A lire sur: http://pro.clubic.com/actualite-e-business/actualite-604732-smartphones-q3-idc.html
Le marché du PC continue à se contracter. Le cabinet IDC va jusqu'à parler du « plus grave recul annuel » jamais enregistré sur ce secteur. Comparé à 2012, les ventes 2013 auront chuté de 10,1%, alors que les analystes s'attendaient à une baisse un peu moins prononcée, de l'ordre de 9,7%. Au total, environ 314 millions d'unités auront été livrées cette année.
Alors que l'intérêt pour les tablettes s'est encore accru de près de 50% sur la même période, celui réservé aux PC, fixes et portables, continuera à décliner en 2014 puis se stabiliser dans les années à venir, aux alentours de 300 unités annuelles, soit le niveau des ventes de l'année 2008. « Ce qui explique notamment ce désintérêt est le manque de raison de remplacer une ancienne machine », souligne l'analyste d'IDC Jay Chou.
« Si les PC continuent d'être davantage utilisés chaque jour que les smartphones ou que les tablettes, en nombre d'heures cumulées, les usages s'inscrivent néanmoins sur le déclin », indique-t-il. « En dépit des efforts des industriels pour relancer l'intérêt pour les PC, ils ne parviennent pas à se distinguer sur des tâches courantes » comme la consultation des e-mails ou des réseaux sociaux. En conséquence, ils finissent par être moins utilisés, ce qui augmente leur durée de vie et diminue la fréquence de leur renouvellement.
Les « 2-en-1 » ne relanceront pas le PC
Pourtant, des initiatives telles que les tablettes deux-en-un, offrant de détacher le clavier pour avoir tantôt une tablette, tantôt un ordinateur portable, devraient dynamiser légèrement les ventes, d'après Loren Loverde, chargé des études sur ce marché chez IDC. Depuis 2011, le volume de tablettes Windows a triplé, et devrait être décuplé d'ici les trois prochaines années, attestant d'une accélération des ventes. Reste à savoir si ces machines, hybrides par nature, doivent être rangées dans la catégorie des tablettes ou des PC.
Même en les comptant dans la famille des ordinateurs, ces appareils ne représentent que 1% du marché, et 10% dans le meilleur des cas en 2017. Pas de quoi relancer l'industrie. L'espoir ne semble pas plus venir des marchés émergents, dont les besoins d'équipement supposés auraient pu laisser croire que les ventes se portaient bien. En 2013, les ventes de PC dans ces zones ont chuté de 11,3% comparé à 2012, à 182 millions d'unités. La chute est plus forte encore que sur les marchés matures, en recul de 8,4% à 132 millions de PC.
Sur du plus long terme, l'institut envisage que les pays émergents renouent avec la demande de PC, et participent à relancer l'industrie. D'ici trois ans, alors que la chute des ventes se serait calmée dans les régions matures, la croissance pourrait revenir dans les zones émergentes.
Alors que l'intérêt pour les tablettes s'est encore accru de près de 50% sur la même période, celui réservé aux PC, fixes et portables, continuera à décliner en 2014 puis se stabiliser dans les années à venir, aux alentours de 300 unités annuelles, soit le niveau des ventes de l'année 2008. « Ce qui explique notamment ce désintérêt est le manque de raison de remplacer une ancienne machine », souligne l'analyste d'IDC Jay Chou.
« Si les PC continuent d'être davantage utilisés chaque jour que les smartphones ou que les tablettes, en nombre d'heures cumulées, les usages s'inscrivent néanmoins sur le déclin », indique-t-il. « En dépit des efforts des industriels pour relancer l'intérêt pour les PC, ils ne parviennent pas à se distinguer sur des tâches courantes » comme la consultation des e-mails ou des réseaux sociaux. En conséquence, ils finissent par être moins utilisés, ce qui augmente leur durée de vie et diminue la fréquence de leur renouvellement.
Les « 2-en-1 » ne relanceront pas le PC
Pourtant, des initiatives telles que les tablettes deux-en-un, offrant de détacher le clavier pour avoir tantôt une tablette, tantôt un ordinateur portable, devraient dynamiser légèrement les ventes, d'après Loren Loverde, chargé des études sur ce marché chez IDC. Depuis 2011, le volume de tablettes Windows a triplé, et devrait être décuplé d'ici les trois prochaines années, attestant d'une accélération des ventes. Reste à savoir si ces machines, hybrides par nature, doivent être rangées dans la catégorie des tablettes ou des PC.
Même en les comptant dans la famille des ordinateurs, ces appareils ne représentent que 1% du marché, et 10% dans le meilleur des cas en 2017. Pas de quoi relancer l'industrie. L'espoir ne semble pas plus venir des marchés émergents, dont les besoins d'équipement supposés auraient pu laisser croire que les ventes se portaient bien. En 2013, les ventes de PC dans ces zones ont chuté de 11,3% comparé à 2012, à 182 millions d'unités. La chute est plus forte encore que sur les marchés matures, en recul de 8,4% à 132 millions de PC.
Sur du plus long terme, l'institut envisage que les pays émergents renouent avec la demande de PC, et participent à relancer l'industrie. D'ici trois ans, alors que la chute des ventes se serait calmée dans les régions matures, la croissance pourrait revenir dans les zones émergentes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire