lundi 17 mars 2014

Les technologies, levier de performance des PME

A lire sur: http://www.informatiquenews.fr/les-technologies-levier-de-performance-des-pme-11187

La rédaction 
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L’utilisation des nouvelles technologies est une source de croissance pour les PME. Rien de très percutant. Mais leurs patrons en sont désormais convaincus.
C’est l’un des enseignements de l’étude[1] réalisée pour par le Boston Consulting Group (BCG), en partenariat avec Ipsos MORI pour le marché français[2] pour Microsoft. Conduite dans un premier temps auprès de plus de 4 000 PME tous secteurs confondus en Allemagne, au Brésil, en Chine, aux Etats-Unis et au Royaume Uni, cette étude souligne que les PME les plus avancées dans l’adoption des nouvelles technologies affichent une croissance de leur chiffre d’affaires de 15% supérieure à celle des autres PME et ont créé deux fois plus d’emplois en l’espace de 3 ans. De plus, le BCG estime qu’il a un lien clair entre adoption des nouvelles technologies et croissance dans tous les pays étudiés.
Globalement,  les PME françaises ne font pas exceptions. Dans leur ensemble, leur patron a conscience de l’impact positif des nouvelles technologies. Ainsi, pour 84% des PME interrogées, cela se traduit par l’amélioration des rendements internes, la réduction des coûts (77%) ainsi que la stimulation de la collaboration (72%). Il est à noter que les PME françaises ayant adopté les nouvelles technologies ont d’ailleurs vu leurs effectifs croître deux fois plus vite que les PME les plus réticentes à opérer leur transformation numérique
La marche accélérée des technologies
Près de la moitié d’entre elles (48%) affirme ainsi avoir déjà adopté le Cloud et 84% d’entre elles estiment en avoir une bonne compréhension. Les PME françaises considèrent aussi que le cloud  constitue un élément de réussite (58%) et de croissance (54%) et envisagent de consacrer à l’avenir une part plus importante de leur budget IT au Cloud (59% vs 40% toutes PME confondues). Un enthousiasme que l’on doit tempérer si les technologies peuvent être considérées comme un moyen, un facilitateur, ce n’est pas elles qui font la croissance d’une entreprise.
PME1
Une PME sur trois considère qu’elle ne consacre pas un budget suffisant  à L’IT. Et les raisons ne sont pas toujours liées à des problèmes financiers. Parmi les inquiétudes qui pourraient freiner l’investissement IT, les problèmes de sécurité figurent en bonne place : protection de données, confidentialité et piratage, perte de contrôle des données. Il est vrai que sur ces questions, les PME n’ont pas les mêmes ressources que les grands comptes. Heureusement, elles intéressent moins les cyber-pirates et sont donc moins sujettes à des attaques venant de l’extérieur. Les coûts comme justifications d’un manque d’investissement ne viennent qu’en 5e position.
Dans le Nexus of Force du Gartner qui inclut la mobilité, le cloud, les réseaux sociaux et lebig data, c’est la mobilité qui suscite le plus d’intérêt devant le cloud. Les réseaux sociaux et le big data sont plus en retrait dans la problématique des PME. Il est vrai que les premiers ont plus affaire à des préoccupations de grandes entreprises et les seconds nécessitesnt des ressources que les PME n’ont pas.
Pour les PME conquises par les technologies, les bénéfices sont de deux ordres :
- la flexibilité et l’adaptabilité du poste de travail, en réponse aux attentes de collaborateurs rompus à ces innovations. 79% mettent ainsi en avant le travail en mobilité et 66% une meilleure intégration des collaborateurs mobiles.
- une meilleure performance opérationnelle, tant au niveau de la sauvegarde garantie des données (63%), de l’agilité et de la flexibilité de l’entreprise (59%) que d’une meilleure efficacité de l’organisation et d’un déploiement plus rapide des nouveaux services et produits (58%).
PME2


[1] Etude conduite en Octobre 2013 par le Boston Consulting Group pour Microsoft auprès de 4 000 PME tous secteurs confondus, sur cinq marchés (Allemagne, Brésil, Chine, Etats-Unis et Royaume Uni).
[2] L’étude du BCG a été déclinée par Ipsos MORI sur dix autres marchés dont la France (250 responsables de PME de moins de 250 personnes, interrogés en ligne du 30 janvier au 4 février 2014).

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