A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/silver-surfers-une-cible-de-choix-marketeurs_425057
L'analyse des différents comportements
des seniors selon leur niveau de connectivité a fait émerger une
nouvelle tranche de consommateurs. L'utilisation d'Internet apparaît
liée à une augmentation notable du niveau de vie.
Jusque là attaché aux plus jeunes, le
développement des nouvelles formes d'interactions connectées apparaît
comme générateur d'améliorations significatives dans les habitudes de
consommation des plus âgés. Un récent rapport publié par le CREDOC
rappelle ainsi que le marché des seniors est soumis à une potentielle
augmentation de 40% en moins de dix ans. Les habitudes de consommation
des tranches les plus âgées s'avèrent cependant, plus encore que les
autres tranches d'âge, liées à l'intensité et la récurrence des
situations de socialisation. En créant de nouvelles habitudes, le
développement de nouveaux rapports interpersonnels par le biais de la
connectivité permet de dynamiser d'autant la consommation des seniors.
Réintégrer les séniors dans le cycle économique
Ainsi l’étude du CREDOC rappelle que les seniors, de par
leurs besoins spécifiques, nécessitent un ciblage d'autant plus précis
quant aux produits proposés. La comparaison entre les habitudes de
consommation de groupes plus ou moins utilisateurs d'Internet dévoile de
cette façon l'effet incitatif de la connectivité. Tous les secteurs de
consommation enregistrent des augmentations nettes, transports, loisirs
et habillement dans ses groupes, notamment, avec une multiplication
moyenne par 3 des dépenses annuelles allouées. Avec l'avènement de
générations de plus en plus connectées, et à l'espérance de vie de plus
en plus longue, la manne que représente ce secteur ne va cesser
d'augmenter. Le point qu'il faut retenir ici est, qu’à moins de produits
et campagnes spécifiquement adaptés à leurs besoins, les seniors
risquent encore de rester la tranche qui consomme le moins. Car le
rapport du CREDOC le pointe explicitement, cette évolution dans la
répartition des revenus ne tient pas tant à une non-volonté de consommer
mais bien à une offre qui n'a su rester adaptée aux besoins des
générations vieillissantes.
Plus l'âge augmente plus le comportement est économe
Ainsi habillement, restauration, transports et logement
sont en moyenne inférieur après 50 ans. La plupart de ces postes de
dépenses sont directement liés à des activités sociales effectuées en
dehors du lieu d'habitation, qui se réduisent lorsque la mobilité
diminue. De même, on observe un taux de renouvellement moindre auprès
des équipements, qu'ils soient lourds ou légers. On observe ainsi un
changement massif de l'approche de la consommation, depuis une
consommation-plaisir à une consommation centrée sur la notion de besoin.
C'est de cette façon une baisse de plus de 30% en moyenne des dépenses
associées entre 50 et 80 ans. Or si les difficultés économiques des
séniors ne sont pas à nier, cette baisse de la consommation s'accompagne
dans la majorité des cas d'une nette augmentation de l'épargne à la
marge, passant de 9% à 50 ans à plus de 35% en moyenne passé 85 ans.
Dans le même temps, la consommation à la marge chute de près de 30
points durant la même période.
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