A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/la-4g-seduit-pour-l-instant-assez-peu-les-francais-39794308.htm
Chiffres : Selon la dernière étude de
Deloitte sur le mobile, seulement 43% des sondés se disent "prêts" à
souscrire à un abonnement 4G. Les opérateurs ont donc du pain sur la
planche...
Présentée comme une véritable planche de salut pour les opérateurs mobiles français, la 4G
ne suscite pas pour le moment une véritable attente. Et ce, malgré la
communication massive (et parfois exagérée) des acteurs en présence.
Alors que les ouvertures de villes se multiplient chez Orange et SFR et que Bouygues va allumer son réseau dans quelques jours, les Français restent très prudents.
Selon la dernière édition du baromètre Global Mobile Consumer Survey 2013 de Deloitte, 57% des personnes interrogées déclarent ne pas être prêts à souscrire à une offre 4G. L'étude a été réalisée par Ipsos auprès de 2000 internautes français représentatifs en termes géographiques et économiques, et sur des quotas de sexe et 5 tranches d'âge, interrogés en ligne en juin 2013.
4% des sondés ont un abonnement 4G
Au moment de la réalisation de l'étude, 6% des sondés disposaient d'un téléphone 4G et 4% d'un abonnement dédié. Des chiffres faibles qui s'expliquent par une couverture encore très parcellaire, le gros des ventes devant se produire d'ici la fin de l'année.
Même si une majorité des utilisateurs actuels (66%) reconnaissent les atouts de la 4G notamment en termes de gain de rapidité, il semble que les bénéfices du très haut débit mobile ne soient pas perçus par tous. On peut d'ailleurs faire le parallèle avec la fibre optique qui peine à décoller là où elle est déployée. Ainsi, 26% des sondés estiment être satisfaits de leurs débits actuels.
La seule promesse de la vitesse ne suffira pas. On comprend alors mieux pourquoi SFR a par exemple mis en avant les contenus premiums et services inclus dans ses forfaits pour accélérer l'adoption.
Pour autant, les opérateurs sont optimistes et estiment que l'engouement sera le même que pour la 3G/3G+. "Il suffit d'y goûter pour ne plus avoir envie de revenir en arrière", assure-t-on. Orange et SFR visent par exemple plus d'un million de clients actifs pour la fin de l'année.
Autre enseignement de cette étude : la fidélité des Français à leur opérateur reste forte malgré les offensives des acteurs low cost et de Free Mobile "qui a eu un impact très ciblé et a séduit une population de clients opportunistes". Ainsi, 33% des sondés n'ont jamais changé d'opérateur, 11% l'ont fait cette année contre 23% en 2012, année de l'arrivée de Free Mobile.
Logiquement, les principales raisons du changement d'opérateur sont l'insatisfaction par rapport à l'offre tarifaire (54% des raisons du changement), la qualité du réseau (11%) et le service client (7%).
Alors que les ouvertures de villes se multiplient chez Orange et SFR et que Bouygues va allumer son réseau dans quelques jours, les Français restent très prudents.
Selon la dernière édition du baromètre Global Mobile Consumer Survey 2013 de Deloitte, 57% des personnes interrogées déclarent ne pas être prêts à souscrire à une offre 4G. L'étude a été réalisée par Ipsos auprès de 2000 internautes français représentatifs en termes géographiques et économiques, et sur des quotas de sexe et 5 tranches d'âge, interrogés en ligne en juin 2013.
4% des sondés ont un abonnement 4G
Au moment de la réalisation de l'étude, 6% des sondés disposaient d'un téléphone 4G et 4% d'un abonnement dédié. Des chiffres faibles qui s'expliquent par une couverture encore très parcellaire, le gros des ventes devant se produire d'ici la fin de l'année.
Même si une majorité des utilisateurs actuels (66%) reconnaissent les atouts de la 4G notamment en termes de gain de rapidité, il semble que les bénéfices du très haut débit mobile ne soient pas perçus par tous. On peut d'ailleurs faire le parallèle avec la fibre optique qui peine à décoller là où elle est déployée. Ainsi, 26% des sondés estiment être satisfaits de leurs débits actuels.
La seule promesse de la vitesse ne suffira pas. On comprend alors mieux pourquoi SFR a par exemple mis en avant les contenus premiums et services inclus dans ses forfaits pour accélérer l'adoption.
Pour autant, les opérateurs sont optimistes et estiment que l'engouement sera le même que pour la 3G/3G+. "Il suffit d'y goûter pour ne plus avoir envie de revenir en arrière", assure-t-on. Orange et SFR visent par exemple plus d'un million de clients actifs pour la fin de l'année.
Autre enseignement de cette étude : la fidélité des Français à leur opérateur reste forte malgré les offensives des acteurs low cost et de Free Mobile "qui a eu un impact très ciblé et a séduit une population de clients opportunistes". Ainsi, 33% des sondés n'ont jamais changé d'opérateur, 11% l'ont fait cette année contre 23% en 2012, année de l'arrivée de Free Mobile.
Logiquement, les principales raisons du changement d'opérateur sont l'insatisfaction par rapport à l'offre tarifaire (54% des raisons du changement), la qualité du réseau (11%) et le service client (7%).
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