Dans mon dernier article Génération C : L’utilisateur au centre des enjeux du web social,
j’établissais une distinction entre les natifs numériques (nés après
1994) et la nouvelle génération d’utilisateurs des médias sociaux. Je
promettais de revenir sur la question pour expliquer davantage pourquoi
il ne faut pas confondre les deux notions, à la fois différentes et
complémentaires.
Natifs numériques : un peu d’histoire…
C’est au tournant du siècle que Mark Prensky a introduit la notion de natifs numériques. Dans un article intitulé Digital Natives, Digital Immigrants (paru en octobre 2001, dans le Journal On The Horizon (MCB University Press, Vol. 9, No. 5)), il signalait déjà la fracture générationnelle qui s’opérait dans sa propre classe, et soulignait la venue d’une nouvelle génération née de l’ère numérique.
Une nouvelle génération multi-fonctionnelle, née après 1994, qui a évolué avec les supports numériques, les jeux vidéo, le téléphone cellulaire et le World Wide Web. Une nouvelle génération qui arrive donc, en 2011-2012 sur le marché du travail avec de nouveaux paradigmes. Aujourd’hui, outre celui de natifs numériques, on leur prête plusieurs autres identités, de Génération Z à Net Generation, en passant par millenials, ou enfants du millénaire.
Cependant, comme je le mentionnais dans mon article, on doit cesser de les confondre avec la nouvelle génération d’utilisateurs des médias sociaux, celle qu’on appelle aussi la Génération C. Tandis que Prensky voulait désigner une nouvelle génération basée sur une catégorie d’âge, la nouvelle notion de Génération C fait plutôt référence à des traits de comportements.
Génération C : une nouvelle notion générationnelle
En 2004, l’équipe du magazine américain Trendwatching a décidé de se pencher sur un nouveau dossier : «Generation C» : une analyse des nouveaux utilisateurs des médias sociaux, alors en pleine émergence avec les blogues, avec MySpace et YouTube, mais surtout avec la naissance fulgurante de Facebook.
Dès la parution du premier article du dossier, en février 2004, la rédaction spécifiait très clairement ses intentions : «No, this is not about a new niche generation of youngsters born between 1988 and 1993» soulignait-on, pas plus qu’il ne s’agissait d’une autre génération, suivante ou précédente. L’équipe du Trendwatching cherchait à mieux cerner les comportements des nouveaux utilisateurs du Web 2.0, et leur analyse s’étendait sur l’ensemble des internautes, de 12 à 75 ans.
Une des premières tendances observées fut celle des contenus générés par les utilisateurs (CGU), d’où le nom de Génération C, d’abord pour contenus (en 2004), mais aussi pour cash (en 2006).
Génération C : C pour Contenus ou Cash ?
Depuis l’avènement du Web social, les nouveaux utilisateurs profitent des nouveaux outils technologiques pour se positionner au centre d’une nouvelle économie où ils tiennent dorénavant les rênes.
Grâce à leur connexion Internet, toujours plus rapide, mobile et accessible, les nouveaux utilisateurs contrôlent désormais les contenus qu’ils consultent, tout comme les produits qu’ils consomment. Ils se révèlent des consomm’acteurs plus avertis, des citoyens plus impliqués et plus critiques, qui s’empressent d’apporter leur collaboration et leur contribution au sein de leurs communautés d’intérêts.
Pour partager leurs avis et commentaires avec leurs concitoyens, ils expriment fièrement leur créativité, la plupart de façon conviviale, certains visant à connaître enfin leur moment de célébrité, d’autres à empocher le cash au passage.
Un portrait somme toute assez réaliste de l’utilisateur des nouveaux médias sociaux, toutes catégories d’âge confondues. Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord avec cette description ? Faites connaître et partagez votre opinion sur le sujet.
http://fr.locita.com/reseaux-sociaux/generation-c-et-natifs-numeriques-ne-pas-confondre/
Natifs numériques : un peu d’histoire…
C’est au tournant du siècle que Mark Prensky a introduit la notion de natifs numériques. Dans un article intitulé Digital Natives, Digital Immigrants (paru en octobre 2001, dans le Journal On The Horizon (MCB University Press, Vol. 9, No. 5)), il signalait déjà la fracture générationnelle qui s’opérait dans sa propre classe, et soulignait la venue d’une nouvelle génération née de l’ère numérique.
Une nouvelle génération multi-fonctionnelle, née après 1994, qui a évolué avec les supports numériques, les jeux vidéo, le téléphone cellulaire et le World Wide Web. Une nouvelle génération qui arrive donc, en 2011-2012 sur le marché du travail avec de nouveaux paradigmes. Aujourd’hui, outre celui de natifs numériques, on leur prête plusieurs autres identités, de Génération Z à Net Generation, en passant par millenials, ou enfants du millénaire.
Cependant, comme je le mentionnais dans mon article, on doit cesser de les confondre avec la nouvelle génération d’utilisateurs des médias sociaux, celle qu’on appelle aussi la Génération C. Tandis que Prensky voulait désigner une nouvelle génération basée sur une catégorie d’âge, la nouvelle notion de Génération C fait plutôt référence à des traits de comportements.
Génération C : une nouvelle notion générationnelle
En 2004, l’équipe du magazine américain Trendwatching a décidé de se pencher sur un nouveau dossier : «Generation C» : une analyse des nouveaux utilisateurs des médias sociaux, alors en pleine émergence avec les blogues, avec MySpace et YouTube, mais surtout avec la naissance fulgurante de Facebook.
Dès la parution du premier article du dossier, en février 2004, la rédaction spécifiait très clairement ses intentions : «No, this is not about a new niche generation of youngsters born between 1988 and 1993» soulignait-on, pas plus qu’il ne s’agissait d’une autre génération, suivante ou précédente. L’équipe du Trendwatching cherchait à mieux cerner les comportements des nouveaux utilisateurs du Web 2.0, et leur analyse s’étendait sur l’ensemble des internautes, de 12 à 75 ans.
Une des premières tendances observées fut celle des contenus générés par les utilisateurs (CGU), d’où le nom de Génération C, d’abord pour contenus (en 2004), mais aussi pour cash (en 2006).
Génération C : C pour Contenus ou Cash ?
Depuis l’avènement du Web social, les nouveaux utilisateurs profitent des nouveaux outils technologiques pour se positionner au centre d’une nouvelle économie où ils tiennent dorénavant les rênes.
Grâce à leur connexion Internet, toujours plus rapide, mobile et accessible, les nouveaux utilisateurs contrôlent désormais les contenus qu’ils consultent, tout comme les produits qu’ils consomment. Ils se révèlent des consomm’acteurs plus avertis, des citoyens plus impliqués et plus critiques, qui s’empressent d’apporter leur collaboration et leur contribution au sein de leurs communautés d’intérêts.
Pour partager leurs avis et commentaires avec leurs concitoyens, ils expriment fièrement leur créativité, la plupart de façon conviviale, certains visant à connaître enfin leur moment de célébrité, d’autres à empocher le cash au passage.
Un portrait somme toute assez réaliste de l’utilisateur des nouveaux médias sociaux, toutes catégories d’âge confondues. Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord avec cette description ? Faites connaître et partagez votre opinion sur le sujet.
http://fr.locita.com/reseaux-sociaux/generation-c-et-natifs-numeriques-ne-pas-confondre/
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