A lire sur: http://www.usine-digitale.fr/article/barack-obama-fait-de-l-open-data-un-pilier-de-son-smart-gouvernement.N201177
Par Sylvain Arnulf - Publié le
A lire sur le même sujetObama et les "green tech", un bilan en demi-teinte
Comment Obama a profité du Big Data pendant sa dernière campagne
The American way of redressement productif
Lors d’un discours le 8 juillet, le président américain a vanté sa
politique de construction d‘un "smart gouvernement" connecté et
innovant. Avec l’open data comme outil.
A l’image de la "smart industry", qui se réinvente grâce au numérique,
des "smart governments" peuvent-ils tirer leur épingle du jeu ? Le
président américain Barack Obama en est persuadé. Il a présenté lundi 8
juillet ses pistes pour rendre son gouvernement plus "smart" : plus
connecté et innovant. Un mouvement qui vise, selon le président, à
améliorer le service rendu aux habitants, générer des économies et
stimuler la croissance. "Nous devons redessiner le gouvernement pour lui permettre de remplir les fonctions qu’attendent les Américains" résume Barack Obama. "Nous avons tous besoin d’un gouvernement plus intelligent, plus réactif, plus responsable face aux besoins des Américains".
Données publiques partagées
Pour répondre à ces défis, Obama évoque plusieurs chantiers : la modernisation et la digitalisation de l’administration, bien sûr, mais aussi et surtout l’ouverture des données publiques (ou "open data"). En mai, l’administration américaine avait d’ailleurs annoncé le partage de nouvelles statistiques et données publiques sur son portail data.gouv. 75000 jeux de données sont mis à disposition des internautes. Et ce n’est pas qu’un geste symbolique, pour le président américain. "Les entrepreneurs peuvent s’emparer de ces données pour créer des emplois en réglant les problèmes rencontrés par les Américains que le gouvernement ne peut pas résoudre", assure-t-il.
de l'open data génératrice d'emplois
Deux start-up sont citées en exemples par le président américain : "OPower", qui utilise des données énergétiques et climatiques pour aider des familles à réduire leur facture d’électricité et de gaz, et "iTriage" qui aide les Américains à choisir des professionnels de santé correspondant à leurs besoins près de chez eux. "Ces compagnies, et beaucoup d’autres, ont embauché et continuent à le faire. Leurs applications sont utilisées par des millions de personnes" se félicite-t-il.
Un processus que la France a engagé elle aussi (le site data.gouv.fr rassemble plus de 350 000 jeux de données) mais de façon moins spectaculaire et incarnée, là où Barack Obama n’hésite pas à jouer fréquemment les VRP de la transition numérique.
Sylvain Arnulf
Données publiques partagées
Pour répondre à ces défis, Obama évoque plusieurs chantiers : la modernisation et la digitalisation de l’administration, bien sûr, mais aussi et surtout l’ouverture des données publiques (ou "open data"). En mai, l’administration américaine avait d’ailleurs annoncé le partage de nouvelles statistiques et données publiques sur son portail data.gouv. 75000 jeux de données sont mis à disposition des internautes. Et ce n’est pas qu’un geste symbolique, pour le président américain. "Les entrepreneurs peuvent s’emparer de ces données pour créer des emplois en réglant les problèmes rencontrés par les Américains que le gouvernement ne peut pas résoudre", assure-t-il.
de l'open data génératrice d'emplois
Deux start-up sont citées en exemples par le président américain : "OPower", qui utilise des données énergétiques et climatiques pour aider des familles à réduire leur facture d’électricité et de gaz, et "iTriage" qui aide les Américains à choisir des professionnels de santé correspondant à leurs besoins près de chez eux. "Ces compagnies, et beaucoup d’autres, ont embauché et continuent à le faire. Leurs applications sont utilisées par des millions de personnes" se félicite-t-il.
Un processus que la France a engagé elle aussi (le site data.gouv.fr rassemble plus de 350 000 jeux de données) mais de façon moins spectaculaire et incarnée, là où Barack Obama n’hésite pas à jouer fréquemment les VRP de la transition numérique.
Sylvain Arnulf
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