Walter Isaacson, biographe officiel de Steve Jobs, relate dans
son ouvrage à paraître lundi que le défunt patron d'Apple avait une
sérieuse dent contre Google. Jobs serait allé jusqu'à affirmer à Eric
Schmidt qu'il consacrerait si nécessaire ses dernières forces à « détruire Android ».
On savait Apple prête à défendre farouchement les développements liés à son système d'exploitation mobile des assauts de la concurrence, comme en témoignent les homériques batailles judiciaires que se livrent la firme et Samsung. On ne se doutait en revanche pas forcément de l'importance que revêtait la question pour Steve Jobs qui, d'après son biographe autorisé, en aurait fait une affaire personnelle.
Dans son Steve Jobs, qui paraîtra lundi outre Atlantique, Walter Isaacson rapporte en effet le terrible coup de sang qu'aurait piqué le patron d'Apple en janvier 2010, suite aux annonces consécutives du Nexus One équipé d'Android 2.1 et de l'interface Sense développée par HTC.
« J'y consacrerai mon dernier souffle s'il le faut, et je dépenserai chaque centime des 40 milliards de dollars qu'a Apple en banque pour faire rectifier ça », aurait déclaré Jobs à Isaacson. « Je vais détruire Android, parce que c'est un produit volé. Je suis prêt à aller jusqu'à la guerre thermonucléaire à ce sujet ».
Jobs ne sera finalement pas si belliqueux, mais il prendra soin de communiquer lui même pour annoncer l'ouverture de poursuites contre HTC quelques semaines plus tard.
Eric Shmidt, patron de Google, et présent jusqu'à l'année précédente au conseil d'administration d'Apple, aurait fait le déplacement de Mountain View à Palo Alto pour rencontrer Steve Jobs à ce sujet et proposer une résolution à l'amiable du litige.
« Je ne veux pas de ton argent. Même si tu m'offres 5 milliards de dollars, je n'en veux pas. De l'argent, j'en ai. Tout ce que je veux, c'est que vous cessiez d'utiliser nos idées au sein d'Android », lui aurait répondu Jobs, sans ambages et sans la moindre volonté de conciliation.
Pour réaliser cette biographie « autorisée », Isaacson a pu s'entretenir à plus de trente reprises avec Steve Jobs. Difficile de penser que Jobs, passé maître dans l'art de la communication, n'a pas soigneusement pesé ses déclarations, afin que le texte final reflète au plus près l'image qu'il souhaitait laisser derrière lui. Steve Jobs est mort le 5 octobre dernier, des suites d'un cancer du pancréas.
On savait Apple prête à défendre farouchement les développements liés à son système d'exploitation mobile des assauts de la concurrence, comme en témoignent les homériques batailles judiciaires que se livrent la firme et Samsung. On ne se doutait en revanche pas forcément de l'importance que revêtait la question pour Steve Jobs qui, d'après son biographe autorisé, en aurait fait une affaire personnelle.
Dans son Steve Jobs, qui paraîtra lundi outre Atlantique, Walter Isaacson rapporte en effet le terrible coup de sang qu'aurait piqué le patron d'Apple en janvier 2010, suite aux annonces consécutives du Nexus One équipé d'Android 2.1 et de l'interface Sense développée par HTC.
« J'y consacrerai mon dernier souffle s'il le faut, et je dépenserai chaque centime des 40 milliards de dollars qu'a Apple en banque pour faire rectifier ça », aurait déclaré Jobs à Isaacson. « Je vais détruire Android, parce que c'est un produit volé. Je suis prêt à aller jusqu'à la guerre thermonucléaire à ce sujet ».
Jobs ne sera finalement pas si belliqueux, mais il prendra soin de communiquer lui même pour annoncer l'ouverture de poursuites contre HTC quelques semaines plus tard.
Eric Shmidt, patron de Google, et présent jusqu'à l'année précédente au conseil d'administration d'Apple, aurait fait le déplacement de Mountain View à Palo Alto pour rencontrer Steve Jobs à ce sujet et proposer une résolution à l'amiable du litige.
« Je ne veux pas de ton argent. Même si tu m'offres 5 milliards de dollars, je n'en veux pas. De l'argent, j'en ai. Tout ce que je veux, c'est que vous cessiez d'utiliser nos idées au sein d'Android », lui aurait répondu Jobs, sans ambages et sans la moindre volonté de conciliation.
Pour réaliser cette biographie « autorisée », Isaacson a pu s'entretenir à plus de trente reprises avec Steve Jobs. Difficile de penser que Jobs, passé maître dans l'art de la communication, n'a pas soigneusement pesé ses déclarations, afin que le texte final reflète au plus près l'image qu'il souhaitait laisser derrière lui. Steve Jobs est mort le 5 octobre dernier, des suites d'un cancer du pancréas.
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