilisation massive des cartes perforées pour collecter les données du recensement, 120 ans plus tard, le Census Bureau américain est toujours présent dans le domaine de l’analyse de données. Il vous propose de choisir les villes américaines où vous vous plairiez le plus, en fonction de votre profil socio-comportemental, à travers une application mobile, Dwellr.
Rappelez-vous, nous sommes en 1890, et Herman Hollerith vient de remporter un marché passé aux Etats-Unis par le Census Bureau, le bureau du recensement américain. Face à l'accroissement de la population, le recensement ne peut plus s'effectuer manuellement. Il doit être automatisé. Et pour y parvenir, celui qui participera quinze ans après à la création de IBM, imagine une machine de tri à base de cartes perforées. L'informatique n'était pas encore née mais cette invention marque les débuts de la mécanographie et donc du traitement automatisé des données. Elle est l'ancêtre de notre Big Data. Les méthodes ont évolué, tout comme le volume et la diversité des données collectées.
En 2014, le Census Bureau est toujours présent dans la sphère technologique. Et c'est maintenant sur votre téléphone intelligent qu'il vante ses données collectées. L'application Dwellr manipule les grands volumes des données de profilage de la population américaine pour vous aider à choisir la ville dans laquelle vous vous plairez le plus, si vous choisissiez de déménager. Vous préférez le soleil de la Floride, les grandes étendues du Nebraska ou la culture californienne… c’est facile… mais en fonction de votre cellule familiale, de vos habitudes de vie et de consommation, de votre comportement social, toutes les villes ne vous conviendront pas. Est-ce à Brooklyn, dans Castro, ou à South Beach que vous retrouverez ceux qui vous ressemblent ?
En combinant ses bases de données, le Census Bureau vous explique, scientifiquement, où vous vous plairez le plus.
L’exercice est d’abord pédagogique pour l’agence américaine : expliquer son métier, à quoi servent les données qu’elle collecte avec l’argent des contribuables, et comment le public peut les utiliser en retour. Ce n’est pas de l’open data, mais on s’en approche.
L’application est attractive, ludique, et son ergonomie intuitive dissimule bien la complexité des données sous-jacentes. Dans l’analyse des données proposées, il n’y a rien d’exceptionnel, les résultats sont fournis par des algorithmes statistiques simples, à base de corrélations. Les données proviennent de questionnaires de plus de 200 questions, couvrant plusieurs milliers de villes. L’application créé une liste personnalisée des 25 villes les plus attractives pour vous. Le Census Bureau précise que l’application en elle-même ne collecte et ne transmet aucune donnée. Les informations que vous saisissez restent stockées sur votre téléphone intelligent. Vous pouvez aussi tout simplement consulter les données concernant une ville. Ainsi à New York, la tranche d’âge la plus représentée est entre 35 et 44 ans, pour 14% de la population, 43 % des habitants sont mariés, 12 % ont un diplôme universitaire, 56 % utilisent les transports en commun pour se déplacer, 44 % sont de race blanche et 29 % sont hispaniques ou latinos. Pour les 8,2 millions d’habitants de New York, la valeur moyenne de leur logement est de 501 500$.
Mais l’objectif pédagogique est atteint, faire comprendre que la collecte des données du recensement n’est pas un simple fardeau pour le contribuable. Mais que ces données peuvent être analysées, et en partie restituées au public. Allez, faites l’essai et dites nous en commentaires si les villes proposées vous attirent ! elez-vous, nous sommes en 1890, et Herman Hollerith vient de remporter un marché passé aux Etats-Unis par le Census Bureau, le bureau du recensement américain. Face à l'accroissement de la population, le recensement ne peut plus s'effectuer manuellement. Il doit être automatisé. Et pour y parvenir, celui qui participera quinze ans après à la création de IBM, imagine une machine de tri à base de cartes perforées. L'informatique n'était pas encore née mais cette invention marque les débuts de la mécanographie et donc du traitement automatisé des données. Elle est l'ancêtre de notre Big Data. Les méthodes ont évolué, tout comme le volume et la diversité des données colle
En 2014, le Census Bureau est toujours présent dans la sphère technologique. Et c'est maintenant sur votre téléphone intelligent qu'il vante ses données collectées. L'application Dwellr manipule les grands volumes des données de profilage de la population américaine pour vous aider à choisir la ville dans laquelle vous vous plairez le plus, si vous choisissiez de déménager. Vous préférez le soleil de la Floride, les grandes étendues du Nebraska ou la culture californienne… c’est facile… mais en fonction de votre cellule familiale, de vos habitudes de vie et de consommation, de votre comportement social, toutes les villes ne vous conviendront pas. Est-ce à Brooklyn, dans Castro, ou à South Beach que vous retrouverez ceux qui vous ressemblent ?
En combinant ses bases de données, le Census Bureau vous explique, scientifiquement, où vous vous plairez le plus.
L’exercice est d’abord pédagogique pour l’agence américaine : expliquer son métier, à quoi servent les données qu’elle collecte avec l’argent des contribuables, et comment le public peut les utiliser en retour. Ce n’est pas de l’open data, mais on s’en approche.
L’application est attractive, ludique, et son ergonomie intuitive dissimule bien la complexité des données sous-jacentes. Dans l’analyse des données proposées, il n’y a rien d’exceptionnel, les résultats sont fournis par des algorithmes statistiques simples, à base de corrélations. Les données proviennent de questionnaires de plus de 200 questions, couvrant plusieurs milliers de villes. L’application créé une liste personnalisée des 25 villes les plus attractives pour vous. Le Census Bureau précise que l’application en elle-même ne collecte et ne transmet aucune donnée. Les informations que vous saisissez restent stockées sur votre téléphone intelligent. Vous pouvez aussi tout simplement consulter les données concernant une ville. Ainsi à New York, la tranche d’âge la plus représentée est entre 35 et 44 ans, pour 14% de la population, 43 % des habitants sont mariés, 12 % ont un diplôme universitaire, 56 % utilisent les transports en commun pour se déplacer, 44 % sont de race blanche et 29 % sont hispaniques ou latinos. Pour les 8,2 millions d’habitants de New York, la valeur moyenne de leur logement est de 501 500$.
Mais l’objectif pédagogique est atteint, faire comprendre que la collecte des données du recensement n’est pas un simple fardeau pour le contribuable. Mais que ces données peuvent être analysées, et en partie restituées au public. Allez, faites l’essai et dites nous en commentaires si les villes proposées vous attirent ! elez-vous, nous sommes en 1890, et Herman Hollerith vient de remporter un marché passé aux Etats-Unis par le Census Bureau, le bureau du recensement américain. Face à l'accroissement de la population, le recensement ne peut plus s'effectuer manuellement. Il doit être automatisé. Et pour y parvenir, celui qui participera quinze ans après à la création de IBM, imagine une machine de tri à base de cartes perforées. L'informatique n'était pas encore née mais cette invention marque les débuts de la mécanographie et donc du traitement automatisé des données. Elle est l'ancêtre de notre Big Data. Les méthodes ont évolué, tout comme le volume et la diversité des données colle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire