jeudi 3 octobre 2013

4G : les Français restent dans l’expectative

A lire sur:  http://www.itespresso.fr/4g-les-francais-restent-lexpectative-68352.html

L’édition 2013 de l’étude Deloitte Global Mobile Consumer Survey conclut à un désintérêt des Français pour la 4G, dont les apports restent difficilement perceptibles.

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En dépit des efforts consentis par les opérateurs télécoms dans la promotion de leurs offres respectives, les Français restent encore globalement indifférents, voire hermétiques vis-à-vis de la 4G, dont ils peinent à percevoir les apports.
Ainsi s’expriment les principales conclusions de l’étude Deloitte Global Mobile Consumer Survey*, dont l’édition 2013 (document PDF, 36 pages) dénote par ailleurs une montée en puissance des smartphones et une évolution des modèles économiques liés aux forfaits téléphoniques.
Concernant cette réticence au très haut débit mobile, elle ressortit notamment au manque de lisibilité des offres, dont la valeur ajoutée est globalement jugée ‘difficilement décelable’ par les sondés.
Seuls 4% d’entre eux ont effectivement franchi le cap de la 4G.
A contrario, 57% excluent pour l’heure toute souscription d’une offre. C’est sans compter les 20% du panel qui formulent une opinion réservée.
Parmi les 96% de non-abonnés, 30% estiment que les surcoûts liés à la 4G ne sont pas justifiés. 26% se satisfont des débits actuels (en théorie, jusqu’à 42 Mbit/s sur réseau H+). 25% dénoncent le manque, l’arrivée tardive ou encore la cherté des terminaux compatibles.
La question de l’éligibilité revient aussi sur la table : 17% des répondants déclarent ne pas pouvoir accéder au très haut débit depuis leur lieu de résidence. 6% précisent que leur opérateur ne propose aucune offre.
A noter toutefois que les deux tiers des Français détenteurs d’un smartphone compatible 4G (soit 4% de l’échantillon) possèdent un abonnement, obtenu, pour 66% d’entre eux, sans payer de supplément, parfois après des négociations avec l’opérateur.
Une fois la transition effectuée, la plupart se déclarent satisfaits : 66% reconnaissent un gain – même moindre – en débit.
60% en tirent profit pour regarder des vidéos ; 47% pour utiliser les réseaux sociaux ; 46% pour consulter les actualités ; 42% pour naviguer sur Internet ; 35% pour écouter de la musique en streaming ; 27% pour jouer à des jeux en ligne.
En revanche, le transfert de photos, de vidéos et d’autres fichiers volumineux concerne tout juste 20% des sondés.
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On saisit alors pourquoi SFR a mis en avant les contenus Premium et les services inclus dans ses forfaits avec la collaboration d’éditeurs tiers : Napster pour la musique dématérialisée, Coyote pour les alertes trafic, Gameloft pour les jeux vidéo…
Avec cette variété d’usages, le Wi-Fi reste une sérieuse alternative au réseau mobile. Il est d’ailleurs privilégié par 54% des mobinautes pour « son temps de réponse et sa vitesse plus rapides ».
On notera, en aparté, que 62% des Français ne feraient pas de la 4G un motif de changement d’opérateur. 33% d’entre eux n’ont d’ailleurs jamais effectué de bascule.
Seuls 11% l’ont fait cette année, contre 22% en 2012, après l’arrivée de Free Mobile. Depuis lors, le prix moyen d’un forfait a baissé de 15%.
Le véritable moteur du changement est plutôt l’insatisfaction tarifaire – pour 54% des abonnés -, devant la qualité du réseau (11%) et le service client (7%).
Concernant le mode d’acquisition des smartphones, les offres subventionnées restent privilégiées (53%) aux dépens du paiement intégral (29%).
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* L’étude a été conduite en ligne, au mois de juin 2013, via un questionnaire IPSOS, auprès de 2000 personnes toutes propriétaires d’un mobile.
  • Source Wincor Nixdorf
  • Date septembre 2013
  • Langue Française
  • Pages 18
Les pures banques en ligne peinent à s'imposer sur le marché français. Seulement 2% de Français en ont fait leur banque principale, selon une enquête de l'Ifop pour Wincor Nixdorf réalisée en ligne auprès d'un millier de Français bancarisés. Les particuliers restent attachés à leur banque traditionnelle, dont la présence physique les rassure, mais expriment des attentes fortes en matière d'évolution des réseaux.
 
Deux tiers des interviewés estiment que l'agence bancaire traditionnelle ne pourra pas survivre dans sa forme actuelle. Un quart d’entre eux table sur une franche baisse du nombre de points de vente, tandis que les autres préfèrent parler de redéfinition des missions de l'agence. «Les jeunes (30% des moins de 25 ans) voient davantage à l'avenir une spécialisation des agences en fonction de certains profils, tandis que les personnes âgées (26% des plus de 65 ans) et les cadres supérieurs (29%) s'attendent plus à une transformation de ces lieux en des espaces d'information et de conseils», analyse l'enquête.

Avec Agefi Quotidien

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