La start-up Adapteva met au point un co-processeur ultra-puissant consommant moins de 1 watt à destination des terminaux mobiles comme des serveurs x86.
Soixante quatre coeurs pour une consommation de seulement 1 watt et
une puissance de calcul de 70 gigaflops. Tel est l’impressionnant design
que la start-up américaine Adapteva vient de mettre au point avec une
nouvelle version de son CPU Epiphany.
Tout comme les CPU ARM (Advance Risc Machine), l’Epipahny IV est basé sur une architecture RISC. Plutôt que de s’attaquer frontalement à Intel ou à ARM avec sa technologie, Adapteva a choisi de proposer un co-processeur. Il s’agit d’épauler plutôt que de destituer. La société vend ses produits sous forme de licences et aimerait les voir trôner au sein des SoC (System on a Chip) aux côtés des CPU et GPU (le moteur graphique).
Destiné aux « petits » programmes
On peut d’ailleurs le comparer à un GPU à la différence qu’il ne reste pas cantonné à l’exécution de routines fournies par les constructeurs dans des librairies. Il peut être utilisé pour des tâches très variées contrairement aux FPGA (Field Programmable Gate Arrays, le réseau de portes programmables) qui sont utilisés pour une tâche bien précise (définie par la connexion des portes). Ils ne sont toutefois pas destinés à être utilisés comme CPU principal dans la mesure où ils ne peuvent pas exécuter des programmes contenant des millions de lignes.
Tributaire d’un autre CPU, il est possible de le décliner en version à 4 096 coeurs (2 à la puissance 12, soit un carré de 64 par 64). Et s’il est actuellement proposé pour être gravé en 65 nm, un saut vers la technologie 28 nm devrait permettre d’accroître ses performances.
Les serveurs en ligne de mire aussi
Ce type de coprocesseur pourrait faire son chemin jusqu’aux prochaines générations de tablettes et de smartphones. Andreas Olofsson, le PDG d’Adapteva, précise d’ailleurs que « notre but est de pénétrer le marché des tablettes et des smartphones de prochaine génération », rapporte ITespresso.fr. Et si un tel marché équivaudrait à tirer le gros lot pour Adapteva, son coprocesseur pourrait également épauler un Intel Xeon afin d’en accroître les performances des serveurs. En d’autres termes, les marchés pour les puces Epiphany sont larges.
Néanmoins, Aptiva devra mettre en valeur son savoir faire pour se distinguer de l’offre ARM. Créée en 2008, la société a levé 2 millions de dollars auprès d’investisseurs individuels et de son premier client BittWare (FGPA) après avoir présenté son architecture Epiphany en mai 2011.
http://www.silicon.fr/bientot-des-processeurs-64-coeurs-dans-les-tablettes-et-smartphones%c2%a0-62546.html
Tout comme les CPU ARM (Advance Risc Machine), l’Epipahny IV est basé sur une architecture RISC. Plutôt que de s’attaquer frontalement à Intel ou à ARM avec sa technologie, Adapteva a choisi de proposer un co-processeur. Il s’agit d’épauler plutôt que de destituer. La société vend ses produits sous forme de licences et aimerait les voir trôner au sein des SoC (System on a Chip) aux côtés des CPU et GPU (le moteur graphique).
Destiné aux « petits » programmes
On peut d’ailleurs le comparer à un GPU à la différence qu’il ne reste pas cantonné à l’exécution de routines fournies par les constructeurs dans des librairies. Il peut être utilisé pour des tâches très variées contrairement aux FPGA (Field Programmable Gate Arrays, le réseau de portes programmables) qui sont utilisés pour une tâche bien précise (définie par la connexion des portes). Ils ne sont toutefois pas destinés à être utilisés comme CPU principal dans la mesure où ils ne peuvent pas exécuter des programmes contenant des millions de lignes.
Tributaire d’un autre CPU, il est possible de le décliner en version à 4 096 coeurs (2 à la puissance 12, soit un carré de 64 par 64). Et s’il est actuellement proposé pour être gravé en 65 nm, un saut vers la technologie 28 nm devrait permettre d’accroître ses performances.
Les serveurs en ligne de mire aussi
Ce type de coprocesseur pourrait faire son chemin jusqu’aux prochaines générations de tablettes et de smartphones. Andreas Olofsson, le PDG d’Adapteva, précise d’ailleurs que « notre but est de pénétrer le marché des tablettes et des smartphones de prochaine génération », rapporte ITespresso.fr. Et si un tel marché équivaudrait à tirer le gros lot pour Adapteva, son coprocesseur pourrait également épauler un Intel Xeon afin d’en accroître les performances des serveurs. En d’autres termes, les marchés pour les puces Epiphany sont larges.
Néanmoins, Aptiva devra mettre en valeur son savoir faire pour se distinguer de l’offre ARM. Créée en 2008, la société a levé 2 millions de dollars auprès d’investisseurs individuels et de son premier client BittWare (FGPA) après avoir présenté son architecture Epiphany en mai 2011.
http://www.silicon.fr/bientot-des-processeurs-64-coeurs-dans-les-tablettes-et-smartphones%c2%a0-62546.html
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