mardi 11 février 2014

Pour Fred Potter, "dans les objets connectés une vraie industrie de la contrefaçon est à l’oeuvre"

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Pour Fred Potter, "dans les objets connectés une vraie industrie de la contrefaçon est à l’oeuvre" © Flickr CC - LeWeb13
Le Consumer Electronics Show (CES) qui s'est tenu du 6 au 9 janvier à Las Vegas a fait la part belle aux objets connectés. Pour Fred Potter, président et fondateur de la start-up française Netatmo que nous avons rencontré sur place, dans cette déferlante il faut savoir trier : il y a davantage de copies que de réelles innovations.
L'Usine Digitale - Ce CES 2014 est marqué par une multiplication des objets connectés. Est-ce une bonne nouvelle pour l'innovation ?
Fred Potter - Pas forcément. Beaucoup des "nouveaux" objets connectés présentés ici à Las Vegas sont rigoureusement identiques. Je parle de "memes", comme sur Internet. Une vraie industrie de la contrefaçon est à l’oeuvre.
Quelle est l'influence de la France dans ce marché en pleine croissance ?
Elle est à relativiser. La French touch des objets connectés, c’est encore tout petit. Rien à voir avec la puissance des acteurs américains, qui dominent le marché des traqueurs d’activité, par exemple.
Comment Netatmo compte-t-elle se démarquer parmi ce déluge de produits ?
Notre métier, c'est de fournir des paramètres environnementaux pour améliorer la vie des gens. Nous allons continuer dans cette voie. Nous travaillons sur notre prochain produit qui sera dévoilé au CES 2015.
Au delà de la technologie, la nouvelle vague d'objets connectés modifie-t-elle les usages ?
La technologie est un "fashion statement", une déclaration de mode. Quand on s’habille, on dit qui on est. C’est pareil avec les objets technologiques, c’est un prolongement de soi. Une façon de définir son identité. On n'est pas la même personne si on possède un Nexus5, un iPhone ou un Galaxy S4. C'est une mise en scène de soi, et ce mouvement va s'amplifier.
Propos recueillis par Sylvain Arnulf, à Las Vegas

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