par Emilien Ercolani, le 06 décembre 2011 10:20
Une récente étude de grande envergure menée par Pitney Bowes montre que les citoyens européens acceptent plutôt bien les nouveaux services en ligne. Mais des freins existent encore et il en ressort que les services publics doivent privilégier une approche multicanal.
Si les services publics en ligne sont de plus en plus nombreux, et rendent certains services au quotidien, l’étude menée en mai par Pitney Bowes sur 3000 européens (Allemagne, France, Royaume-Uni) et 2000 américains révèle toutefois que les citoyens sont encore attachés au papier. 85% pensent que les messages importants envoyés par l'administration et les services publics doivent être acheminés par courrier par exemple ; 75 % des citoyens craignent que des messages importants envoyés par e-mail soient traités automatiquement comme du courrier indésirable ; (77 %) des citoyens craignent qu'en optant pour Internet pour toutes leurs communications, les services publics ne mettent à l'écart les personnes les plus vulnérables dans la société.
Globalement, les gouvernements misent sur des politiques d’administration publique sur 3 grands domaines : eAdministration, eServices (lien gouvernement et citoyen) et eSociété (interactions externes). Il ressort toutefois de l’étude que malgré ces efforts, les citoyens souhaitent qu’on leur donne le choix. Un document important sera attendu plutôt par courrier car il est « perçu comme étant plus formel et ayant plus de poids que les e-mails ».
L’étude rappelle aussi que « environ 20% de la population au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis n'a pas Internet et en France ce chiffre est de 30% ». Malgré la démocratisation des services en ligne, certaines démarches comme les élections ou les rencontres avec la police (?) sont plus prisées en face à face ou par courrier comme on peut le voir ici :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire