A lire sur: http://www.linformaticien.com/actualites/id/30536/guerre-des-debits-le-gouvernement-va-l-encadrer.aspx
par
, le 04 octobre 2013 11:29
Opérateurs menteurs ? Benoît Hamon et Fleur Pellerin travaillent
sur un arrêté qui doit permettre de réglementer la communication des
opérateurs télécoms sur les débits de leurs offres.
Débits de la fibre optique, des offres ADSL puis VDSL, 3G, 3G+, HSPA+
ou encore 4G… les opérateurs font visiblement tout pour perdre le
consommateur ! C’est le communiqué de Free sur les performances de ses
offres VDSL2 et FTTH qui a mis le feu aux poudres : l’Arcep a riposté
par un communiqué dans lequel l'autorité des télécoms tacle sévèrement Free, soulignant le caractère « partiel et parfois inexact » de ses propos.
Son tort ? Être trop ambigu quant aux capacités et débits réels de ses offres. C’est pourquoi Benoît Hamon et Fleur Pellerin ont décidé de prendre les choses en main et de préparer un arrêté visant à encadrer la communication sur les débits. Aujourd’hui, la plupart des opérateurs ne disent même pas s’ils parlent de débits réels ou théoriques, alors que la différence est énorme !
Dans son communiqué, Free promettait une ligne fibre optique dédiée à 1 Gbit/s… mais il est dans les faits quasi impossible de surfer à cette vitesse. « Nous n'avons pas vocation à faire la leçon aux opérateurs à chaque nouvelle publicité mais là, il fallait intervenir et refuser la surenchère médiatique qui peut créer de la frustration chez les consommateurs », indique l'Arcep à nos confrères des Echos.
Sur le site de Bouygues Télécom par exemple, en cherchant des informations, on tombe rapidement sur cette phrase : « La 4G, grâce à une transmission de données en très haut débit jusqu’à 115 Mbit/s, permet à l’utilisateur de surfer et télécharger quasi instantanément depuis son équipement compatible ». 115 Mbit/s qui est donc un débit théorique que vous n’atteindrez jamais en situation réelle !
Selon une étude publiée par la Commission européenne fin juin, les abonnés à Internet en Europe disposent en moyenne d’un débit réel égal à 60% de celui communiqué par les opérateurs. En France, ce chiffre tombe à 40%.
Son tort ? Être trop ambigu quant aux capacités et débits réels de ses offres. C’est pourquoi Benoît Hamon et Fleur Pellerin ont décidé de prendre les choses en main et de préparer un arrêté visant à encadrer la communication sur les débits. Aujourd’hui, la plupart des opérateurs ne disent même pas s’ils parlent de débits réels ou théoriques, alors que la différence est énorme !
Dans son communiqué, Free promettait une ligne fibre optique dédiée à 1 Gbit/s… mais il est dans les faits quasi impossible de surfer à cette vitesse. « Nous n'avons pas vocation à faire la leçon aux opérateurs à chaque nouvelle publicité mais là, il fallait intervenir et refuser la surenchère médiatique qui peut créer de la frustration chez les consommateurs », indique l'Arcep à nos confrères des Echos.
Seulement 40% du débit annoncé par les opérateurs
Chez Free, on s’étonne et Maxime Lombardini, le DG d’Iliad, aimerait que « la vigilance de l'Arcep s'exerce avec la même rigueur vis-à-vis des offres des autres opérateurs et notamment en ce qui concerne la 4G ».Sur le site de Bouygues Télécom par exemple, en cherchant des informations, on tombe rapidement sur cette phrase : « La 4G, grâce à une transmission de données en très haut débit jusqu’à 115 Mbit/s, permet à l’utilisateur de surfer et télécharger quasi instantanément depuis son équipement compatible ». 115 Mbit/s qui est donc un débit théorique que vous n’atteindrez jamais en situation réelle !
Selon une étude publiée par la Commission européenne fin juin, les abonnés à Internet en Europe disposent en moyenne d’un débit réel égal à 60% de celui communiqué par les opérateurs. En France, ce chiffre tombe à 40%.
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