Dell et Intel ont initié une étude mondiale
sur l'évolution des méthodes ou modes de travail. Au menu: la nouvelle
appréciation de la productivité, la flexibilité du temps de travail, le
climat de confiance...
Les premiers éléments d’une étude intitulée ‘Evolving Workforce’,
initiée par Dell et Intel (*), viennent d’être publiés. Elle porte sur
l’évolution des modes ou méthodes de travail et leur impact sur le
département informatique, sur le DSI. Elle concerne l’appréciation voire
l’appréhension des nouvelles technologies en milieu professionnel en
comparaison avec le ‘home office’ (travail à la maison) ou
l’informatique familiale.
Cette étude se déroule en 3 phases ; elle s’étendra sur une période de 8 mois (*). Elle mobilise des spécialistes de l’informatique, des sociologues, des spécialistes en ergonomie. Autour du terme “Intellectual adventure“, l’approche sociologique semble particulièrement mise en avant.
7 tendances ou 7 comportements au crible
De la phase préliminaire de cette étude, il ressort 7 tendances poussées par des “facteurs technologiques, sociaux, politiques, environnementaux et légaux“.
L’un des principaux objectifs visé est d’observer l’équilibre que peuvent atteindre les entreprises entre un nécessaire contrôle de leur ‘IT’ et la satisfaction des employés utilisateurs de l’informatique et du réseau. Avec une orientation non dissimulée: “maximiser la productivité des équipes“.
Alexis Oger, directeur Marketing grands comptes de Dell EMEA, nous les résume et les commente ici:
1- le ‘crowdsourcing‘ et externalisation des services: il peut s’agir, par exemple, de chercheurs qui veulent avoir accès à des ressources spécialisées externes très rapidement. Ils accèdent à des encyclopédies partagées en ligne (cf. Wikipedia), donc des documents créés et mis à jour par des contributeurs. “Cette profusion de données de communication et d’infos de toute part représente un risque“, commente Alexis Oger.
On peut mettre ici en parallèle certaines craintes comme la peur de la délocalisation ; ou les effets de frustration dus à la dématérialisation;
2- une nouvelle approche de la productivité : évaluée en “documents produits” ou ‘outputs‘, elle est de moins en moins comptée en temps passé -stricto sensu. Cette nouvelle appréciation valorise et souligne l’importance de la flexibilité du temps de travail. Dans cette notion d’outputs‘, on peut ranger la production de résultats, la performance, la bonne exécution. “Et cette relativité du mode de travail peut nous renvoyer en France à certaines spécificités “nationales” comme le distinguo strict entre vie privée et vie professionnelle“;
3- l’adoption des périphériques ou terminaux et divers postes de travail: aujourd’hui, beaucoup d’utilisateurs bénéficient d’une meilleure configuration de poste de travail à la maison, plus puissante que celle de leur bureau. C’est la tendance observée avec le déferlement des smartphones de nouvelle génération, au bureau comme à la maison. “Ceci s’applique aussi aux services“, observe Alexis Oger;
4- le fossé intergénérationnel: la fameuse génération Y arrive sur le marché, celle à peine née et déjà imprégnée d’Internet.”Il suffit de voir comment les jeunes se sont spontanément plongés dans les médias sociaux, et quels rôles ils y jouent“. Mais il reste à statuer sur les acquis et l’expérience des seniors;
5- les valeurs face aux règles (’values versus rules‘): c’est la dimension éthique. “Il est plus simple de suivre ce que fait un employé, plutôt que de lui donner constamment des directives et le priver de toutes initiatives“. Là intervient le climat de confiance qui doit exister entre employeur et employés, puisque, précisément, cela touche au temps passé, à la géolocalisation, à la productivité… Le revers étant la crainte d’être surveillé, contrôlé, fliqué…
6- les multiples casquettes du DSI : l’étude aborde le nouveau profil des DSI et le nouveau métier des IT managers, en général. Là encore, revient la question de la confiance. Cela concerne, par exemple, le choix des outils - les meilleurs qui soient, bien sûr. Le système d’information est de plus en plus critique pour l’entreprise et pour son développement. Dans ce contexte de responsabilisation et plus forte implication, le rôle du DSI change. On lui demande d’avoir un rôle prédominant de conseil, d’orchestrateur, jusque dans la gestion des ressources humaines;
7 - l’innovation tirée par les personnels. Il n’est plus possible de leur refuser la possibilité de remonter de l’information, où qu’elle se trouve. C’est le cas du service ‘Idea Storm‘, par exemple. C’est la version moderne de la boîte à idées, version électronique et collaborative, avec mise réseau au sein de l’entreprise. C’est la concrétisation des réseaux sociaux. Mais il reste à définir comment faire bénéficier tous les salariés de ces technologies et comment leur donner ainsi la possibilité de contribuer à l’innovation dans leur département, dans leur entreprise.
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La première phase, résumée ici, sera suivie par une étude réalisée auprès de 7000 personnes environ dans le monde – l’étude détaillera ces tendances majeures avec la vision des utilisateurs, en comparant pays par pays, par secteurs d’activité et par tailles d’entreprises (entre autres).
http://dsi.silicon.fr/gouvernance/etude-dell-intel-les-nouveaux-modes-de-travail-nous-interpellent-1925
Cette étude se déroule en 3 phases ; elle s’étendra sur une période de 8 mois (*). Elle mobilise des spécialistes de l’informatique, des sociologues, des spécialistes en ergonomie. Autour du terme “Intellectual adventure“, l’approche sociologique semble particulièrement mise en avant.
7 tendances ou 7 comportements au crible
De la phase préliminaire de cette étude, il ressort 7 tendances poussées par des “facteurs technologiques, sociaux, politiques, environnementaux et légaux“.
L’un des principaux objectifs visé est d’observer l’équilibre que peuvent atteindre les entreprises entre un nécessaire contrôle de leur ‘IT’ et la satisfaction des employés utilisateurs de l’informatique et du réseau. Avec une orientation non dissimulée: “maximiser la productivité des équipes“.
Alexis Oger, directeur Marketing grands comptes de Dell EMEA, nous les résume et les commente ici:
1- le ‘crowdsourcing‘ et externalisation des services: il peut s’agir, par exemple, de chercheurs qui veulent avoir accès à des ressources spécialisées externes très rapidement. Ils accèdent à des encyclopédies partagées en ligne (cf. Wikipedia), donc des documents créés et mis à jour par des contributeurs. “Cette profusion de données de communication et d’infos de toute part représente un risque“, commente Alexis Oger.
On peut mettre ici en parallèle certaines craintes comme la peur de la délocalisation ; ou les effets de frustration dus à la dématérialisation;
2- une nouvelle approche de la productivité : évaluée en “documents produits” ou ‘outputs‘, elle est de moins en moins comptée en temps passé -stricto sensu. Cette nouvelle appréciation valorise et souligne l’importance de la flexibilité du temps de travail. Dans cette notion d’outputs‘, on peut ranger la production de résultats, la performance, la bonne exécution. “Et cette relativité du mode de travail peut nous renvoyer en France à certaines spécificités “nationales” comme le distinguo strict entre vie privée et vie professionnelle“;
3- l’adoption des périphériques ou terminaux et divers postes de travail: aujourd’hui, beaucoup d’utilisateurs bénéficient d’une meilleure configuration de poste de travail à la maison, plus puissante que celle de leur bureau. C’est la tendance observée avec le déferlement des smartphones de nouvelle génération, au bureau comme à la maison. “Ceci s’applique aussi aux services“, observe Alexis Oger;
4- le fossé intergénérationnel: la fameuse génération Y arrive sur le marché, celle à peine née et déjà imprégnée d’Internet.”Il suffit de voir comment les jeunes se sont spontanément plongés dans les médias sociaux, et quels rôles ils y jouent“. Mais il reste à statuer sur les acquis et l’expérience des seniors;
5- les valeurs face aux règles (’values versus rules‘): c’est la dimension éthique. “Il est plus simple de suivre ce que fait un employé, plutôt que de lui donner constamment des directives et le priver de toutes initiatives“. Là intervient le climat de confiance qui doit exister entre employeur et employés, puisque, précisément, cela touche au temps passé, à la géolocalisation, à la productivité… Le revers étant la crainte d’être surveillé, contrôlé, fliqué…
6- les multiples casquettes du DSI : l’étude aborde le nouveau profil des DSI et le nouveau métier des IT managers, en général. Là encore, revient la question de la confiance. Cela concerne, par exemple, le choix des outils - les meilleurs qui soient, bien sûr. Le système d’information est de plus en plus critique pour l’entreprise et pour son développement. Dans ce contexte de responsabilisation et plus forte implication, le rôle du DSI change. On lui demande d’avoir un rôle prédominant de conseil, d’orchestrateur, jusque dans la gestion des ressources humaines;
7 - l’innovation tirée par les personnels. Il n’est plus possible de leur refuser la possibilité de remonter de l’information, où qu’elle se trouve. C’est le cas du service ‘Idea Storm‘, par exemple. C’est la version moderne de la boîte à idées, version électronique et collaborative, avec mise réseau au sein de l’entreprise. C’est la concrétisation des réseaux sociaux. Mais il reste à définir comment faire bénéficier tous les salariés de ces technologies et comment leur donner ainsi la possibilité de contribuer à l’innovation dans leur département, dans leur entreprise.
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Un travail de recherche en 3 phases
Cette étude Evolving Workforce, conduite à l’initiative de Dell et Intel, analyse les comportements et modes de travail des ‘information workers‘. Elle mobilise une vingtaine d’experts. Elle est conduite dans 11 pays.La première phase, résumée ici, sera suivie par une étude réalisée auprès de 7000 personnes environ dans le monde – l’étude détaillera ces tendances majeures avec la vision des utilisateurs, en comparant pays par pays, par secteurs d’activité et par tailles d’entreprises (entre autres).
http://dsi.silicon.fr/gouvernance/etude-dell-intel-les-nouveaux-modes-de-travail-nous-interpellent-1925
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