A lire sur: https://interstices.info/jcms/ni_74633/au-coeur-des-hommes
Comme souvent pour les phénomènes biologiques, l’action du médicament peut varier d’un patient à l’autre, même s’ils appartiennent à la même population de patients. On appelle ce phénomène la « variabilité interindividuelle ». Cela se traduit par le fait que l’évolution de l’effet du médicament observée chez un patient n’est pas exactement conforme à celle prédite par le modèle. Cela peut poser problème quand l’objectif thérapeutique est très précis, si on cherche par exemple à maintenir la concentration du médicament dans une zone réduite. Il faut alors trouver des solutions pour adapter les paramètres du modèle sur le patient, en mesurant des variables biologiques à l’aide de prélèvements sanguins. Une application très stimulante dans ce domaine est le traitement des cancers par chimiothérapie ou radiothérapie.
- un (ou plusieurs) capteur(s) permettant de mesurer des informations sur le patient, afin d’en déduire son état physiologique ;
- un actionneur permettant d’agir sur le corps humain ;
- un algorithme de contrôle qui, à partir des données enregistrées par les capteurs, va décider de l’action à entreprendre.
Bien sûr, dans le corps humain, rien n’est jamais simple. Contrairement à une machine, où l’objectif d’un algorithme de régulation est de maintenir une variable à une valeur fixée, les variables physiologiques varient de manière naturelle en fonction du cycle jour-nuit, de l’heure de la journée, de l’activité de la personne. Le système implantable doit tenir compte de cette variabilité pour que le patient puisse avoir un confort de vie aussi proche que possible de celui d’une personne bien portante.
Un exemple de système implantable actuellement à l’étude est le pancréas artificiel. Il permettrait de traiter les patients souffrant de diabète de type 1. Chez ces patients, la capacité à réguler la glycémie (la concentration en glucose dans le sang) est déficiente. Le pancréas n’est plus capable de sécréter d’insuline (une hormone permettant de faire baisser la concentration en sucre dans le sang) ni de glucagon (une hormone à action antagoniste à l’insuline). Un patient souffrant de diabète 1 doit régulièrement s’injecter de l’insuline artificielle de manière à maintenir son taux de glycémie à une valeur acceptable pour l’organisme. Actuellement, les patients souffrant de ce diabète sont équipés d’une pompe à insuline qui délivre en continu une concentration prédéfinie en insuline. Avant chaque repas, le patient doit évaluer son taux de glucose dans le sang à l’aide d’un prélèvement sanguin effectué au bout d’un doigt. En fonction de la valeur relevée et de l’estimation de l’apport en glucose que va générer le repas qu’il va faire, un algorithme calcule la dose d’insuline à délivrer pour maintenir la glycémie à un niveau acceptable, à l’aide d’un modèle pharmacocinétique adapté à ce patient. Ce traitement est assez contraignant et n’est pas optimal. Le développement d’un pancréas artificiel faciliterait grandement la vie de ces patients. Aujourd’hui, des capteurs de glucose implantables, permettant de mesurer le glucose toutes les minutes, sont disponibles. Des études sont réalisées pour développer un algorithme de contrôle en boucle fermée qui calculerait la dose d’insuline à injecter en fonction de la mesure en continu du glucose. Plusieurs algorithmes ont été développés, qui donnent des résultats prometteurs. Un des problèmes restant à résoudre est l’adaptation de l’algorithme au patient car le modèle pharmacocinétique de l’insuline varie en fonction du patient, et peut être différent pour un même patient au cours du temps. Mais ce qui constitue probablement le plus grand frein à la mise en œuvre du pancréas artificiel est la fiabilité du système. En effet, une erreur de mesure de glucose pourrait générer un mauvais dosage de l’insuline par le contrôleur et avoir des conséquences très graves sur la santé du patient. Avant d’envisager l’implantation sur patient, le système développé devra avoir prouvé sa robustesse face aux erreurs éventuelles des différents éléments constituant la boucle de commande.
C’est dans le domaine de la chirurgie
orthopédique que les premiers systèmes
robotiques sont apparus au milieu des années
1980. Ils réalisaient, de manière autonome à
partir d’un planning préopératoire, l’usinage
précis de la cavité osseuse nécessaire au
placement de prothèses de genou ou de
hanche. À la fin des années 1990 sont arrivés
des dispositifs robotiques téléopérés qui
permettent de dupliquer le geste du médecin.
La téléopération consiste à commander à
distance un robot manipulateur dit « esclave »
actionnant un ou plusieurs instruments
chirurgicaux au moyen d’une console de
commande dite « maître ». Cette console
mesure les déplacements d’instruments fictifs
actionnés manuellement par le chirurgien
et les transmet au robot « esclave ». Le
chirurgien peut ainsi réaliser son intervention
à distance, à partir d’un retour visuel de la
scène opératoire qui lui est fourni par un
écran vidéo. Ces systèmes sont couramment
utilisés en microchirurgie et chirurgie laparoscopique
(opération de l’abdomen par de
petites incisions) car ils permettent de
démultiplier et de filtrer les mouvements des
mains du chirurgien pour augmenter la
précision du geste chirurgical. La téléopération
est également utilisée pour réaliser
des examens à distance. Il existe actuellement
des robots légers porteurs d’une sonde
échographique, qui se posent sur l’abdomen
du patient et qui opèrent à distance, guidés
par un expert de la pathologie concernée.
Depuis une dizaine d’années, l’émergence
des techniques d’imagerie a permis d’envisager
de nouvelles applications robotiques
d’assistance aux gestes médicaux. Il est à
présent possible d’utiliser l’information
provenant d’une ou de plusieurs modalités
d’imagerie telles l’endoscopie, l’échographie,
l’imagerie à rayonnement X, ou l’imagerie à
résonance magnétique (IRM) pour guider
des robots médicaux. Actuellement, une
grande majorité des interventions réalisées
sous imagerie médicale repose sur l’utilisation
d’un système de navigation pour localiser la
position d’un instrument chirurgical dans le
référentiel de l’imageur. La cible à atteindre
peut être directement visible dans l’image
per-opératoire (obtenue durant l’intervention)
ou projetée dans celle-ci après avoir
effectué un recalage d’une image pré-opératoire
du patient, dans laquelle a été
planifiée la cible à atteindre, avec l’image
per-opératoire observée. Généralement, ce
recalage est réalisé au moyen d’un algorithme
d’optimisation qui met en correspondance
des marqueurs artificiels ou anatomiques
observés dans les deux images (pré et per-opératoires).
La précision du geste est donc
directement fonction, d’une part, de la
précision du système utilisé pour localiser
l’outil et, d’autre part, de la précision de la
procédure de recalage. L’erreur de positionnement
est également plus grande lorsque
la cible réelle à atteindre est mobile, ce qui est
généralement le cas en raison des perturbations
induites par les mouvements physiologiques
du patient.
La commande par vision ou asservissement
visuel est une approche alternative aux
techniques de recalage classiques. Plusieurs
équipes de recherche ont proposé son
utilisation dans des applications médicales.
Elle permet de commander directement à
partir d’informations visuelles extraites de
l’image médicale per-opératoire, et en boucle
fermée, soit le déplacement de l’imageur soit
celui d’un instrument. Le principe de cette
commande est d’adapter le déplacement du
robot de manière à minimiser une erreur
visuelle qui est directement mesurée à chaque
instant dans l’image per-opératoire. Cette
erreur peut par exemple correspondre à la
distance entre un instrument et une cible à
atteindre qui sont détectés par un algorithme
de traitement d’image. Néanmoins, pour
sa mise en œuvre, il est nécessaire que les
images per-opératoires soient rafraîchies à
une cadence proche de celle de la vidéo
(25 images/seconde). Pour cette raison, deux
types d’imagerie ont été principalement
considérés pour l’instant : d’une part l’imagerie
optique utilisant des capteurs vidéo
(caméras) comme par exemple l’endoscopie,
la fibroscopie, la microscopie, d’autre part
l’imagerie échographique. Les premiers
travaux ont porté sur le positionnement
automatique d’un robot porteur d’un endoscope
afin de suivre et maintenir dans le
champ visuel de la caméra un ou plusieurs
instruments de chirurgie laparoscopique lors
d’une intervention chirurgicale, évitant ainsi
la présence d’un chirurgien pour manipuler
l’endoscope.
Ces dernières décennies, les sciences et technologies de l’information et de la communication ont permis à la médecine de faire des progrès immenses dans de nombreux secteurs. Elles ont amélioré la prise en charge thérapeutique et donné un meilleur confort de vie aux patients souffrant de maladies chroniques. Les avancées technologiques dans le domaine de l’informatique et de l’instrumentation vont permettre de traiter des informations de plus en plus complexes, dans des délais de plus en plus courts, à l’aide de systèmes de plus en plus petits. Elles vont ainsi révolutionner le monde de la médecine avec la création de systèmes implantables. Les résultats de la recherche en robotique médicale vont également permettre la réalisation de nouveaux gestes chirurgicaux.
Quelques références pour en savoir plus.
Cet article est paru dans la revue DocSciences n°15 Entre les hommes et les machines : automatique et traitement du signal, éditée par le CRDP de l'Académie de Versailles, en partenariat avec Inria et le CNRS, à l'initiative du comité éditorial d'Interstices.
Ces dernières années, le traitement du
signal et l’automatique ont révolutionné
la médecine et la chirurgie par l’optimisation
des effets des médicaments,
l’introduction de systèmes implantables
ou l’amélioration apportée à la précision
des gestes chirurgicaux.

Le pacemaker : imposer un rythme au cœur.
Un pacemaker, implanté dans la poitrine, sert à stimuler le cœur par des
impulsions électriques lorsque celui-ci ne « bat pas bien » et ainsi
déclenche les contractions cardiaques.
© Wahid Mendil, CRDP de l’académie de Versailles.
© Wahid Mendil, CRDP de l’académie de Versailles.
La santé est une préoccupation
importante de notre société, qui est
prête à investir dans la recherche afin
d’en faciliter les progrès. Cela concerne aussi
bien la médecine que la chirurgie. L’automatique
permet de créer des outils qui aident
le médecin à prendre des décisions, en calculant
par exemple la quantité de médicaments
qu’il faut donner à un patient. Des robots téléopérés
permettent de dupliquer le geste chirurgical
et d’en augmenter la précision. Dans certains
cas, le système automatique peut aussi
prendre seul des décisions. C’est le cas des systèmes
médicaux implantés dans le corps humain
ou de certains robots porteurs d’outils chirurgicaux
qui se déplacent automatiquement
pour réaliser un geste planifié à l’avance ou
pour suivre les mouvements des organes.
Une posologie adaptée
Quand une maladie se déclare chez un patient, la médecine dispose de moyens, les traitements thérapeutiques, pour agir sur la maladie. Chaque traitement, un médicament par exemple, doit être dispensé à juste dose pour chaque patient de manière à assurer un effet thérapeutique optimal. La posologie (la dose de médicament à prendre et le mode d’administration) est adaptée à chaque patient. Pour cela, des modèles pharmacocinétiques-pharmacodynamiques (PK-PD) sont développés par des laboratoires pharmaceutiques. Ces modèles décrivent le lien entre la dose de médicament délivrée et l’évolution de la concentration du médicament dans le sang au cours du temps ainsi que le lien entre la concentration dans le sang et l’intensité de l’effet du médicament. Ils sont réglés par des paramètres numériques qui sont calculés pour différentes populations de patients (une population de patients est un ensemble de patients ayant tous les mêmes caractéristiques, par exemple leur poids se situe dans la même tranche).Administrer la juste dose
Grâce au modèle PK-PD, il est possible de prédire l’évolution de l’effet du médicament au cours du temps en fonction de la dose administrée. On peut alors calculer à quels intervalles de temps il va falloir réadministrer du médicament et avec quel dosage, à l’aide d’un algorithme d’optimisation. L’objectif de l’algorithme est de proposer une posologie permettant de garantir l’effet du médicament au cours du temps tout en minimisant son éventuelle action toxique : c’est un problème de « commande optimale en boucle ouverte ». « Optimale », car on cherche à optimiser plusieurs critères. « En boucle ouverte », car le profil d’administration est calculé initialement à partir du modèle, sans réadaptation du profil à partir de mesures réalisées sur le patient au cours du traitement. L’utilisation d’algorithmes de commande optimale est d’autant plus pertinente que l’action thérapeutique est réalisée en combinant plusieurs médicaments.Comme souvent pour les phénomènes biologiques, l’action du médicament peut varier d’un patient à l’autre, même s’ils appartiennent à la même population de patients. On appelle ce phénomène la « variabilité interindividuelle ». Cela se traduit par le fait que l’évolution de l’effet du médicament observée chez un patient n’est pas exactement conforme à celle prédite par le modèle. Cela peut poser problème quand l’objectif thérapeutique est très précis, si on cherche par exemple à maintenir la concentration du médicament dans une zone réduite. Il faut alors trouver des solutions pour adapter les paramètres du modèle sur le patient, en mesurant des variables biologiques à l’aide de prélèvements sanguins. Une application très stimulante dans ce domaine est le traitement des cancers par chimiothérapie ou radiothérapie.
Au secours de l'organisme défaillant
Certaines maladies se traduisent par l’incapacité de l’organisme à réaliser correctement une fonction physiologique vitale. L’objectif de la médecine moderne est alors de développer des systèmes capables de suppléer l’organisme. Il s’agit de réaliser des systèmes implantés dans le corps du patient qui vont prendre le relais de l’organe déficient. Un système médical implanté doit nécessairement être composé de trois éléments :- un (ou plusieurs) capteur(s) permettant de mesurer des informations sur le patient, afin d’en déduire son état physiologique ;
- un actionneur permettant d’agir sur le corps humain ;
- un algorithme de contrôle qui, à partir des données enregistrées par les capteurs, va décider de l’action à entreprendre.
Bien sûr, dans le corps humain, rien n’est jamais simple. Contrairement à une machine, où l’objectif d’un algorithme de régulation est de maintenir une variable à une valeur fixée, les variables physiologiques varient de manière naturelle en fonction du cycle jour-nuit, de l’heure de la journée, de l’activité de la personne. Le système implantable doit tenir compte de cette variabilité pour que le patient puisse avoir un confort de vie aussi proche que possible de celui d’une personne bien portante.
Un pancréas artificiel

Réguler la glycémie automatiquement, schéma de fonctionnement d’un pancréas artificiel.
Le « pancréas artificiel » mesure en continu la glycémie, puis ajuste et
délivre la dose d’insuline nécessaire pour ramener le taux de sucre
dans le sang à la normale. Ce système en cours de développement
permettrait aux diabétiques de mieux vivre avec cette maladie chronique.
© Wahid Mendil, CRDP de l’académie de Versailles.
© Wahid Mendil, CRDP de l’académie de Versailles.
Un exemple de système implantable actuellement à l’étude est le pancréas artificiel. Il permettrait de traiter les patients souffrant de diabète de type 1. Chez ces patients, la capacité à réguler la glycémie (la concentration en glucose dans le sang) est déficiente. Le pancréas n’est plus capable de sécréter d’insuline (une hormone permettant de faire baisser la concentration en sucre dans le sang) ni de glucagon (une hormone à action antagoniste à l’insuline). Un patient souffrant de diabète 1 doit régulièrement s’injecter de l’insuline artificielle de manière à maintenir son taux de glycémie à une valeur acceptable pour l’organisme. Actuellement, les patients souffrant de ce diabète sont équipés d’une pompe à insuline qui délivre en continu une concentration prédéfinie en insuline. Avant chaque repas, le patient doit évaluer son taux de glucose dans le sang à l’aide d’un prélèvement sanguin effectué au bout d’un doigt. En fonction de la valeur relevée et de l’estimation de l’apport en glucose que va générer le repas qu’il va faire, un algorithme calcule la dose d’insuline à délivrer pour maintenir la glycémie à un niveau acceptable, à l’aide d’un modèle pharmacocinétique adapté à ce patient. Ce traitement est assez contraignant et n’est pas optimal. Le développement d’un pancréas artificiel faciliterait grandement la vie de ces patients. Aujourd’hui, des capteurs de glucose implantables, permettant de mesurer le glucose toutes les minutes, sont disponibles. Des études sont réalisées pour développer un algorithme de contrôle en boucle fermée qui calculerait la dose d’insuline à injecter en fonction de la mesure en continu du glucose. Plusieurs algorithmes ont été développés, qui donnent des résultats prometteurs. Un des problèmes restant à résoudre est l’adaptation de l’algorithme au patient car le modèle pharmacocinétique de l’insuline varie en fonction du patient, et peut être différent pour un même patient au cours du temps. Mais ce qui constitue probablement le plus grand frein à la mise en œuvre du pancréas artificiel est la fiabilité du système. En effet, une erreur de mesure de glucose pourrait générer un mauvais dosage de l’insuline par le contrôleur et avoir des conséquences très graves sur la santé du patient. Avant d’envisager l’implantation sur patient, le système développé devra avoir prouvé sa robustesse face aux erreurs éventuelles des différents éléments constituant la boucle de commande.
Les robots opérants

Plateforme expérimentale de l’équipe Lagadic, Inria Rennes.
Ce robot, à partir d’images obtenues par une sonde échographique,
analyse les mouvements de respiration du patient (représenté ici par le
mannequin), pour ensuite assister les gestes du chirurgien en fonction
de ces mouvements.
© Inria / Photo Kaksonen.
© Inria / Photo Kaksonen.
Guidage par système de navigation

Le robot Neuromate® : un système stéréotaxique guidé par l’image et piloté par l’ordinateur.
Ce bras articulé, couplé à un ordinateur, assiste le neurochirurgien à
la fois dans ses mouvements et par la prise d’images, pendant
l’opération, apportant des données précieuses sur le patient. Il est
notamment utilisé pour traiter certains symptômes de la maladie de
Parkinson.
© Renishaw®Mayfield.
© Renishaw®Mayfield.
Ajustement à vue

L’imagerie médicale tridimensionnelle permet de visualiser et de mesurer de manière interactive de nombreux paramètres. Ici l’étude porte sur l’architecture 3D in vivo des fibres myocardiques du cœur humain.
Centre de recherche en acquisition et traitement de l’image pour la santé, Villeurbanne.
© CNRS Photothèque - FRESILLON Cyril.
Centre de recherche en acquisition et traitement de l’image pour la santé, Villeurbanne.
© CNRS Photothèque - FRESILLON Cyril.
Ces dernières décennies, les sciences et technologies de l’information et de la communication ont permis à la médecine de faire des progrès immenses dans de nombreux secteurs. Elles ont amélioré la prise en charge thérapeutique et donné un meilleur confort de vie aux patients souffrant de maladies chroniques. Les avancées technologiques dans le domaine de l’informatique et de l’instrumentation vont permettre de traiter des informations de plus en plus complexes, dans des délais de plus en plus courts, à l’aide de systèmes de plus en plus petits. Elles vont ainsi révolutionner le monde de la médecine avec la création de systèmes implantables. Les résultats de la recherche en robotique médicale vont également permettre la réalisation de nouveaux gestes chirurgicaux.
Quelques références pour en savoir plus.
Cet article est paru dans la revue DocSciences n°15 Entre les hommes et les machines : automatique et traitement du signal, éditée par le CRDP de l'Académie de Versailles, en partenariat avec Inria et le CNRS, à l'initiative du comité éditorial d'Interstices.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire