Dans
une étude Médiamétrie dévoilée aujourd'hui, la CNIL épingle les
habitudes des utilisateurs français de smartphones, qui ont visiblement
tendance à leur confier beaucoup d'informations personnelles sans pour
autant s'intéresser vraiment à la sécurité de leurs terminaux.
L'étude, réalisée auprès de 2 315 utilisateurs âgés de 15 ans ou plus, met en effet en avant qu'un nombre conséquent de mobinautes utilisent leurs smarpthones pour stocker beaucoup d'informations. 89% stockent des données liées à leurs contacts, et 86% stockent des données multimédias (photos, vidéos, agenda, notes…). 40% enregistrent également sur leurs terminaux des informations beaucoup plus sensibles, comme leurs coordonnées bancaires (7%), différents codes secrets (17%) ou encore des informations médicales (3%).
Paradoxalement, ce stockage massif de données personnelles et confidentielles ne s'accompagne pas d'une importante sécurisation du terminal qui les stocke. Pire, 65% des utilisateurs ont conscience que leurs données ne sont pas protégées correctement ! Une situation qui n'empêche pas 30% des mobinautes à n'avoir aucun verrouillage de type PIN sur leur téléphone.
Dans un autre registre, 64% ne voient pas l'intérêt d'équiper leur smartphone d'un antivirus : une situation néanmoins relativement différente dans la mesure où le niveau de menace dépend souvent l'utilisation qui est faite de l'appareil. Ainsi, 20% des utilisateurs d'Android interrogés en auraient déjà installé un : une situation qui peut être associée à la recrudescence constatée des malwares sur cet OS mobile ces derniers mois.
Un regard assez vague sur l'usage des données personnelles
Si la question de l'utilisation des données personnes fait aujourd'hui débat sur les réseaux sociaux, quand il s'agit de leur usage par une application de smartphone, le sujet captive bien moins les utilisateurs. 1 sur 2 seulement se penche sur le sujet, et 71% indiquent ne jamais lire les conditions d'utilisation d'une application avant de la télécharger. 51% des personnes interrogées pensent que les données d'un téléphone ne sont pas enregistrées ou transmises sans leur accord, et 46% pensent la même chose concernant les données de géolocalisation.
Les 15-17, plus avertis que la moyenne ?
La plus jeune des tranches d'âge interrogée s'avère, dans les chiffres, être la plus alerte concernant la sécurisation de son téléphone. 37% des 15-17 ans utilisent un code de verrouillage, contre 31% en moyenne, et 82% estiment qu'il n'est pas prudent d'enregistrer ses codes secrets, contre 76% en moyenne. Les réseaux sociaux, qui sont au cœur des usages des jeunes utilisateurs de cette tranche d'âge (30% d'utilisateurs) sont également utilisés de façon plus sécurisée.
« Compte-tenu de la place grandissante qu'occupe le smartphone dans la vie des Français, il représentera pour la CNIL un enjeu majeur en 2012 » a commenté la présidente de la commission, Isabelle Falque-Pierrotin. A la suite de cette étude, la CNIL compte « analyser et comprendre cet écosystème pour recommander aux constructeurs et développeurs d'application des bonnes pratiques leur permettant d'offrir des produits et services plus respectueux de la vie privée ». Une déclaration qui tombe à pic suite à celles de la Commission européenne, qui vient de renvoyer la balle aux organismes locaux de protection de la vie privée concernant la problématique des données personnelles.
L'étude, réalisée auprès de 2 315 utilisateurs âgés de 15 ans ou plus, met en effet en avant qu'un nombre conséquent de mobinautes utilisent leurs smarpthones pour stocker beaucoup d'informations. 89% stockent des données liées à leurs contacts, et 86% stockent des données multimédias (photos, vidéos, agenda, notes…). 40% enregistrent également sur leurs terminaux des informations beaucoup plus sensibles, comme leurs coordonnées bancaires (7%), différents codes secrets (17%) ou encore des informations médicales (3%).
Paradoxalement, ce stockage massif de données personnelles et confidentielles ne s'accompagne pas d'une importante sécurisation du terminal qui les stocke. Pire, 65% des utilisateurs ont conscience que leurs données ne sont pas protégées correctement ! Une situation qui n'empêche pas 30% des mobinautes à n'avoir aucun verrouillage de type PIN sur leur téléphone.
Dans un autre registre, 64% ne voient pas l'intérêt d'équiper leur smartphone d'un antivirus : une situation néanmoins relativement différente dans la mesure où le niveau de menace dépend souvent l'utilisation qui est faite de l'appareil. Ainsi, 20% des utilisateurs d'Android interrogés en auraient déjà installé un : une situation qui peut être associée à la recrudescence constatée des malwares sur cet OS mobile ces derniers mois.
Un regard assez vague sur l'usage des données personnelles
Si la question de l'utilisation des données personnes fait aujourd'hui débat sur les réseaux sociaux, quand il s'agit de leur usage par une application de smartphone, le sujet captive bien moins les utilisateurs. 1 sur 2 seulement se penche sur le sujet, et 71% indiquent ne jamais lire les conditions d'utilisation d'une application avant de la télécharger. 51% des personnes interrogées pensent que les données d'un téléphone ne sont pas enregistrées ou transmises sans leur accord, et 46% pensent la même chose concernant les données de géolocalisation.
Les 15-17, plus avertis que la moyenne ?
La plus jeune des tranches d'âge interrogée s'avère, dans les chiffres, être la plus alerte concernant la sécurisation de son téléphone. 37% des 15-17 ans utilisent un code de verrouillage, contre 31% en moyenne, et 82% estiment qu'il n'est pas prudent d'enregistrer ses codes secrets, contre 76% en moyenne. Les réseaux sociaux, qui sont au cœur des usages des jeunes utilisateurs de cette tranche d'âge (30% d'utilisateurs) sont également utilisés de façon plus sécurisée.
« Compte-tenu de la place grandissante qu'occupe le smartphone dans la vie des Français, il représentera pour la CNIL un enjeu majeur en 2012 » a commenté la présidente de la commission, Isabelle Falque-Pierrotin. A la suite de cette étude, la CNIL compte « analyser et comprendre cet écosystème pour recommander aux constructeurs et développeurs d'application des bonnes pratiques leur permettant d'offrir des produits et services plus respectueux de la vie privée ». Une déclaration qui tombe à pic suite à celles de la Commission européenne, qui vient de renvoyer la balle aux organismes locaux de protection de la vie privée concernant la problématique des données personnelles.
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