Publié le 21 Octobre 2011
D'après le cabinet de conseil en stratégie Booz
& Company, la révolution numérique est aujourd'hui parvenue à un
point d'inflexion sous l'effet de 3 facteurs : la pression des
consommateurs, la vitesse des avancées technologiques, les bénéfices
économiques et financiers. Explications.
Cette pression des consommateurs sur les entreprises high-tech se fait surtout sous l'impulsion d'une nouvelle génération d'utilisateurs : la Génération C. Des hommes et des femmes nés après 1990 qui ont intégré le numérique dans leur vie quotidienne. Eux, ce qu'ils veulent, c'est toujours plus d'innovation. Ils représenteront 40% des consommateurs d'ici 2020. Du côté des bénéfices économiques de cette révolution numérique, Booz & Company estime que la mutation vers le numérique représentera pour les économies mondiales de 12 à 15 trillions de dollars d’ici à 2020 (optimisation des coûts, transfert de parts de marché, baisse des prix, mise en place de technologies comme le cloud computing, etc.).
Tout cela va forcément impliquer des changements profonds, sur les consommateurs dans un premier temps. Car la révolution numérique est bel et bien en train de transformer le rapport de l’entreprise avec les consommateurs. Ainsi, l’utilisation croissante de nouvelles techniques telles que le Social Marketing, le « crowd sensing » et le « crowd sourcing » permet de connaître instantanément les réactions de dizaines de milliers de consommateurs. Des chercheurs du MIT ont, par exemple, analysé les dates, heures et lieux de 16 millions d’appels téléphoniques et peuvent désormais prévoir la localisation d’une personne avec un taux de fiabilité de plus de 93.6 %. Dans le même esprit, grâce à l’analyse de millions de messages Twitters, Johan Bollen, chercheur de l’université de l’Indiania, a pu anticiper les variations d’humeur de tout une nation et, par là même, celles de l’indice Dow Jones 6 jours à l’avance.
Cette révolution numérique aura aussi un impact sur la productivité. Par exemple, le déploiement du cloud computing permet désormais à des équipes issues d’entités différentes de coopérer sur des projets complexes. Quant à la multiplication des terminaux sans fil, elle donne aujourd'hui accès à des données en temps réel et favorise les prises de décision rapides.
Enfin, il y aura également un impact non négligeable sur la répartition de la valeur. Dans chaque secteur d’activité, il y aura d'un côté les gagnants et de l'autre, les perdants de la révolution numérique. "Ceux qui n’auront pas su prendre ce virage seront à terme absorbés dans le cadre de fusions ou d’acquisitions" note le cabinet. Les consommateurs, eux, seront les premiers bénéficiaires de cette révolution, non seulement en raison de la baisse des prix et de la création d’offres toujours plus innovantes, mais aussi grâce aux applications médicales, leur garantissant une meilleure qualité de vie.
Sans compter que cette révolution numérique devrait aussi engendrer une croissance des investissements dont profitera un grand nombre d’acteurs du secteur (sous-traitants, sociétés de hardware et de software…)
Cette pression des consommateurs sur les entreprises high-tech se fait surtout sous l'impulsion d'une nouvelle génération d'utilisateurs : la Génération C. Des hommes et des femmes nés après 1990 qui ont intégré le numérique dans leur vie quotidienne. Eux, ce qu'ils veulent, c'est toujours plus d'innovation. Ils représenteront 40% des consommateurs d'ici 2020. Du côté des bénéfices économiques de cette révolution numérique, Booz & Company estime que la mutation vers le numérique représentera pour les économies mondiales de 12 à 15 trillions de dollars d’ici à 2020 (optimisation des coûts, transfert de parts de marché, baisse des prix, mise en place de technologies comme le cloud computing, etc.).
Tout cela va forcément impliquer des changements profonds, sur les consommateurs dans un premier temps. Car la révolution numérique est bel et bien en train de transformer le rapport de l’entreprise avec les consommateurs. Ainsi, l’utilisation croissante de nouvelles techniques telles que le Social Marketing, le « crowd sensing » et le « crowd sourcing » permet de connaître instantanément les réactions de dizaines de milliers de consommateurs. Des chercheurs du MIT ont, par exemple, analysé les dates, heures et lieux de 16 millions d’appels téléphoniques et peuvent désormais prévoir la localisation d’une personne avec un taux de fiabilité de plus de 93.6 %. Dans le même esprit, grâce à l’analyse de millions de messages Twitters, Johan Bollen, chercheur de l’université de l’Indiania, a pu anticiper les variations d’humeur de tout une nation et, par là même, celles de l’indice Dow Jones 6 jours à l’avance.
Cette révolution numérique aura aussi un impact sur la productivité. Par exemple, le déploiement du cloud computing permet désormais à des équipes issues d’entités différentes de coopérer sur des projets complexes. Quant à la multiplication des terminaux sans fil, elle donne aujourd'hui accès à des données en temps réel et favorise les prises de décision rapides.
Enfin, il y aura également un impact non négligeable sur la répartition de la valeur. Dans chaque secteur d’activité, il y aura d'un côté les gagnants et de l'autre, les perdants de la révolution numérique. "Ceux qui n’auront pas su prendre ce virage seront à terme absorbés dans le cadre de fusions ou d’acquisitions" note le cabinet. Les consommateurs, eux, seront les premiers bénéficiaires de cette révolution, non seulement en raison de la baisse des prix et de la création d’offres toujours plus innovantes, mais aussi grâce aux applications médicales, leur garantissant une meilleure qualité de vie.
Sans compter que cette révolution numérique devrait aussi engendrer une croissance des investissements dont profitera un grand nombre d’acteurs du secteur (sous-traitants, sociétés de hardware et de software…)
http://www.itrnews.com/articles/124571/revolution-numerique-changements-implique.html?key=862d53eea2c1d2fe
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