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Avec le CES de Las Vegas, le Mobile World Congress est l’autre grande manifestation technologique de la planète. L’occasion de faire un point sur la mobilité en entreprise.
La mobilité, devant le big data, vient au premier rang des priorités de transformation numérique des entreprises, indique une étude réalisée par le cabinet Accenture auprès de 1500 décideurs dans 14 pays. 43 % d’entre eux la place dans le Top2 et 77 % dans le Top5.
Plus d’une entreprise sur trois considère que la convergence des quatre tendances - social, mobile, cloud et objets connectés – permettra de développer le chiffre d’affaires. Trois sur quatre que les technologies numériques constituent des investissements et des projets stratégiques et non des initiatives à évaluer au cas par cas.
De fait, quatre entreprises sur dix indiquent avoir retenu la mobilité comme un élément clé de leur stratégie de développement. Au-delà de l’équipement en terminaux mobiles, les deux initiatives majeures concernent l’amélioration des apps métier, notamment pour renforcer les relations avec les clients, et la mise en œuvre de nouvelles apps.
Toutefois, les terminaux mobiles ne sont pas considérés comme les seuls vecteurs de l’entreprise en réseau, les véhicules et les bâtiments connectés dans le cadre de ce qu’on appelle les objets connectés sont considérés avec beaucoup d’intérêt. Et bien d’autres équipements comme les montres intelligentes ou toutes sortes de capteurs participeront de ce mouvement vers l’hyperconnexion.
Selon une majorité de répondants, il reste encore du chemin pour tirer parti des solutions mobiles. En particulier, beaucoup d’entreprises n’ont pas défini de méthodes pour identifier, évaluer et hiérarchiser les processus pour tirer tous les bénéfices liés à la mobilité.
Dans son enquête sur les priorités technologiques des DSI, le Gartner confirme la mobilité avec la rénovation le big data et la rénovation des infrastructures dans le Top3. On évolue vers une situation dans laquelle Android va s’imposer comme le principal environnement et le déclin relatif de Windows. Mais, dans les années à venir, on restera dans un environnement multiOS. D’autant que certains salariés pourront disposer simultanément de 3 à 5 terminaux en 2016. Avec la version 7 d’iOS, Apple a apporté des améliorations en matière d’administration de mobiles d’entreprise.
Quelles évolutions technologiques ?
Parmi les évolutions technologiques à court terme (2 ans), les écrans offriront une définition de plus en plus dense, les écrans 4K qui utilisent quatre fois plus de pixels que la HDTV va se généraliser avec le revers de générer une demande plus importante en bande passante. On verra également apparaitre des écrans incurvés ou flexibles.
Les processeurs, qui vont contenir plus de cœurs en passant de 8 aujourd’hui à 12 voire 16, motoriseront les mobiles qui auront ainsi des CPU et de processeurs graphiques plus performants. Amélioration des performances aussi du côté des batteries, mais moins rapides évaluées entre 10 et 20 % par an. 2 Go de mémoire vive et 32 Go de stockage seront rapidement la norme. Les appareils vont être de plus en plus dotés de capteurs pour toutes sortes d’applications. Par contre la fonction NFC connaît un taux d’adoption très lent. Du côté de l’expérience utilisateur, les mobiles seront de plus en plus complets avec des solutions de reconnaissance vocale ou de gestuelle ainsi que scanning du regard.
Les composants dans la stratégie mobile d’entreprise ?
Selon le Gartner, la stratégie mobile en entreprise doit s’organiser en quatre grands chapitres :
- Du côté de la demande, ce que l’entreprise doit fournir ;
- Du côté de l’offre : les outils, les techniques, les fournisseurs et les compétences ;
- La gestion des risques : fournisseurs, apps…
- Enfin, la mise en place d’une gouvernance, la définition de métriques, les KPI et le retour sur investissements.
- Du côté de la demande, ce que l’entreprise doit fournir ;
- Du côté de l’offre : les outils, les techniques, les fournisseurs et les compétences ;
- La gestion des risques : fournisseurs, apps…
- Enfin, la mise en place d’une gouvernance, la définition de métriques, les KPI et le retour sur investissements.
Le Gartner définit 9 grandes catégories de projets et les identifie en fonction de leur réalisation : en interne, sous-traité à un fournisseur tiers ou mixte.
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