A lire sur: http://www.buzz-it.fr/geolocalisation-et-temps-reel-les-moteurs-de-linnovation/
Il suffit de quatre points spatio-temporels différents pour identifier un être humain. C’est une des conclusions d’un article publié en mars 2013 dans Nature Scientific Reports.
La géolocalisation est le procédé permettant de positionner un objet, une personne, une information, sur un plan ou une carte à l’aide de ses coordonnées géographiques.
La technologie est relativement récente, d’ailleurs, certains organismes commencent à rajouter dans leurs activités de recherche et développement des espaces dédiés au mobile et ses usages, par exemple le lab d’Orange.
Les usages de la géolocalisation mobile sont multiples : militaires, transports, santé, sécurité, culture etc.
Il y a d’abord la fonction « classique » de GPS, qui diffuse des informations en fonction de la position de l’utilisateur. C’est le cas du GPS en voiture pour le guidage, de l’aide à la navigation pour piétons, ou de l’application qui permet de localiser des velibs disponibles autour de soi. On a aussi des appareils de recherche de victime d’avalanche, on peut surveiller la localisation de condamnés, de militaires, d’employés. Ou encore des applications proposent de localiser rapidement un médecin, une pharmacie, un professionnel de santé, de connaître ses coordonnées, l’itinéraire pour s’y rendre.
Et puis il y a les fonctions marketing, la force de frappe du marketing mobile. En récupérant des données essentielles sur leur potentiels consommateurs les entreprises exploitent les informations concernant leur espace géographique, qui permet de repérer la cible et les différents commerces à proximité ; leur espace temporel qui permet de repérer les habitudes de déplacements de cette cible ; et leurs données personnelles, récupérables grâce aux informations numériques émises par la cible, sur ses réseaux sociaux notamment.
En fonction du nombre d’informations collectées sur la localisation dans le temps et l’espace, la personne ciblée devient unique.
Par exemple, je suis votre supermarché du coin et vous avez téléchargé mon appli sur votre smartphone. Je vous localise avant de vous envoyer une offre marketing, et je vous envoie une promotion flash: « -10% sur l’ensemble de vos fruits et légumes préférés ! Offre valable pendant 48h, dans votre point de vente habituel ». Vous recevez cette promotion au moment où vous arrivez à votre station de métro, qui se trouve sur votre trajet avant de rentrer, et en plus vous aviez besoin de faire des courses.
Le message devient pertinent, et la publicité non intrusive. Elle n’est pas oppressante car elle n’est destinée qu’à vous seul. Elle tombe au moment de la journée ou vous êtes le plus disponible pour faire vos courses, juste après votre journée de travail, ou en début de weekend.
Evidemment, la Géolocalisation est soumise à des règles afin de protéger la vie privée des utilisateurs. Ces derniers doivent au préalable donner l’autorisation à l’application de prélever leurs données de localisation et doivent pouvoir en être conscient et pouvoir la révoquer à tout moment.
Et les applications continuent d’évoluer. Par exemple, au concours d’innovation proposé par Orange Data for Developpment en Mai 2013, le but était de réfléchir à des améliorations du développement de la Côte-d’Ivoire à partir des données de téléphonie mobile récupérées par Orange dans ce pays entre décembre 2011 et avril 2012. Une équipe d’IBM s’est, elle, penchée sur l’utilisation de ces données à Abidjan pour améliorer le système routier. En analysant les données sur les routes, les chercheurs ont été en mesure de connaître les secteurs fortement encombrés, les routes très fréquentées. Ils ont ensuite utilisé un modèle mathématique, baptisé « AllAboard », pour conclure que, parmi les 65 améliorations possibles, l’ajout de deux routes et l’extension d’une autre permettrait d’améliorer de 10 % le temps des usagers de la route de la capitale ivoirienne.
La géolocalisation a donc un fort potentiel d’innovation…
Il suffit de quatre points spatio-temporels différents pour identifier un être humain. C’est une des conclusions d’un article publié en mars 2013 dans Nature Scientific Reports.La géolocalisation est le procédé permettant de positionner un objet, une personne, une information, sur un plan ou une carte à l’aide de ses coordonnées géographiques.
La technologie est relativement récente, d’ailleurs, certains organismes commencent à rajouter dans leurs activités de recherche et développement des espaces dédiés au mobile et ses usages, par exemple le lab d’Orange.
Les usages de la géolocalisation mobile sont multiples : militaires, transports, santé, sécurité, culture etc.
Il y a d’abord la fonction « classique » de GPS, qui diffuse des informations en fonction de la position de l’utilisateur. C’est le cas du GPS en voiture pour le guidage, de l’aide à la navigation pour piétons, ou de l’application qui permet de localiser des velibs disponibles autour de soi. On a aussi des appareils de recherche de victime d’avalanche, on peut surveiller la localisation de condamnés, de militaires, d’employés. Ou encore des applications proposent de localiser rapidement un médecin, une pharmacie, un professionnel de santé, de connaître ses coordonnées, l’itinéraire pour s’y rendre.
Et puis il y a les fonctions marketing, la force de frappe du marketing mobile. En récupérant des données essentielles sur leur potentiels consommateurs les entreprises exploitent les informations concernant leur espace géographique, qui permet de repérer la cible et les différents commerces à proximité ; leur espace temporel qui permet de repérer les habitudes de déplacements de cette cible ; et leurs données personnelles, récupérables grâce aux informations numériques émises par la cible, sur ses réseaux sociaux notamment.
En fonction du nombre d’informations collectées sur la localisation dans le temps et l’espace, la personne ciblée devient unique.
Par exemple, je suis votre supermarché du coin et vous avez téléchargé mon appli sur votre smartphone. Je vous localise avant de vous envoyer une offre marketing, et je vous envoie une promotion flash: « -10% sur l’ensemble de vos fruits et légumes préférés ! Offre valable pendant 48h, dans votre point de vente habituel ». Vous recevez cette promotion au moment où vous arrivez à votre station de métro, qui se trouve sur votre trajet avant de rentrer, et en plus vous aviez besoin de faire des courses.
Le message devient pertinent, et la publicité non intrusive. Elle n’est pas oppressante car elle n’est destinée qu’à vous seul. Elle tombe au moment de la journée ou vous êtes le plus disponible pour faire vos courses, juste après votre journée de travail, ou en début de weekend.
Evidemment, la Géolocalisation est soumise à des règles afin de protéger la vie privée des utilisateurs. Ces derniers doivent au préalable donner l’autorisation à l’application de prélever leurs données de localisation et doivent pouvoir en être conscient et pouvoir la révoquer à tout moment.
Et les applications continuent d’évoluer. Par exemple, au concours d’innovation proposé par Orange Data for Developpment en Mai 2013, le but était de réfléchir à des améliorations du développement de la Côte-d’Ivoire à partir des données de téléphonie mobile récupérées par Orange dans ce pays entre décembre 2011 et avril 2012. Une équipe d’IBM s’est, elle, penchée sur l’utilisation de ces données à Abidjan pour améliorer le système routier. En analysant les données sur les routes, les chercheurs ont été en mesure de connaître les secteurs fortement encombrés, les routes très fréquentées. Ils ont ensuite utilisé un modèle mathématique, baptisé « AllAboard », pour conclure que, parmi les 65 améliorations possibles, l’ajout de deux routes et l’extension d’une autre permettrait d’améliorer de 10 % le temps des usagers de la route de la capitale ivoirienne.
La géolocalisation a donc un fort potentiel d’innovation…
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