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Le 06 Décembre 2013
La police allemande a arrêté deux personnes soupçonnées d'avoir créé un botnet pour générer des bitcoins et voler des identités numériques. Plusieurs banques centrales alertent sur l'utilisation des monnaies virtuelles.
Avec une valeur haute, les bitcoins suscitent des convoitises et l'intérêt grandissant des cybercriminels. En Allemagne, deux personnes ont été arrêtés sur ce sujet. Selon une porte-parole de l'Office fédéral de la police criminelle allemande, « les suspects auraient pris le contrôle de plusieurs ordinateurs privés après avoir propagé un malware via Internet et auraient créé un botnet avec ces machines ». Il précise aussi que « le botnet a été utilisé pour voler des identités numériques et générer des bitcoins pour environ 700 000 euros ». Celle-ci n'a pas voulu donner plus de détails sur le malware en question, ni révéler les identités numériques volées, car l'enquête est toujours en cours.
La création de bitcoins nécessite une certaine puissance de traitement, car les calculs sont complexes. Plus le nombre de bitcoins à gérer est important, plus il faut augmenter la capacité de calcul. Cela nécessite des investissements conséquents en équipements, mais il faut aussi disposer d'une source d'énergie importante. Un botnet composé à partir d'ordinateurs piratés et contrôlés à distance peut très bien faire l'affaire. Il permet aussi de ne pas avoir à supporter le coût de ces investissements.
Une reconnaissance du Bitcoin à minima
Les bitcoins ne sont pas reconnus comme monnaie à part entière en Allemagne, mais le ministère fédéral des Finances autorise son usage dans les transactions privées. Cependant, une entreprise peut également utiliser des bitcoins pour ses transactions commerciales si elle obtient l'autorisation de l'Autorité de tutelle du secteur bancaire allemand (Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht - BaFin). Certains pays se sont prononcés récemment sur la validité des bitcoins. La banque centrale de Chine a officiellement interdit aux institutions financières d'utiliser cette monnaie virtuelle. La Banque de France s'est fendue aussi d'une note mettant en garde sur l'utilisation de bitcoin.
Dans le cas présent, depuis lundi soir, les recherches se sont concentrées sur la Bavière et la Basse-Saxe. L'enquête de la police a reçu le soutien de l'unité d'intervention antiterroriste et des opérations spéciales GSG9. Outre les bitcoins, la police a trouvé des preuves d'autres activités de piratage, de fraude, de violation des droits d'auteur et d'infractions pénales liées à la diffusion de textes pornographiques.
La création de bitcoins nécessite une certaine puissance de traitement, car les calculs sont complexes. Plus le nombre de bitcoins à gérer est important, plus il faut augmenter la capacité de calcul. Cela nécessite des investissements conséquents en équipements, mais il faut aussi disposer d'une source d'énergie importante. Un botnet composé à partir d'ordinateurs piratés et contrôlés à distance peut très bien faire l'affaire. Il permet aussi de ne pas avoir à supporter le coût de ces investissements.
Une reconnaissance du Bitcoin à minima
Les bitcoins ne sont pas reconnus comme monnaie à part entière en Allemagne, mais le ministère fédéral des Finances autorise son usage dans les transactions privées. Cependant, une entreprise peut également utiliser des bitcoins pour ses transactions commerciales si elle obtient l'autorisation de l'Autorité de tutelle du secteur bancaire allemand (Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht - BaFin). Certains pays se sont prononcés récemment sur la validité des bitcoins. La banque centrale de Chine a officiellement interdit aux institutions financières d'utiliser cette monnaie virtuelle. La Banque de France s'est fendue aussi d'une note mettant en garde sur l'utilisation de bitcoin.
Dans le cas présent, depuis lundi soir, les recherches se sont concentrées sur la Bavière et la Basse-Saxe. L'enquête de la police a reçu le soutien de l'unité d'intervention antiterroriste et des opérations spéciales GSG9. Outre les bitcoins, la police a trouvé des preuves d'autres activités de piratage, de fraude, de violation des droits d'auteur et d'infractions pénales liées à la diffusion de textes pornographiques.
Article de Jean Elyan avec IDG NS
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