Publié le 02 décembre 2011 , A propos de...
L'Atelier BNP Paribas - Paris
Malgré
une prise de conscience globale, les sociétés ne sont pas encore assez
nombreuses à avoir mis en place une stratégie dédiée à intégrer ces
terminaux sans rogner sur la sécurité. Certaines ont ainsi tendance à
les interdire.
Les
entreprises ont encore du mal à gérer les conséquences de la
généralisation des terminaux mobiles personnels. D'après une étude menée
par Coleman Parkes
pour le compte d'Absolute Software auprès de 300 directeurs des
systèmes d'information et responsables informatiques de France,
d'Allemagne, et du Royaume-Uni, quasiment la moitié d'entre eux
reconnaît le caractère inévitable et nécessaire de cette popularisation
des smartphones, notamment du point de vue de la réactivité que cela
permet. Mais ils sont près de 70 % à craindre les fuites d'informations
rendues possibles par cette arrivée massive.
http://www.atelier.net/fr/articles/popularisation-smartphone-mal-apprehendee-entreprises
Une difficulté de gestion qui ne doit pas mener à l'inaction
Face à cette problématique, toutes les entreprises ne réagissent pas de la même manière. 18 % d'entre elles n'ont d'ailleurs même pas mis en place de politique sécuritaire particulière (28 % en France). Un choix critiqué par John Livingstone, CEO d'Absolute software, pour qui "les entreprises doivent bien sûr protéger le droit à la vie privée des employés, cependant il est impératif que leurs données ou celles concernant leurs clients soient protégées quel que soit l’équipement utilisé". L'extrême inverse existe également, avec un cinquième des compagnies interrogées affirmant être allées jusqu'à interdire l'usage de ces outils au sein de l'entreprise.Un fragile équilibre entre liberté et contrôle
Pour les auteurs de l'étude, il ne s'agit pas non plus d'une solution viable, en ce qu'elle frustre les employés en les privant de flexibilité, et augmente les risques d'action malveillante de leur part. Les auteurs concluent en soulignant l'importance de mettre en place des cellules internes spécialisées, à un moment où les législations européennes sont de plus en plus nombreuses à considérer l'entreprise comme responsable des fuites d'informations pouvant survenir. Si ces conclusions sont plus que valables, cette étude est cependant à prendre pour ce qu'elle est : c'est-à-dire commanditée par un fournisseur de solutions de sécuritéhttp://www.atelier.net/fr/articles/popularisation-smartphone-mal-apprehendee-entreprises
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