jeudi 30 juin 2011

Les développeurs se détourneraient de la plate-forme BlackBerry

par Olivier Chicheportiche, businessMOBILE.fr. Publié le 29 juin 2011Tags: , , , ,
Business - Selon Bloomberg, la perte de vitesse des terminaux canadiens combinée à la difficulté de développement d'applications due à la fragmentation de l'OS, expliquent cette tendance.
Attention, pente très glissante pour RIM et ses BlackBerry. Harcelé par la concurrence, le roi canadien perd de sa superbe depuis plusieurs trimestres, tant au niveau des parts de marché qu'au niveau financier.
Depuis trois mois, le titre du fabricant a ainsi perdu près de 50 % de sa valeur. Et au premier trimestre, la part de RIM sur le marché des smartphones s'est écroulée de 6,8 points à 12,9%, au profit d'Android.
Conséquence directe, les développeurs et les agences spécialisées commenceraient à déserter l'éco-système BlackBerry. Selon Bloomberg, l'écart entre le nombre d'applications disponibles pour les téléphones de RIM et les appareils de ses concurrents risque donc de s'accentuer.
Ratio ressources/croissanceOutre l'attrait pour une concurrence économiquement plus viable, les professionnels épinglent également les difficultés pour développer sous RIM OS. Avec une multitude de versions différentes en circulation, sans compter la fragmentation due aux tailles d'écran, le travail est de plus en plus coûteux et complexe. Le jeu en vaut-il encore la chandelle ?
Toujours selon l'agence de presse, des développeurs d'applications comme Seesmic ou Mobile Roadie ont décidé de cesser d'adapter leurs produits pour les BlackBerry et le PlayBook.
« Nous devons mettre nos ressources où la croissance se trouve », a expliqué à Bloomberg le patron de la firme Seesmic, le français Loic Le Meur. Il a ajouté que les appareils iPhone ou fonctionnant sous Android connaissent une « croissance explosive ». À compter du 30 juin, Seesmic ne sera donc plus proposé sur BlackBerry.
De son côté, la firme Purple Forg précise qu'elle offrira des applications pour les appareils de RIM seulement si les clients en font la demande. "A partir du moment où RIM a lancé des terminaux combinant écran tactile, bille de navigation, clavier et touches de raccourcis, les choses sont vraiment devenues très difficiles et coûteuses pour développer sur tous les appareils".
Ces spécialistes préfèrent aujourd'hui concentrer leurs efforts sur Android, iOS et dans une moindre mesure Windows Phone 7. De son côté, RIM met en avant la progression constante du nombre d'applications disponibles (35 000 contre 25 000 il y a trois mois) et la transition vers un OS unique et homogène basé sur QNX (utilisé sur la tablette Playbook). Suffisant ?

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