ElectromobilitéLa recharge par induction et les TIC au coeur du projet "GeMo"
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67897.htm
D'après les experts de la
société Fraunhofer, les citadins de demain pourront complètement
renoncer à l'achat d'une voiture. En effet, les déplacements individuels
pourront être assurés en empruntant des véhicules électriques via des
systèmes d'auto-partage. Afin de rendre cette vision possible, les
chercheurs de six instituts Fraunhofer [1] coopèrent au sein du projet
"Electromobilité collective : véhicules, données et infrastructure"
(GeMo).
L'une des conditions préalables à l'utilisation collective de véhicules électriques est la construction d'un réseau d'infrastructures de recharge publiques. Dans le cadre du projet GeMo, les chercheurs développent un système de recharge par induction permettant non seulement de recharger la batterie du véhicule, mais aussi d'injecter de l'énergie stockée par cette dernière dans le réseau électrique, selon la fluctuation globale de l'offre et de la demande. Afin de pouvoir recharger le véhicule électrique en moins d'une heure, et ainsi garantir à l'utilisateur suivant une autonomie suffisante, le système de recharge sera doté d'une puissance de 22 kW. Un autre avantage de la recharge par induction est son intégration dans la chaussée, et donc l'absence d'encombrement de la voie publique, en comparaison des bornes ou des colonnes.
Un autre aspect étudié dans ce projet est l'interconnexion entre le véhicule et l'utilisateur. L'ensemble des données essentielles à la gestion du trafic dans une agglomération doit être rassemblé au sein d'une base de données dans les nuages (Cloud). Grâce à son Smartphone, un utilisateur aura aussi bien accès à la position des stations de recharge et véhicules disponibles, qu'à des bases de données de covoiturage et des informations sur les transports publics. La sélection du véhicule, sa réservation ainsi que le paiement du trajet s'effectueront via une application du téléphone, sur un domaine personnel protégé. L'interface entre le nuage, le véhicule, les stations de recharge ainsi que le téléphone mobile de l'utilisateur sera assurée par une nouvelle unité embarquée, développée dans le cadre du projet. Cette unité embarquée sera intégrée dans chaque voiture, et permettra d'identifier la position de cette dernière, le niveau de la batterie, ainsi que gérer les accès et codes personnels.
Le système de recharge par induction ainsi que l'unité embarquée seront testés sur deux véhicules de démonstration : une voiture électrique, ainsi qu'un segway.
GeMo est l'un des neuf projets d'avenir [2] (Ubermorgen-Projekte) du Fraunhofer, retenus dans le cadre de la thématiques "Mobilité fiable et à faibles émissions dans des environnements urbains", issue du programme "Marchés de demain" [3]. Un total de 33 millions est accordé par la société Fraunhofer à ces projets, chacun des projets pouvant disposer à lui seul jusqu'à cinq millions d'euros.
--
[1] Les six instituts de la société Fraunhofer impliqués dans le projet GeMo sont les suivants :
- l'Institut Fraunhofer pour les systèmes électroniques de communication (ESK) de Munich (Bavière)
- l'Institut Fraunhofer pour les systèmes de communication ouverts (FOKUS) de Berlin
- L'Institut Fraunhofer pour la gestion du travail et l'organisation (IAO) de Stuttgart (Bade-Wurtemberg)
- l'Institut Fraunhofer des circuits intégrés (IIS) d'Erlangen (Bavière)
- l'Institut Fraunhofer des systèmes énergétiques solaires (ISE) de Fribourg (Bade-Wurtemberg)
- L'Institut Fraunhofer pour les systèmes de transport et d'infrastructure (IVI) de Dresde (Saxe)
L'une des conditions préalables à l'utilisation collective de véhicules électriques est la construction d'un réseau d'infrastructures de recharge publiques. Dans le cadre du projet GeMo, les chercheurs développent un système de recharge par induction permettant non seulement de recharger la batterie du véhicule, mais aussi d'injecter de l'énergie stockée par cette dernière dans le réseau électrique, selon la fluctuation globale de l'offre et de la demande. Afin de pouvoir recharger le véhicule électrique en moins d'une heure, et ainsi garantir à l'utilisateur suivant une autonomie suffisante, le système de recharge sera doté d'une puissance de 22 kW. Un autre avantage de la recharge par induction est son intégration dans la chaussée, et donc l'absence d'encombrement de la voie publique, en comparaison des bornes ou des colonnes.
Un autre aspect étudié dans ce projet est l'interconnexion entre le véhicule et l'utilisateur. L'ensemble des données essentielles à la gestion du trafic dans une agglomération doit être rassemblé au sein d'une base de données dans les nuages (Cloud). Grâce à son Smartphone, un utilisateur aura aussi bien accès à la position des stations de recharge et véhicules disponibles, qu'à des bases de données de covoiturage et des informations sur les transports publics. La sélection du véhicule, sa réservation ainsi que le paiement du trajet s'effectueront via une application du téléphone, sur un domaine personnel protégé. L'interface entre le nuage, le véhicule, les stations de recharge ainsi que le téléphone mobile de l'utilisateur sera assurée par une nouvelle unité embarquée, développée dans le cadre du projet. Cette unité embarquée sera intégrée dans chaque voiture, et permettra d'identifier la position de cette dernière, le niveau de la batterie, ainsi que gérer les accès et codes personnels.
Le système de recharge par induction ainsi que l'unité embarquée seront testés sur deux véhicules de démonstration : une voiture électrique, ainsi qu'un segway.
GeMo est l'un des neuf projets d'avenir [2] (Ubermorgen-Projekte) du Fraunhofer, retenus dans le cadre de la thématiques "Mobilité fiable et à faibles émissions dans des environnements urbains", issue du programme "Marchés de demain" [3]. Un total de 33 millions est accordé par la société Fraunhofer à ces projets, chacun des projets pouvant disposer à lui seul jusqu'à cinq millions d'euros.
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[1] Les six instituts de la société Fraunhofer impliqués dans le projet GeMo sont les suivants :
- l'Institut Fraunhofer pour les systèmes électroniques de communication (ESK) de Munich (Bavière)
- l'Institut Fraunhofer pour les systèmes de communication ouverts (FOKUS) de Berlin
- L'Institut Fraunhofer pour la gestion du travail et l'organisation (IAO) de Stuttgart (Bade-Wurtemberg)
- l'Institut Fraunhofer des circuits intégrés (IIS) d'Erlangen (Bavière)
- l'Institut Fraunhofer des systèmes énergétiques solaires (ISE) de Fribourg (Bade-Wurtemberg)
- L'Institut Fraunhofer pour les systèmes de transport et d'infrastructure (IVI) de Dresde (Saxe)
Pour en savoir plus, contacts :
- [2] Plus de détails sur les neufs projets d'avenir de la société Fraunhofer (en allemand) : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/skhsb
- [3] Plus de détails sur le programme "Marchés de demain" de la société Fraunhofer (en anglais) : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/y7Dut
Code brève ADIT : 67897
Sources : "Gemeinschaftlich elektromobil", communiqué de presse du Fraunhofer - 07/10/2011 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/oFWXT
Rédacteurs : Lucas Ansart, lucas.ansart@diplomatie.gouv.fr - http://www.science-allemagne.fr
Origine : BE Allemagne numéro 543 (12/10/2011) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67897.htm
- [2] Plus de détails sur les neufs projets d'avenir de la société Fraunhofer (en allemand) : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/skhsb
- [3] Plus de détails sur le programme "Marchés de demain" de la société Fraunhofer (en anglais) : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/y7Dut
Code brève ADIT : 67897
Sources : "Gemeinschaftlich elektromobil", communiqué de presse du Fraunhofer - 07/10/2011 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/oFWXT
Rédacteurs : Lucas Ansart, lucas.ansart@diplomatie.gouv.fr - http://www.science-allemagne.fr
Origine : BE Allemagne numéro 543 (12/10/2011) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67897.htm
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