La technologie RFID et la fibre
composite fonctionnent de concert grâce aux récentes découvertes opérées
par l'Institut Fraunhofer de Nuremberg.
Dans le domaine de la RFID, les
dernières avancées menées par l'Institut Max Planck de Potsdam, en
Allemagne, ont permis d'entrevoir la possibilité d'intégrer les puces
dotée de cette technologie à de nouvelles matières comme le papier,
le transformant ainsi en composant électronique.
Cette découverte trouve aujourd'hui un écho dans une autre application
de la radio-identification, proposée par le chercheur Tobias Dräger de
l'Institut
Fraunhofer de Nuremberg,
qui s'adapte cette fois-ci aux fibres composites, telles que le carbone
et le verre. Le but ? Ces deux matériaux étant légers et robustes à la
fois, cette amélioration bénéficierait à deux secteurs industriels
importants les utilisant que sont l'aviation et l'automobile.
Un souci de conductivité
La manière dont un transpondeur RFID (appareil recevant et émettant
des signaux) fonctionne dépend majoritairement de la matière qui
l'entoure. Or, jusqu'à aujourd'hui, l'influence de la fibre de carbone
et du verre sur les systèmes sans-fil demeuraient assez méconnus des
chercheurs. C'est en considérant les basses, les hautes et les très
hautes fréquences utilisées par la radio-identification que l'équipe de
l'Institut Fraunhofer a mesuré l'impact de la fibre de carbone et du
verre sur les capacités d'un transpondeur RFID. Et s'il s'avère que
toutes les fréquences fonctionnent bien avec le verre, la conductivité
de la fibre de carbone amortit considérablement le signal radio de
l'émetteur. Toutefois, en réponse à cette faiblesse de leur découverte,
les chercheurs estiment que la portée des très hautes fréquence qui se
situe aux alentours de 15 mètres, la RFID dans le carbone aura tout de
même la possibilité d'être utilisée dans le domaine de la logistique ou
de la production.
Des puces mieux intégrées
Les puces RFID ont déjà trouvé leur application dans de nombreux
domaines : santé, logistique, vie citoyenne... Les exemples sont
légions. Toutefois, selon une étude Eurostat, le bureau des statistiques
de l'Union Européenne, seules 4% des entreprises européennes utilisent
cette technologie de radio-fréquence, pour l'instant. Un chiffre qui
grimpe à 6% quant on se tourne vers les entreprises allemandes. C'est
pour cette raison que l'Institut Fraunhofer estime que leur technologie
permettra de voir émerger grâce à leur création des processus
industriels différents. En plus de s'adresser aux industries de
l'automobile et de l'aviation, elle pourrait notamment permettre, grâce à
la transmission de données sur les fréquences radio, de gérer au mieux
le fonctionnement d'une éolienne
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