En combinant la surveillance des
mouvements oculaires et des activités électriques du cerveau, un système
de détection de fatigue entend diminuer le nombre des accidents
routiers.
Actuellement, la fatigue des
automobilistes représenterait environ 20% des accidents routiers au
Royaume-Uni. Cette donnée a particulièrement éveillé l’attention des
chercheurs des universités de
Leicester
et de Buenos Aires qui ont réfléchi à un moyen de limiter ces
accidents. Pour cela, ceux-ci ont mené des recherches qui ont conduit à
la mise au point d’un système,
capable de détecter le moment où les conducteurs commencent à
s’endormir au volant. Celui-ci a pour particularité de combiner
simultanément les analyses des mouvements oculaires et des activités
cérébrales des conducteurs.
Quand les pensées et les regards trahissent les signes de fatigue
Pour y arriver, les chercheurs ont associé deux technologies
complètement indépendantes l’une de l’autre : l’oculométrie à grande
vitesse, permettant d’observer les mouvements des regards en détail, et
l’électroencéphalograhie à haute densité (EEG), utilisée pour mesurer
les activités cérébrales au millième de seconde. Ainsi, reliée
discrètement au conducteur, l’EEG aiderait à repérer les premières
phases de somnolence à travers des signaux du cerveau. Alors qu’une
caméra infra-rouge, installée devant le tableau de bord, renforcerait le
résultat en recherchant des modèles de regards symptomatiques d’une
personne somnolente. Une fois le résultat confirmé, le conducteur
serait automatiquement alerté.
L’association des deux technologies promet de multiples possibilités
En réalité, la suivie de la vigilance des conducteurs n’est qu’une
des nombreuses applications diverses et variées de la combinaison de ces
deux technologies. A l’avenir, les joueurs n’auraient plus besoin de
manipulation manuelle ni de gestes, des regards et des pensées
suffiront. Plus surprenant encore, des personnes atteintes de
tétraplégie seraient capables de déplacer leurs fauteuils roulants
simplement grâce à leurs mouvements oculaires. A la suite d’une
confirmation -- par les analyses cérébrales -- de leur volonté d’aller
vers une certaine direction, un mécanisme de direction et de propulsion
les conduirait automatiquement à cet endroit.
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