Les volumes d’information dans nos organisations deviennent de
plus en plus critiques. Il est de plus en plus difficile de maitriser
cette masse qui se retrouve un peu partout ;
- au niveau des serveurs de fichiers,
- dans les outils de gestion documentaire,
- dans la messagerie,
- les intra et/ou extranet,
- au niveau des ordinateurs de bureau,
- des PDA,
- des téléphone portable,
- des applications métiers, … .
Cette complexité et richesse apporte :
-une augmentation des risques liée à un manque de maitrise des actifs
informationnels (fuite d’information, incapacité à rapporter des
éléments de preuve en cas de litige, traçabilité partielle et donc
inexploitable, …). -un affaiblissement de la productivité globale de
part l’étouffement de la qualité par la quantité (quelle est la
dernière bonne information, est elle fiable, en fait existe-t-elle,
comment puis je la trouver ?) Du coup le niveau de performance des
organisations peut drastiquement devenir ankylosé par cette valeur
‘difficilement palpable’. Il devient urgent, pour nos organisations,
d’augmenter le niveau de maitrise de l’information, ceci de deux façons :
-Au niveau opérationnel : Augmenter la capacité de maitrise des
responsables de l’information : les utilisateurs, -Au niveau tactique :
Mettre en place une gouvernance de l’information qui porterait les
fondamentaux et serait en charge de coordonner les impacts
informationnels majeurs. Au niveau opérationnel, la meilleure approche
serait de considérer l’utilisateur comme un adulte responsable de son
information, et par là responsable des outils qui lui sont nécessaires
pour manipuler l’information. Ceci est réalisable par la définition
d’une offre de service riche proposée par des fournisseurs et qui
positionnerait l’utilisateur comme un client exigeant. Cette offre
serait composée : De règles d’usage et de comportements d’usage, de
documentations d’utilisation simples et ergonomiques, d’une facturation,
de rapports d’usage clairs et pertinents, de fondamentaux prédéfinis
et d’autres adaptables, d’un contrat d’engagement qualité, d’un
accompagnement à l’usage, d’un support, et bien sûr d’un ou plusieurs
outils. Au niveau tactique, la gouvernance de l’information serait soit
collégiale et transverse (dans le cas d’une culture d’entreprise très
répartie) soit organique (structure plus centralisée, et nécessitant
plus de réactivité). Elle porterait les processus de traitement des
cycles de vie de l’information, les référentiels d’exigences
règlementaires et métier, de conservation, des actifs critiques, … .
Elle aurait en charge de faire perdurer (ou non) l’information et serait
garante de la bonne évolution du SI en cohérence avec les contraintes
informationnelles (information personnelles, à supprimer, à garder, à
consolider, …).
Vaste programme en apparence car l’ensemble de cette transformation
est complexe et doit se réaliser dans le temps à petits pas et avec une
grande sensibilité sur les changements (...)
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